Elles sont nombreuses à redouter le célibat forcé. Dépassant l'âge de 25 ans, parfois moins, une majorité de femmes redoute terriblement l'idée de rester vieille fille dans une société qui porte un jugement sévère sur les femmes seules. Elles sont nombreuses à redouter le célibat forcé. Dépassant l'âge de 25 ans, parfois moins, une majorité de femmes redoute terriblement l'idée de rester vieille fille dans une société qui porte un jugement sévère sur les femmes seules. On apprend à une jeune fille, dès son jeune âge, qu'elle ne doit jamais envisager sa vie, sans un partenaire. Même si elle désire étudier et travailler, elle n'est pas censée oublier qu'elle finira un jour par se marier et s'occuper de sa famille. Certaines mamans, craignant le célibat de leur fille, commencent déjà tôt à lui chercher un partenaire. Sous l'influence des pressions familiales, la hausse du pourcentage du célibat en Algérie, la crainte de se retrouver seule, des filles n'hésitent pas à accepter l'offre en mariage du premier prétendant quel que soit son profil et parfois, sans même être conscientes des conséquences que la prise de décision hâtive peut engendrer. Celles qui n'ont pas encore eu la chance de trouver un homme, doivent subir au quotidien les remarques désobligeantes de leur entourage. Tel est le cas de Nora, une femme ingénieur âgée de 38 ans qui endure en permanence l'hostilité de sa mère à cause de son célibat. Elle raconte : «Bien que je sois en apparence une femme épanouie sur le plan intellectuel et professionnel, je vis très mal mon célibat. Cette réalité, aussi pénible soit-elle, me pèse très lourd. J'ai toujours été une femme qui s'assume, qui croit en elle et en ses rêves d'avenir. Aujourd'hui, ma mère me fait des remarques que je trouve très désobligeantes. Elle me blesse parfois sans se rendre compte en comparant entre mes cousines jeunes et mariées et moi. J'en ai vraiment marre de cette situation. Même au boulot, je sens que les regards des collègues femmes sont très hostiles à mon égard et je ne comprends pas en quoi mon statut personnel puisse intéresser les autres. ». Sous le poids des contraintes sociales, certaines femmes vivent malaisément leur célibat. Elles se sentent incapables d'affronter le regard accusateur d'une société qui croit que le mariage est le destin de toute femme. Le mariage assure certes un équilibre psychologique à la personne, mais ne doit être aucunement une fin en soi. Certaines femmes, plus ambitieuses, choisissent de réussir leur carrière professionnelle avant de songer au mariage. D'autres, ne trouvant pas le partenaire désiré, seront donc contraintes d'attendre impatiemment. Le mariage est une question de destin, mais qu'en est-il lorsque l'entourage vient exercer sur la personne célibataire des pressions qu'elle ne saura supporter ? Quelques femmes sont contraintes de subir au quotidien les remarques désobligeantes, les critiques et les sous-entendus émanant généralement des proches ou des amis. «Pourquoi une fille comme toi ne s'est pas mariée jusqu'à présent ?» «Qu'attendais-tu pour épouser le premier prétendant » «Ne soit pas trop exigeante, sinon tu finiras vieille fille ! » «Tu as dépensé ta jeunesse à attendre le prince charmant. A ton âge, je me demande qui va t'épouser.» Telles sont les remarques face auxquelles des femmes célibataires, affulées de vieilles filles, sont exposées en permanence. Malheureusement, dans notre contexte socioculturel, on trouve encore bizarre qu'une femme épanouie intellectuellement et professionnellement puisse vivre seule, choisir le célibat afin de réaliser ses ambitions. Selon une enquête menée par le ministère de la Santé, en collaboration avec l'Unicef effectuée en 2006, près de 55 % des femmes âgées de 15 à 49 ans sont toujours célibataires. La proportion des femmes non mariées, dont la tranche d'âge est comprise entre 25 et 33 ans, représente, quant à elle, plus de 52 %. Notons aussi que l'âge du mariage recule en Algérie, selon les conclusions d'une étude officielle qui précise que les Algériennes se marient au-delà de 32 ans. Le célibat est aujourd'hui une réalité vécue par plus d'une personne et bien qu'une minorité de célibataires acceptent aisément leur statut personnel malgré le regard sévère porté par la société, une majorité d'entre elles le vivent péniblement et ne pensent qu'au jour où leur deuxième moitié est rencontrée. On apprend à une jeune fille, dès son jeune âge, qu'elle ne doit jamais envisager sa vie, sans un partenaire. Même si elle désire étudier et travailler, elle n'est pas censée oublier qu'elle finira un jour par se marier et s'occuper de sa famille. Certaines mamans, craignant le célibat de leur fille, commencent déjà tôt à lui chercher un partenaire. Sous l'influence des pressions familiales, la hausse du pourcentage du célibat en Algérie, la crainte de se retrouver seule, des filles n'hésitent pas à accepter l'offre en mariage du premier prétendant quel que soit son profil et parfois, sans même être conscientes des conséquences que la prise de décision hâtive peut engendrer. Celles qui n'ont pas encore eu la chance de trouver un homme, doivent subir au quotidien les remarques désobligeantes de leur entourage. Tel est le cas de Nora, une femme ingénieur âgée de 38 ans qui endure en permanence l'hostilité de sa mère à cause de son célibat. Elle raconte : «Bien que je sois en apparence une femme épanouie sur le plan intellectuel et professionnel, je vis très mal mon célibat. Cette réalité, aussi pénible soit-elle, me pèse très lourd. J'ai toujours été une femme qui s'assume, qui croit en elle et en ses rêves d'avenir. Aujourd'hui, ma mère me fait des remarques que je trouve très désobligeantes. Elle me blesse parfois sans se rendre compte en comparant entre mes cousines jeunes et mariées et moi. J'en ai vraiment marre de cette situation. Même au boulot, je sens que les regards des collègues femmes sont très hostiles à mon égard et je ne comprends pas en quoi mon statut personnel puisse intéresser les autres. ». Sous le poids des contraintes sociales, certaines femmes vivent malaisément leur célibat. Elles se sentent incapables d'affronter le regard accusateur d'une société qui croit que le mariage est le destin de toute femme. Le mariage assure certes un équilibre psychologique à la personne, mais ne doit être aucunement une fin en soi. Certaines femmes, plus ambitieuses, choisissent de réussir leur carrière professionnelle avant de songer au mariage. D'autres, ne trouvant pas le partenaire désiré, seront donc contraintes d'attendre impatiemment. Le mariage est une question de destin, mais qu'en est-il lorsque l'entourage vient exercer sur la personne célibataire des pressions qu'elle ne saura supporter ? Quelques femmes sont contraintes de subir au quotidien les remarques désobligeantes, les critiques et les sous-entendus émanant généralement des proches ou des amis. «Pourquoi une fille comme toi ne s'est pas mariée jusqu'à présent ?» «Qu'attendais-tu pour épouser le premier prétendant » «Ne soit pas trop exigeante, sinon tu finiras vieille fille ! » «Tu as dépensé ta jeunesse à attendre le prince charmant. A ton âge, je me demande qui va t'épouser.» Telles sont les remarques face auxquelles des femmes célibataires, affulées de vieilles filles, sont exposées en permanence. Malheureusement, dans notre contexte socioculturel, on trouve encore bizarre qu'une femme épanouie intellectuellement et professionnellement puisse vivre seule, choisir le célibat afin de réaliser ses ambitions. Selon une enquête menée par le ministère de la Santé, en collaboration avec l'Unicef effectuée en 2006, près de 55 % des femmes âgées de 15 à 49 ans sont toujours célibataires. La proportion des femmes non mariées, dont la tranche d'âge est comprise entre 25 et 33 ans, représente, quant à elle, plus de 52 %. Notons aussi que l'âge du mariage recule en Algérie, selon les conclusions d'une étude officielle qui précise que les Algériennes se marient au-delà de 32 ans. Le célibat est aujourd'hui une réalité vécue par plus d'une personne et bien qu'une minorité de célibataires acceptent aisément leur statut personnel malgré le regard sévère porté par la société, une majorité d'entre elles le vivent péniblement et ne pensent qu'au jour où leur deuxième moitié est rencontrée.