Le maestro Rachid Guerbas et son ensemble sillonnent quelques villes du pays, afin d'offrir aux mélomanes de cet art des soirées musicales colorées et enivrantes. La musique algérienne est faite d'une extraordinaire diversité de styles et de répertoires : le asri, le charqi ou la chanson de variétés d'inspiration orientale, le chaâbi, le tindi, et surtout l'andalou et ses noubate, un genre qui fascine de plus en plus de monde. Le mois de septembre s'ouvre allègrement sur la tournée nationale de l'Ensemble national de musique andalouse. La tournée a commecé le 1er septembre à la ville de Koléa, et s'est poursuvie à la Bibliothèque communale de Cherchell avant d'observer une halte à Bouira, Alger et Miliana. Il est à rappeler que l'Ensemble national, fondé en 2002, avait présenté, en juillet dernier au public de l'Est et de l'Ouest algérien des extraits du patrimoine andalou, et ce, dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe». L'ensemble réunit en son sein des musiciens issus des trois ensembles régionaux, représentant trois écoles classiques algériennes qui caractérisent la musique classique algérienne, à savoir «la sanaâ» d'Alger, «El Ghernatia» de Tlemcen et «El Malouf» de Constantine, sous la direction du prodige Rachid Guerbas. Ces trois ensembles, précise la fiche technique du grand orchestre andalou, désirent tenter l'expérience de se détacher du dogmatisme de l'assimilation rigide d'un seul modèle de référence. Le programme des soirées comprend des extraits musicaux de la nouba Sika, tirés du patrimoine andalou. Rachid Guerbas a choisi la nouba sika afin d'éclairer le public sur ses parties (mechalia, touchia, mceder, btaïhi, derj, insiraf et khlas). Avec ses différents cycles rythmiques, le mæstro tient à faire distinguer entre les trois styles musicaux les plus connus à Alger, Constantine et Tlemcen. Rachid Guerbas, musicologue et pédagogue, a poursuivi des études en ethnomusicologie à la Sorbonne dans les années 70, avant d'effectuer de longs séjours d'études en Turquie et en Syrie. Sa formation en musique classique occidentale couronnée de nombreux prix lui donnera l'occasion de travailler avec de grands noms de la guitare classique, tels Alexandre Lagoya, Carel Ahrms, Manuel Barrueco et Sergio Assad. Il étudie également la composition avec un des plus grands compositeurs du XXe siècle, Maurice Ohanna. L'autre aspect de son travail est la composition. Outre les nombreuses pièces qu'il a créées pour compléter les noubate traditionnelles, en respectant à la fois l'esprit et la structure, il composera la première nouba contemporaine inspirée du «Fou d'Elsa» de Louis Aragon. Il est également compositeur et compagnon musicien dans plusieurs créations théâtrales, notamment «1962» pièce primée au festival de Lugano (Suisse), «Les dits de lumières et d'amour» (Festival d'Automne de Paris) , «L'autre Chanson de Roland» et «l'Enfant désaccordé» (Autour de Jean Senac). L'Ensemble national de musique andalouse se produira ce soir à 20h30 au Centre culturel de la Radio nationale, et demain soir à Miliana pour clôturer la tournée musicale. Le maestro Rachid Guerbas et son ensemble sillonnent quelques villes du pays, afin d'offrir aux mélomanes de cet art des soirées musicales colorées et enivrantes. La musique algérienne est faite d'une extraordinaire diversité de styles et de répertoires : le asri, le charqi ou la chanson de variétés d'inspiration orientale, le chaâbi, le tindi, et surtout l'andalou et ses noubate, un genre qui fascine de plus en plus de monde. Le mois de septembre s'ouvre allègrement sur la tournée nationale de l'Ensemble national de musique andalouse. La tournée a commecé le 1er septembre à la ville de Koléa, et s'est poursuvie à la Bibliothèque communale de Cherchell avant d'observer une halte à Bouira, Alger et Miliana. Il est à rappeler que l'Ensemble national, fondé en 2002, avait présenté, en juillet dernier au public de l'Est et de l'Ouest algérien des extraits du patrimoine andalou, et ce, dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe». L'ensemble réunit en son sein des musiciens issus des trois ensembles régionaux, représentant trois écoles classiques algériennes qui caractérisent la musique classique algérienne, à savoir «la sanaâ» d'Alger, «El Ghernatia» de Tlemcen et «El Malouf» de Constantine, sous la direction du prodige Rachid Guerbas. Ces trois ensembles, précise la fiche technique du grand orchestre andalou, désirent tenter l'expérience de se détacher du dogmatisme de l'assimilation rigide d'un seul modèle de référence. Le programme des soirées comprend des extraits musicaux de la nouba Sika, tirés du patrimoine andalou. Rachid Guerbas a choisi la nouba sika afin d'éclairer le public sur ses parties (mechalia, touchia, mceder, btaïhi, derj, insiraf et khlas). Avec ses différents cycles rythmiques, le mæstro tient à faire distinguer entre les trois styles musicaux les plus connus à Alger, Constantine et Tlemcen. Rachid Guerbas, musicologue et pédagogue, a poursuivi des études en ethnomusicologie à la Sorbonne dans les années 70, avant d'effectuer de longs séjours d'études en Turquie et en Syrie. Sa formation en musique classique occidentale couronnée de nombreux prix lui donnera l'occasion de travailler avec de grands noms de la guitare classique, tels Alexandre Lagoya, Carel Ahrms, Manuel Barrueco et Sergio Assad. Il étudie également la composition avec un des plus grands compositeurs du XXe siècle, Maurice Ohanna. L'autre aspect de son travail est la composition. Outre les nombreuses pièces qu'il a créées pour compléter les noubate traditionnelles, en respectant à la fois l'esprit et la structure, il composera la première nouba contemporaine inspirée du «Fou d'Elsa» de Louis Aragon. Il est également compositeur et compagnon musicien dans plusieurs créations théâtrales, notamment «1962» pièce primée au festival de Lugano (Suisse), «Les dits de lumières et d'amour» (Festival d'Automne de Paris) , «L'autre Chanson de Roland» et «l'Enfant désaccordé» (Autour de Jean Senac). L'Ensemble national de musique andalouse se produira ce soir à 20h30 au Centre culturel de la Radio nationale, et demain soir à Miliana pour clôturer la tournée musicale.