Je suis un homme âgé de 45 ans, marié et père de trois enfants. J'occupe un poste de responsabilité bien rémunéré dans un organisme privé. Rien ne me manque pour être heureux et pourtant ! Je me plains d'un mal intérieur qui me ronge l'esprit. Je ne peux révéler à personne la nature de mon trouble de peur du jugement. La réalité est que je vole involontairement tous les objets qui se trouvent sur mon passage. Quand je vole, je ressens une grande satisfaction, mais quelque temps après, je désespère et je me culpabilise. J'ai honte de moi. J'aurais aimé être un homme équilibré. J'ai envie de consulter un psy, mais la honte m'empêche de le faire. De quoi je souffre ? Ahmed, 45 ans La première chose qui apparaît à travers votre histoire est le poids de la honte : honte de vos actes, honte d'en parler, etc. Je crois qu'il faut l'interroger : à quoi serait-elle due ? Peut-on, pour l'expliquer, s'en tenir aux évidences : «Ce n'est pas bien de voler», «c'est dur de le dire», etc. ? Ou faut-il aller plus loin et se demander si elle ne renverrait pas au sens caché de cette kleptomanie : vous n'auriez pas honte de vos actes, plutôt ce que disent les autres. La kleptomanie est un étrange symptôme qui ressemble à un rêve qu'il faudrait décoder. En apparence, monsieur X ou madame Y vole. Mais en réalité, qui vole et qui vole quoi ? Parlez de votre kleptomanie en thérapie. C'est essentiel. Votre trouble ne peut être anodin, il a certainement des racines profondes dans votre enfance. Des racines que vous devez connaître. Cependant, seul vous ne serez jamais capable de comprendre ce qui vous arrivez. Vous avouez voler des objets qui ne vous sont pas utiles juste pour calmer une forte impulsion qui vous envahit. Votre réflexe s'accompagne d'un sentiment de honte et de culpabilité. Vous avez honte du regard que peuvent porter les autres sur vous. Vous redoutez le jugement sévère de votre entourage. J'estime que cette peur devra vous motiver pour aller consulter et permettre à un thérapeute de vous guider dans la profonde exploration de votre âme. Connaître la cause vous donnera certainement la capacité de contrôler votre impulsion. Je suis un homme âgé de 45 ans, marié et père de trois enfants. J'occupe un poste de responsabilité bien rémunéré dans un organisme privé. Rien ne me manque pour être heureux et pourtant ! Je me plains d'un mal intérieur qui me ronge l'esprit. Je ne peux révéler à personne la nature de mon trouble de peur du jugement. La réalité est que je vole involontairement tous les objets qui se trouvent sur mon passage. Quand je vole, je ressens une grande satisfaction, mais quelque temps après, je désespère et je me culpabilise. J'ai honte de moi. J'aurais aimé être un homme équilibré. J'ai envie de consulter un psy, mais la honte m'empêche de le faire. De quoi je souffre ? Ahmed, 45 ans La première chose qui apparaît à travers votre histoire est le poids de la honte : honte de vos actes, honte d'en parler, etc. Je crois qu'il faut l'interroger : à quoi serait-elle due ? Peut-on, pour l'expliquer, s'en tenir aux évidences : «Ce n'est pas bien de voler», «c'est dur de le dire», etc. ? Ou faut-il aller plus loin et se demander si elle ne renverrait pas au sens caché de cette kleptomanie : vous n'auriez pas honte de vos actes, plutôt ce que disent les autres. La kleptomanie est un étrange symptôme qui ressemble à un rêve qu'il faudrait décoder. En apparence, monsieur X ou madame Y vole. Mais en réalité, qui vole et qui vole quoi ? Parlez de votre kleptomanie en thérapie. C'est essentiel. Votre trouble ne peut être anodin, il a certainement des racines profondes dans votre enfance. Des racines que vous devez connaître. Cependant, seul vous ne serez jamais capable de comprendre ce qui vous arrivez. Vous avouez voler des objets qui ne vous sont pas utiles juste pour calmer une forte impulsion qui vous envahit. Votre réflexe s'accompagne d'un sentiment de honte et de culpabilité. Vous avez honte du regard que peuvent porter les autres sur vous. Vous redoutez le jugement sévère de votre entourage. J'estime que cette peur devra vous motiver pour aller consulter et permettre à un thérapeute de vous guider dans la profonde exploration de votre âme. Connaître la cause vous donnera certainement la capacité de contrôler votre impulsion.