Demain à Paris, s'ouvrira un congrès de trois jours portant sur le marché gazier mondial et auquel va participer activement la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, selon l'Association française du gaz (AFG), un syndicat gazier français, qui organise cet évènement. Il est à noter, à ce sujet, que de nombreuses tables rondes et une quinzaine d'ateliers sont retenus pour débattre de toute la chaîne gazière durant ce Congrès dont le programme se focalisera sur le thème récurrent de la sécurité des approvisionnements énergétiques et les perspectives d'une politique énergétique européenne. Il faut dire que la dépendance énergétique externe de l'Union européenne (UE) est en croissance continue. L'UE couvre ses besoins énergétiques à 50% à partir des produits importés et, si rien n'est entrepris, d'ici 20 à 30 ans, ce chiffre s'élèvera à 70%, estiment les experts. Cette dépendance externe entraîne des risques économiques, sociaux, écologiques et physiques pour l'UE, jugent-ils encore. Les importations énergétiques de l'UE représentent 6% des importations totales et, en terme géopolitique, 45% des importations de pétrole proviennent du Moyen-Orient et 40% des importations de gaz naturel de Russie. Or, jusqu'à aujourd'hui, l'UE ne dispose pas encore de tous les moyens permettant d'infléchir le marché international. Ainsi, La première journée de ce congrès, aux enjeux stratégiques, sera consacrée notamment à l'ouverture des marchés en Europe. Pour rappel, le marché européen de l'énergie s'est totalement ouvert le premier juillet dernier, mais reste néanmoins en butte à moult interrogations liées notamment aux difficultés d'accès pour les fournisseurs étrangers ; le conflit entre Sonatrach et la commission de l'énergie espagnole en est un bon exemple, en plus des petits opérateurs européens alternatifs, du fait du poids des monopoles historiques, et l'impact sur les prix à la consommation. Durant la seconde journée, mercredi, ce sont les différentes questions liées au développement durable qui seront traitées avec comme point focal, la sécurité des approvisionnements. Les historiques de l'énergie française, dont GDF (gaz), le pétrolier TOTAL, EDF (électricité) débattront de ce sujet récurrent dans les stratégies des pays consommateurs, à un moment où se pose également la question de la sécurité de l'offre pour les fournisseurs. D'autre part, les infrastructures gazières et leur développement seront au centre de la troisième journée des travaux de ce congrès auquel participera aussi le gazier russe Gazprom et l'Agence internationale à l'énergie (AIE), ainsi que le Commissaire européen chargé de l'énergie, M. Andris Piebalgs, ou encore l'ancien chancelier allemand, M. Gerhard Schröder, en tant que représentant de Nord Stream AG. Enfin, concernant les débats d'ateliers, ils porteront essentiellement sur les risques géopolitiques avec la perspective d'une forte croissance de la consommation mondiale de gaz, et la concurrence que se livrent les grands marchés pour accéder aux ressources gazières qui exercent inévitablement une pression sur les prix du gaz. D'autres axes seront soumis aux débats qui se pencheront en dernier lieu sur les perspectives d'une unification des politiques énergétiques en Europe où l'on reproche à certains pays, notamment à la France, de miser sur "le nationalisme énergétique". Demain à Paris, s'ouvrira un congrès de trois jours portant sur le marché gazier mondial et auquel va participer activement la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, selon l'Association française du gaz (AFG), un syndicat gazier français, qui organise cet évènement. Il est à noter, à ce sujet, que de nombreuses tables rondes et une quinzaine d'ateliers sont retenus pour débattre de toute la chaîne gazière durant ce Congrès dont le programme se focalisera sur le thème récurrent de la sécurité des approvisionnements énergétiques et les perspectives d'une politique énergétique européenne. Il faut dire que la dépendance énergétique externe de l'Union européenne (UE) est en croissance continue. L'UE couvre ses besoins énergétiques à 50% à partir des produits importés et, si rien n'est entrepris, d'ici 20 à 30 ans, ce chiffre s'élèvera à 70%, estiment les experts. Cette dépendance externe entraîne des risques économiques, sociaux, écologiques et physiques pour l'UE, jugent-ils encore. Les importations énergétiques de l'UE représentent 6% des importations totales et, en terme géopolitique, 45% des importations de pétrole proviennent du Moyen-Orient et 40% des importations de gaz naturel de Russie. Or, jusqu'à aujourd'hui, l'UE ne dispose pas encore de tous les moyens permettant d'infléchir le marché international. Ainsi, La première journée de ce congrès, aux enjeux stratégiques, sera consacrée notamment à l'ouverture des marchés en Europe. Pour rappel, le marché européen de l'énergie s'est totalement ouvert le premier juillet dernier, mais reste néanmoins en butte à moult interrogations liées notamment aux difficultés d'accès pour les fournisseurs étrangers ; le conflit entre Sonatrach et la commission de l'énergie espagnole en est un bon exemple, en plus des petits opérateurs européens alternatifs, du fait du poids des monopoles historiques, et l'impact sur les prix à la consommation. Durant la seconde journée, mercredi, ce sont les différentes questions liées au développement durable qui seront traitées avec comme point focal, la sécurité des approvisionnements. Les historiques de l'énergie française, dont GDF (gaz), le pétrolier TOTAL, EDF (électricité) débattront de ce sujet récurrent dans les stratégies des pays consommateurs, à un moment où se pose également la question de la sécurité de l'offre pour les fournisseurs. D'autre part, les infrastructures gazières et leur développement seront au centre de la troisième journée des travaux de ce congrès auquel participera aussi le gazier russe Gazprom et l'Agence internationale à l'énergie (AIE), ainsi que le Commissaire européen chargé de l'énergie, M. Andris Piebalgs, ou encore l'ancien chancelier allemand, M. Gerhard Schröder, en tant que représentant de Nord Stream AG. Enfin, concernant les débats d'ateliers, ils porteront essentiellement sur les risques géopolitiques avec la perspective d'une forte croissance de la consommation mondiale de gaz, et la concurrence que se livrent les grands marchés pour accéder aux ressources gazières qui exercent inévitablement une pression sur les prix du gaz. D'autres axes seront soumis aux débats qui se pencheront en dernier lieu sur les perspectives d'une unification des politiques énergétiques en Europe où l'on reproche à certains pays, notamment à la France, de miser sur "le nationalisme énergétique".