Le Président Bouteflika a auditionné la ministre de la Culture, Khalida Toumi, qui lui a fait part de plusieurs axes de travail que son département a engagés ainsi que des réalisations enregistrées au plan des infrastructures. Le Président Bouteflika a auditionné la ministre de la Culture, Khalida Toumi, qui lui a fait part de plusieurs axes de travail que son département a engagés ainsi que des réalisations enregistrées au plan des infrastructures. A la fin de l'évaluation du secteur, le Président Bouteflika a réitéré à la ministre son grand intérêt et l'importance qu'il accorde à la culture, qu'il a qualifiée de «stratégique et de moteur du développement». Il a souligné que la dynamique de développement imprégnée au secteur de la culture se poursuivra dans le cadre d'une vision prospective visant à consolider les résultats et les acquis obtenus, à combler les déficits encore existants et à offrir les conditions objectives d'un développement harmonieux et durable. Le Président Bouteflika, qui a également soutenu que la réappropriation de notre histoire passe par des mesures de préservation, de sauvegarde, de protection, de restauration et de mise en valeur des richesses culturelles diverses et multiples, n'en pense pas moins que celui-ci constitue un axe essentiel de travail «incombant à l'Etat, aux collectivités locales et à la société civile». Selon Khalida Toumi, qui a fait un large exposé de son secteur, le budget de fonctionnement a connu une évolution, à partir de 2004, avec une augmentation sensible, passant de 2,25 milliards de DA à 4,27 milliards de DA en 2006, soit une remarquable augmentation de 98%, tandis que le budget d'équipement est passé de 227 opérations pour une autorisation de programme de 6,8 milliards de DA en 2002 à 827 opérations pour une autorisation de programme de 37,5 milliards en 2007. Elle a notamment fait part au Président Bouteflika des grands axes du programme de développement du secteur et les évolutions enregistrées dans ce domaine qui se caractérisent par le parachèvement du dispositif réglementaire de la loi relative à la protection du patrimoine culturel qui a été mené à son terme et qui permet une prise en charge efficiente, conforme aux normes de protection et de mise en valeur du patrimoine culturel, la création de 3 secteurs sauvegardés, de 3 parcs culturels, d'une banque de données du patrimoine immatériel, le classement de plusieurs dizaines de sites et monuments, sont autant d'exemples qui illustrent l'importance des mesures de protection prises en faveur du patrimoine culturel. Le domaine des musées bénéficie à lui seul d'une politique de prise en charge spécifique, qui prévoit leur mise à niveau, l'enrichissement de leurs collections, la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, la création d'un réseau de musées à travers le territoire national, notamment le musée maritime, le musée d'art moderne et contemporain, le musée de la miniature, de l'enluminure et la calligraphie, le musée de l'art africain, le musée de la ségrégation coloniale… Quant au programme de restauration et de mise en valeur des monuments et sites historiques en cours de réalisation, il concerne 236 opérations pour un montant de près de 10 milliards de DA. Ce programme concerne particulièrement la restauration des grands ensembles monumentaux, tels que la citadelle d'Alger, les palais des Beys d'Oran et de Constantine, les villas Abdelatif, Mahieddine, la zaouia Tidjania et les parcs nationaux du Tassili et de l'Ahaggar. Le secteur de la cinématographie connaît un début de redressement avec la création du Centre national de la cinématographique et de l'audiovisuel (CNCA), et la récupération du matériel cinématographique mis à la disposition des réalisateurs et producteurs algériens en tant que contribution en nature de l'Etat, en plus des aides directes et mesures incitatives accordées au titre du Fonds d'aide à la création cinématographique. La promulgation prochaine d'un dispositif juridique sur la cinématographie devant reconfigurer le secteur et la restauration de près de 120 salles de cinéma ainsi que le renforcement du parc de ciné-bus devront favoriser une relance certaine de ce secteur. Sur un autre plan, le ministère de la Culture s'efforce de procéder à la récupération de la mémoire filmique entreposée dans les laboratoires étrangers et la construction d'une infrastructure adaptée pour la conservation des négatifs. Les actions menées dans ce sens en matière d'infrastructure, d'organisation et de programmation ont permis la relance effective de l'activité culturelle exprimée en nombre sans cesse croissant de manifestations littéraires et artistiques. Les grands projets culturels en voie d'être lancés vont de la Citadelle d'Alger et de la salle Atlas, qui appellent une restauration importante pour la première et une rénovation pour la seconde, au musée Racim dédié aux arts typiquement musulmans et enfin au Musée maritime d'Alger qui témoignera du passé précolonial de la capitale. A la fin de l'évaluation du secteur, le Président Bouteflika a réitéré à la ministre son grand intérêt et l'importance qu'il accorde à la culture, qu'il a qualifiée de «stratégique et de moteur du développement». Il a souligné que la dynamique de développement imprégnée au secteur de la culture se poursuivra dans le cadre d'une vision prospective visant à consolider les résultats et les acquis obtenus, à combler les déficits encore existants et à offrir les conditions objectives d'un développement harmonieux et durable. Le Président Bouteflika, qui a également soutenu que la réappropriation de notre histoire passe par des mesures de préservation, de sauvegarde, de protection, de restauration et de mise en valeur des richesses culturelles diverses et multiples, n'en pense pas moins que celui-ci constitue un axe essentiel de travail «incombant à l'Etat, aux collectivités locales et à la société civile». Selon Khalida Toumi, qui a fait un large exposé de son secteur, le budget de fonctionnement a connu une évolution, à partir de 2004, avec une augmentation sensible, passant de 2,25 milliards de DA à 4,27 milliards de DA en 2006, soit une remarquable augmentation de 98%, tandis que le budget d'équipement est passé de 227 opérations pour une autorisation de programme de 6,8 milliards de DA en 2002 à 827 opérations pour une autorisation de programme de 37,5 milliards en 2007. Elle a notamment fait part au Président Bouteflika des grands axes du programme de développement du secteur et les évolutions enregistrées dans ce domaine qui se caractérisent par le parachèvement du dispositif réglementaire de la loi relative à la protection du patrimoine culturel qui a été mené à son terme et qui permet une prise en charge efficiente, conforme aux normes de protection et de mise en valeur du patrimoine culturel, la création de 3 secteurs sauvegardés, de 3 parcs culturels, d'une banque de données du patrimoine immatériel, le classement de plusieurs dizaines de sites et monuments, sont autant d'exemples qui illustrent l'importance des mesures de protection prises en faveur du patrimoine culturel. Le domaine des musées bénéficie à lui seul d'une politique de prise en charge spécifique, qui prévoit leur mise à niveau, l'enrichissement de leurs collections, la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, la création d'un réseau de musées à travers le territoire national, notamment le musée maritime, le musée d'art moderne et contemporain, le musée de la miniature, de l'enluminure et la calligraphie, le musée de l'art africain, le musée de la ségrégation coloniale… Quant au programme de restauration et de mise en valeur des monuments et sites historiques en cours de réalisation, il concerne 236 opérations pour un montant de près de 10 milliards de DA. Ce programme concerne particulièrement la restauration des grands ensembles monumentaux, tels que la citadelle d'Alger, les palais des Beys d'Oran et de Constantine, les villas Abdelatif, Mahieddine, la zaouia Tidjania et les parcs nationaux du Tassili et de l'Ahaggar. Le secteur de la cinématographie connaît un début de redressement avec la création du Centre national de la cinématographique et de l'audiovisuel (CNCA), et la récupération du matériel cinématographique mis à la disposition des réalisateurs et producteurs algériens en tant que contribution en nature de l'Etat, en plus des aides directes et mesures incitatives accordées au titre du Fonds d'aide à la création cinématographique. La promulgation prochaine d'un dispositif juridique sur la cinématographie devant reconfigurer le secteur et la restauration de près de 120 salles de cinéma ainsi que le renforcement du parc de ciné-bus devront favoriser une relance certaine de ce secteur. Sur un autre plan, le ministère de la Culture s'efforce de procéder à la récupération de la mémoire filmique entreposée dans les laboratoires étrangers et la construction d'une infrastructure adaptée pour la conservation des négatifs. Les actions menées dans ce sens en matière d'infrastructure, d'organisation et de programmation ont permis la relance effective de l'activité culturelle exprimée en nombre sans cesse croissant de manifestations littéraires et artistiques. Les grands projets culturels en voie d'être lancés vont de la Citadelle d'Alger et de la salle Atlas, qui appellent une restauration importante pour la première et une rénovation pour la seconde, au musée Racim dédié aux arts typiquement musulmans et enfin au Musée maritime d'Alger qui témoignera du passé précolonial de la capitale.