C'est la 36e pièce théâtrale qui s'inscrit dans le cadre de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe 2007. Lors de la générale, la pièce a été représentée pratiquement à guichet fermé et en présence de la ministre de la Culture Mme Khalida Toumi. Mise en scène par l'Irakien Mohamed Kassem, avec l'assistance de Haider Ben Hassine et de Fadhel Abbas, la pièce, qui a été présentée pour la première fois la semaine dernière, relate la vie du philosophe et non moins penseur arabe Abou Hayyan Attawhidi, interprété par le talentueux comédien natif de Tindouf, Abdelhalim Zribi. Ses discours débités avec ferveur et pertinence transporte l'esprit dans un temps lointain, mais aussi nous décrivant le drame, l'injustice et le mépris des penseurs face à l'appât du gain et de la soif du pouvoir. Le personnage principal, Abou Hayyan se retrouve collationner à l'autoritarisme de l'occupant Bouwayhite. Sa misère, ainsi que celle de ses concitoyens, érudits ou simples citoyens, ne trouve plus de mot pour la décrire. Les abus faits par le possesseur de la couronne sont à leur comble. Cependant, en dépit de cet état de fait, on ne peut plus désastreux, Abou Hayyan Attawhidi se défend de courber l'échine. Il encourage sa vie de bohémien, misérable, sans descendant ni victuaille, que de figurer parmi les privilégiés de sa « majesté ». Lors de la générale, le public a été subjugué. D'ailleurs, il n'a pas manqué d'applaudir à chaque situation, les présents étaient pris dans un tourbillon d'émotions vivant la pièce à travers le jeu des comédiens de l'ISMAS et ceux du Conservatoire national de musique, ainsi que des comédiens venus des deux villes du Sud du pays, en l'occurrence Tindouf et Béchar. La convenance serait de s'extasier devant la beauté de la scénographie, signée Slimane Badri, dont l'une des pièces maîtresses était le décor constitué de vastes panneaux de toile artistique où s'entremêlent des calligraphies et des arabesques incroyables réalisées par Mebrouk Badri, Abdelmadjid Amin Hocine et Mourad Bouchari. L'ensemble des comédiens, 60 en tout, disposés en deux rangs juxtaposés, s'apprêtent à la confrontation. Les uns (le peuple), bâtons au bout desquels sont suspendues des casseroles, en loques, tentent de faire face aux autres (les soldats de l'occupation), armés de longues lances. Le recours aux casseroles ne signifie autre que l'extrême misère à laquelle est réduit le petit peuple, s'ingéniant à trouver un moyen pour se défendre, n'importe quel moyen, on le voit bien dans la pièce. Le metteur en scène entend revenir, sans équivoques ni détours, à la relation existant entre le pouvoir totalitaire et l'intellectuel. Concept extrait de la réflexion et du message transmis par Kassem Mohamed. La pièce de théâtre Choukhousse wa ahdathe (Des gens et des faits) est représentée tous les jours et jusqu'au 7 septembre au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. C'est la 36e pièce théâtrale qui s'inscrit dans le cadre de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe 2007. Lors de la générale, la pièce a été représentée pratiquement à guichet fermé et en présence de la ministre de la Culture Mme Khalida Toumi. Mise en scène par l'Irakien Mohamed Kassem, avec l'assistance de Haider Ben Hassine et de Fadhel Abbas, la pièce, qui a été présentée pour la première fois la semaine dernière, relate la vie du philosophe et non moins penseur arabe Abou Hayyan Attawhidi, interprété par le talentueux comédien natif de Tindouf, Abdelhalim Zribi. Ses discours débités avec ferveur et pertinence transporte l'esprit dans un temps lointain, mais aussi nous décrivant le drame, l'injustice et le mépris des penseurs face à l'appât du gain et de la soif du pouvoir. Le personnage principal, Abou Hayyan se retrouve collationner à l'autoritarisme de l'occupant Bouwayhite. Sa misère, ainsi que celle de ses concitoyens, érudits ou simples citoyens, ne trouve plus de mot pour la décrire. Les abus faits par le possesseur de la couronne sont à leur comble. Cependant, en dépit de cet état de fait, on ne peut plus désastreux, Abou Hayyan Attawhidi se défend de courber l'échine. Il encourage sa vie de bohémien, misérable, sans descendant ni victuaille, que de figurer parmi les privilégiés de sa « majesté ». Lors de la générale, le public a été subjugué. D'ailleurs, il n'a pas manqué d'applaudir à chaque situation, les présents étaient pris dans un tourbillon d'émotions vivant la pièce à travers le jeu des comédiens de l'ISMAS et ceux du Conservatoire national de musique, ainsi que des comédiens venus des deux villes du Sud du pays, en l'occurrence Tindouf et Béchar. La convenance serait de s'extasier devant la beauté de la scénographie, signée Slimane Badri, dont l'une des pièces maîtresses était le décor constitué de vastes panneaux de toile artistique où s'entremêlent des calligraphies et des arabesques incroyables réalisées par Mebrouk Badri, Abdelmadjid Amin Hocine et Mourad Bouchari. L'ensemble des comédiens, 60 en tout, disposés en deux rangs juxtaposés, s'apprêtent à la confrontation. Les uns (le peuple), bâtons au bout desquels sont suspendues des casseroles, en loques, tentent de faire face aux autres (les soldats de l'occupation), armés de longues lances. Le recours aux casseroles ne signifie autre que l'extrême misère à laquelle est réduit le petit peuple, s'ingéniant à trouver un moyen pour se défendre, n'importe quel moyen, on le voit bien dans la pièce. Le metteur en scène entend revenir, sans équivoques ni détours, à la relation existant entre le pouvoir totalitaire et l'intellectuel. Concept extrait de la réflexion et du message transmis par Kassem Mohamed. La pièce de théâtre Choukhousse wa ahdathe (Des gens et des faits) est représentée tous les jours et jusqu'au 7 septembre au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi.