Les prix pratiqués dans ce marché, pourtant réputé «marché des pauvres» donnent le vertige au plus nanti des citoyens. Les prix pratiqués dans ce marché, pourtant réputé «marché des pauvres» donnent le vertige au plus nanti des citoyens. Au premier de ce mois sacré, la cherté des légumes et autres viandes est le premier sujet de conversation des Algérois. Les prix continuent à suivre une courbe exponentielle. Il y avait une très forte affluence, ce jeudi, au marché de Bab El-Oued. La foule, composée dans sa grande majorité de ménagères, se bouscule pour «admirer» les fruits et légumes exposés devant les étals des commerçants. L'anxiété se lit sur les visages des citoyens devant la cherté des produits proposés. «Aussi paradoxal que cela puisse paraître ce pays est pauvre. Pauvre en gestionnaires, pauvre en visionnaires, pauvre en imagination, pauvre en probité, pauvre en justice, pauvre en liberté...pauvre en tout… sauf en pétrole», constate un père de famille. Le prix de la pomme de terre continue de caracoler, pendant ce premier jour de Ramadan, à des sommets plus que vertigineux, atteignant par endroits jusqu'à 70 DA le kilogramme. Malgré les professions de foi des pouvoirs publics, qui ont promis de mettre les bouchées doubles, pour assurer l'approvisionnement régulier des marchés locaux en produits alimentaires, «il y a un manque flagrant de certains produits», commente un autre père de famille. Propos vite démentis, par un vendeur qui précise que cette année, le mois sacré coïncide avec une période d'intersaisons marquée par l'absence de certains produits. Les prix pratiqués dans ce marché, pourtant réputé «marché des pauvres» donnent le vertige au plus nanti des citoyens. La carotte : 70 DA le kg. Idem pour la courgette, les haricots verts, les piments, alors que la salade se négocie autour de 80 DA le kg. Etrangement, la tomate, produit très utilisé pendant ce mois sacré, se négocie entre 30 et 35 DA le kg. Pour ce qui est des fruits de saison (raisin, pastèque et autres melon), leurs prix sont plus ou moins abordables pour les citoyens. Par ailleurs, le prix du poulet a connu, lui aussi, une envolée. Son prix varie entre 220 et 240 DA le kg. Pourtant, rien ne justifie la cherté des fruits et légumes. Sur le marché de gros, on assure que les prix pratiqués sur l'ensemble des produits de grande consommation pendant cette période : tomates, oignons, pommes de terre, carottes, persil, coriandre, pommes, bananes, oranges, raisin… sont abordables. Pourquoi alors cette flambée ? A en croire Mohammed S., chargé du marché de gros, la montée en flèche des prix est la conséquence directe de la politique d'entente entre les petits marchands au sein des marchés municipaux. Et cela est devenu possible en l'absence totale des brigades de contrôle qui sont les seules à pouvoir mettre en échec ces agissements illégaux, nous a-t-il déclaré. «Où que vous allez pour vous approvisionner en fruits et légumes, à l'exception des quartiers très populaires, vous trouverez un alignement des prix pour tous les produits. Et ce n'est pas un hasard. Tout simplement une entente entre les vendeurs, de façon à ne laisser aucun choix au consommateur même si ce dernier fait le tour de tous les marchands», a-t-il précisé. Il assure qu'il n'y a aucun rapport entre cette envolée et une quelconque rareté de ces produits. Au contraire, il affirme que l'offre en fruits et légumes sera largement satisfaite durant le mois de Ramadan pour répondre à la demande des Algérois. «Le Ramadan arrive cette année dans une saison où presque tous les fruits et légumes existent en abondance et où le climat est clément. Il n'y a pas de gel ni de pluie qui pourraient endommager les récoltes», a-t-il assuré. En revanche, les vendeurs imputent cette hausse aux grossistes qui vendent aux prix forts leurs produits. «On ne fait qu'aligner nos prix sur ceux des grossistes avec une petite marge, puisqu'il faut bien gagner sa vie», se défend un vendeur. Un autre assure que l'achat au marché de gros est de plus en plus dissuasif, en raison des prix pratiqués. «L'idéal serait de s'approvisionner directement chez des agriculteurs, mais c'est quasiment impossible», a-t-il déclaré. Le portefeuille de la ménagère va certainement ressentir cette hausse coïncidant cette année avec la rentrée scolaire. Enfin, seul point positif, c'est la disponibilité de l'ensemble des produits en quantités suffisantes, même si la première semaine du mois sacré risque de connaître une forte pression de la demande qui pourrait encore accentuer la hausse des prix. Au premier de ce mois sacré, la cherté des légumes et autres viandes est le premier sujet de conversation des Algérois. Les prix continuent à suivre une courbe exponentielle. Il y avait une très forte affluence, ce jeudi, au marché de Bab El-Oued. La foule, composée dans sa grande majorité de ménagères, se bouscule pour «admirer» les fruits et légumes exposés devant les étals des commerçants. L'anxiété se lit sur les visages des citoyens devant la cherté des produits proposés. «Aussi paradoxal que cela puisse paraître ce pays est pauvre. Pauvre en gestionnaires, pauvre en visionnaires, pauvre en imagination, pauvre en probité, pauvre en justice, pauvre en liberté...pauvre en tout… sauf en pétrole», constate un père de famille. Le prix de la pomme de terre continue de caracoler, pendant ce premier jour de Ramadan, à des sommets plus que vertigineux, atteignant par endroits jusqu'à 70 DA le kilogramme. Malgré les professions de foi des pouvoirs publics, qui ont promis de mettre les bouchées doubles, pour assurer l'approvisionnement régulier des marchés locaux en produits alimentaires, «il y a un manque flagrant de certains produits», commente un autre père de famille. Propos vite démentis, par un vendeur qui précise que cette année, le mois sacré coïncide avec une période d'intersaisons marquée par l'absence de certains produits. Les prix pratiqués dans ce marché, pourtant réputé «marché des pauvres» donnent le vertige au plus nanti des citoyens. La carotte : 70 DA le kg. Idem pour la courgette, les haricots verts, les piments, alors que la salade se négocie autour de 80 DA le kg. Etrangement, la tomate, produit très utilisé pendant ce mois sacré, se négocie entre 30 et 35 DA le kg. Pour ce qui est des fruits de saison (raisin, pastèque et autres melon), leurs prix sont plus ou moins abordables pour les citoyens. Par ailleurs, le prix du poulet a connu, lui aussi, une envolée. Son prix varie entre 220 et 240 DA le kg. Pourtant, rien ne justifie la cherté des fruits et légumes. Sur le marché de gros, on assure que les prix pratiqués sur l'ensemble des produits de grande consommation pendant cette période : tomates, oignons, pommes de terre, carottes, persil, coriandre, pommes, bananes, oranges, raisin… sont abordables. Pourquoi alors cette flambée ? A en croire Mohammed S., chargé du marché de gros, la montée en flèche des prix est la conséquence directe de la politique d'entente entre les petits marchands au sein des marchés municipaux. Et cela est devenu possible en l'absence totale des brigades de contrôle qui sont les seules à pouvoir mettre en échec ces agissements illégaux, nous a-t-il déclaré. «Où que vous allez pour vous approvisionner en fruits et légumes, à l'exception des quartiers très populaires, vous trouverez un alignement des prix pour tous les produits. Et ce n'est pas un hasard. Tout simplement une entente entre les vendeurs, de façon à ne laisser aucun choix au consommateur même si ce dernier fait le tour de tous les marchands», a-t-il précisé. Il assure qu'il n'y a aucun rapport entre cette envolée et une quelconque rareté de ces produits. Au contraire, il affirme que l'offre en fruits et légumes sera largement satisfaite durant le mois de Ramadan pour répondre à la demande des Algérois. «Le Ramadan arrive cette année dans une saison où presque tous les fruits et légumes existent en abondance et où le climat est clément. Il n'y a pas de gel ni de pluie qui pourraient endommager les récoltes», a-t-il assuré. En revanche, les vendeurs imputent cette hausse aux grossistes qui vendent aux prix forts leurs produits. «On ne fait qu'aligner nos prix sur ceux des grossistes avec une petite marge, puisqu'il faut bien gagner sa vie», se défend un vendeur. Un autre assure que l'achat au marché de gros est de plus en plus dissuasif, en raison des prix pratiqués. «L'idéal serait de s'approvisionner directement chez des agriculteurs, mais c'est quasiment impossible», a-t-il déclaré. Le portefeuille de la ménagère va certainement ressentir cette hausse coïncidant cette année avec la rentrée scolaire. Enfin, seul point positif, c'est la disponibilité de l'ensemble des produits en quantités suffisantes, même si la première semaine du mois sacré risque de connaître une forte pression de la demande qui pourrait encore accentuer la hausse des prix.