Issaad Rebrab n'est pas favorable à la baisse des tarifs douaniers représentant, selon lui, un facteur pénalisant la production nationale, ce qui ouvrira la voie à l'importation à tout crin au détriment de la production nationale. Issaad Rebrab n'est pas favorable à la baisse des tarifs douaniers représentant, selon lui, un facteur pénalisant la production nationale, ce qui ouvrira la voie à l'importation à tout crin au détriment de la production nationale. Issaad Rebrab s'est voulu prolixe en apportant son appréciation sur la situation économique du pays lors d'une conférence de presse organisée, hier, au siège de la direction du groupe, en dévoilant les contours d'un mégaprojet pour la création d'un grand port à Cap Djinet ainsi qu'un pôle industriel. Aussi, il s'est agi d'une baisse des prix de tous les produits à l'occasion du Ramadan. En effet, M. Rebrab s'est attardé usant de remarques et d'analyses sur l'évolution socioéconomique que connaît notre pays actuellement. S'agissant de la réévaluation du dinar tel que préconisé par les partenaires privés, M. Rebrab ne voit pas en cette mesure une solution miracle : «C'est un couteau à double tranchant. Certes, cela augmentera nos réserves de change et de ce fait nous aurons plus facilement accès aux importations, mais la première conséquence sera ressentie sur la production nationale. Parce que nous consommerons quelque chose que nous ne produisons pas. Le recours à l'importation systématique détruit les capacités de production de notre pays mais aussi les capacités d'exportation. Cela permet d'augmenter artificiellement le pouvoir d'achat», souligne-t-il. Selon M. Rebrab, le meilleur moyen de soutenir le pouvoir d'achat laminé par la hausse des prix est, dans un premier temps, de relever les salaires les plus vulnérables et réduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité, passant dès lors de 17% à 7%, ce qui compenserait partiellement la hausse des prix de certains produits : «J'invite les pouvoirs publics à revoir à la baisse la TVA dès la prochaine loi de finances pour 2008». Toutefois, il n'est pas favorable à la baisse des tarifs douaniers représentant, selon lui, un facteur pénalisant la production nationale, ce qui ouvrira la voie à l'importation à tout crin au détriment de la production nationale. Revenant sur la cherté de la pomme de terre, M. Rebrab déplore que l'Etat n'ait pas joué son rôle de régulateur en laissant le loisir aux spéculateurs d'accaparer les chambres froides à des fins de surenchère sur les prix. «Dans cette malheureuse affaire concernant la pomme de terre, un maillon de la chaîne a manqué pour une maîtrise du marché, à savoir les centrales logistiques devant stocker la pomme de terre sous la houlette des pouvoirs publics pour réguler et alimenter le marché», a affirmé M. Rebrab qui a proposé à cette occasion d'investir dans la réalisation de centrales logistiques pour stocker et transformer la pomme de terre en produits dérivés pour ainsi écarter définitivement le spectre de la hausse des prix de la pomme de terre. A long terme, il préconise d'agir de façon urgente en vue de jeter les jalons d'une vraie politique agricole et industrielle tracée et planifiée en aval pour ne plus subir les conséquences du bricolage occasionnel. Par ailleurs, le PDG de Cévital s'est livré à un exposé détaillé relatif au projet de réalisation d'un grand hub portuaire à Cap Djinet, accompagné d'un pôle d'excellence consacré à l'industrie et qui sint concurrentiel, sur le marché international, nous indique-t-on. Appelé «Cap 2015», ce projet représente un investissement de plus de 20 milliards de dollars avec la perspective de créer quelque 100.000 emplois directs et 1 million d'emplois indirects ayant pour objectif l'exportation hors hydrocarbures entre 15 et 30 milliards de dollars. Ce projet sera construit sur 1.500 hectares dont 30% seront gagnés sur la mer. Il sera un point de jonction avec l'autoroute Est-Ouest et relié aux infrastructures ferroviaires. Ce projet de grand port a été conçu dans l'optique d'accueillir des navires de grand tonnage, ce que ne sont pas en mesure de faire nos ports actuellement. Se fixant comme but à atteindre de devenir la deuxième firme exportatrice après Sonatrach et la première hors-hydrocarbures, Cévital compte réaliser dans ce mégaprojet un complexe sidérurgique produisant 10 millions de tonnes/an, soit 10 fois les capacités d'El-Hadjar, un site pétrochimique et une usine de fabrication de 1.000 voitures/an. Un appel d'offres pour choisir les offres des constructeurs sera lancé à cet effet. En outre, M. Rebrab annonce que tous les produits Cévital connaîtront une baisse à l'occasion du mois de Ramadan pour soulager un tant soit peu le citoyen, M. Rebrab assure que cette baisse coûtera la bagatelle de 171 millions de dinars. Issaad Rebrab s'est voulu prolixe en apportant son appréciation sur la situation économique du pays lors d'une conférence de presse organisée, hier, au siège de la direction du groupe, en dévoilant les contours d'un mégaprojet pour la création d'un grand port à Cap Djinet ainsi qu'un pôle industriel. Aussi, il s'est agi d'une baisse des prix de tous les produits à l'occasion du Ramadan. En effet, M. Rebrab s'est attardé usant de remarques et d'analyses sur l'évolution socioéconomique que connaît notre pays actuellement. S'agissant de la réévaluation du dinar tel que préconisé par les partenaires privés, M. Rebrab ne voit pas en cette mesure une solution miracle : «C'est un couteau à double tranchant. Certes, cela augmentera nos réserves de change et de ce fait nous aurons plus facilement accès aux importations, mais la première conséquence sera ressentie sur la production nationale. Parce que nous consommerons quelque chose que nous ne produisons pas. Le recours à l'importation systématique détruit les capacités de production de notre pays mais aussi les capacités d'exportation. Cela permet d'augmenter artificiellement le pouvoir d'achat», souligne-t-il. Selon M. Rebrab, le meilleur moyen de soutenir le pouvoir d'achat laminé par la hausse des prix est, dans un premier temps, de relever les salaires les plus vulnérables et réduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité, passant dès lors de 17% à 7%, ce qui compenserait partiellement la hausse des prix de certains produits : «J'invite les pouvoirs publics à revoir à la baisse la TVA dès la prochaine loi de finances pour 2008». Toutefois, il n'est pas favorable à la baisse des tarifs douaniers représentant, selon lui, un facteur pénalisant la production nationale, ce qui ouvrira la voie à l'importation à tout crin au détriment de la production nationale. Revenant sur la cherté de la pomme de terre, M. Rebrab déplore que l'Etat n'ait pas joué son rôle de régulateur en laissant le loisir aux spéculateurs d'accaparer les chambres froides à des fins de surenchère sur les prix. «Dans cette malheureuse affaire concernant la pomme de terre, un maillon de la chaîne a manqué pour une maîtrise du marché, à savoir les centrales logistiques devant stocker la pomme de terre sous la houlette des pouvoirs publics pour réguler et alimenter le marché», a affirmé M. Rebrab qui a proposé à cette occasion d'investir dans la réalisation de centrales logistiques pour stocker et transformer la pomme de terre en produits dérivés pour ainsi écarter définitivement le spectre de la hausse des prix de la pomme de terre. A long terme, il préconise d'agir de façon urgente en vue de jeter les jalons d'une vraie politique agricole et industrielle tracée et planifiée en aval pour ne plus subir les conséquences du bricolage occasionnel. Par ailleurs, le PDG de Cévital s'est livré à un exposé détaillé relatif au projet de réalisation d'un grand hub portuaire à Cap Djinet, accompagné d'un pôle d'excellence consacré à l'industrie et qui sint concurrentiel, sur le marché international, nous indique-t-on. Appelé «Cap 2015», ce projet représente un investissement de plus de 20 milliards de dollars avec la perspective de créer quelque 100.000 emplois directs et 1 million d'emplois indirects ayant pour objectif l'exportation hors hydrocarbures entre 15 et 30 milliards de dollars. Ce projet sera construit sur 1.500 hectares dont 30% seront gagnés sur la mer. Il sera un point de jonction avec l'autoroute Est-Ouest et relié aux infrastructures ferroviaires. Ce projet de grand port a été conçu dans l'optique d'accueillir des navires de grand tonnage, ce que ne sont pas en mesure de faire nos ports actuellement. Se fixant comme but à atteindre de devenir la deuxième firme exportatrice après Sonatrach et la première hors-hydrocarbures, Cévital compte réaliser dans ce mégaprojet un complexe sidérurgique produisant 10 millions de tonnes/an, soit 10 fois les capacités d'El-Hadjar, un site pétrochimique et une usine de fabrication de 1.000 voitures/an. Un appel d'offres pour choisir les offres des constructeurs sera lancé à cet effet. En outre, M. Rebrab annonce que tous les produits Cévital connaîtront une baisse à l'occasion du mois de Ramadan pour soulager un tant soit peu le citoyen, M. Rebrab assure que cette baisse coûtera la bagatelle de 171 millions de dinars.