La ministre de la Culture a fait la comparaison de l'état des lieux culturels entre 1999 et aujourd'hui... «Bouteflika est une chance pour l'Algérie, les pays arabes, l'Afrique et toute la Méditerranée», a déclaré la ministre de la Culture Khalida Toumi, samedi après-midi, à la faveur d'une conférence, organisée au siège du journal Akhbar El Youm par le club «Les amis du Président», placée sous le générique: «De la décennie du feu, à la décennie de la lumière». Une étape féconde que la ministre de la Culture jugera marquée par beaucoup de réalisations grâce au premier parrain de la culture dans le pays, le Président de la République. Dans le cadre du programme de soutien au candidat à la présidentielle, Khalida Toumi, en s'adressant aux jeunes dans la salle fera remarquer qu'il n'y a pas pire pour une ministre de la Culture que d'avoir un président inculte, arguant toute l'étendue du savoir qui caractérise Bouteflika. «Je ne connais personne d'autre que lui dans le milieu politique qui a sa culture...Un militant aussi n'oublie jamais celui qui l'a ramené..Je ne peux oublier sinon je serais une traître à mon pays. Tout comme je pardonne mais n'oublie pas car la mémoire est la torche de l'avenir..» a-t-elle affirmé. Khalida Toumi qui évoqua l'évolution de l'état de la culture en Algérie depuis l'investiture de Bouteflika en 1999 jusqu'à aujourd'hui, a dit que Bouteflika a trouvé en 1999, un pays infréquentable sur le plan international, aussi un peuple qui ne rêvait que de paix et de sécurité, on ne parlait ni de cinéma ni de patrimoine ou de musique, aujourd'hui, il aspire à plus de festivals, à s'amuser...Elle en donne, pour preuve, l'état d'avancement des choses, le budget de fonctionnement du ministère de la Culture et de la Communication (avant d'être scindé en deux départements Ndlr) qui était de 3,9 millairds de dinars, avec moins de 1,5 milliard de dinars en 1999 pour la culture. On est passé aujourd'hui à 14,5 milliards de dinars cette année. De quatre festivals non institutionnalisés en 1999, on est passé à 106, entre 23 nationaux, 21 internationaux et 62 locaux. «De quatre musées nationaux datant de la colonisation, Bouteflika en a rajouté, entre autres, deux, celui des arts modernes et celui de la miniature. Il a de plus trouvé une loi sur le patrimoine inapplicable qu'il a fallu réajuster...» De 16 on est passé à 33 Maisons de la culture, avec cinq qui vont être achevées et neuf autres d'ici 2011 et il restera plus que celle d'Alger. Autrement, chaque wilaya aura sa Maison de la culture tout comme sa bibliothèque sans oublier une grande bibliothèque dans chaque chef-lieu de wilaya. Idem pour le théâtre. Sur le plan de la littérature, Khalida Toumi citera le nombre record de livres édités cette année, ou encore dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe 2007», sans oublier les 820 d'auteurs algériens publiés cette année, plus les 200 entrant dans le cadre d'El Qods «capitale de la culture arabe» et auquel l'Algérie prendra part en le célébrant cette manifestation, ici, à compter du 14 mars. Aussi le nombre de bibliothèques atteindra les 1 541 d'ici 2014, annoncera-t-elle. Le Centre national du livre inexistant à l'époque, sera «l'outil de subvention et d'aide à l' édition en Algérie via des ateliers d'écriture, par exemple comme cela se fait, notamment aux USA et en France». Khalida Toumi a dit que le fonds d'aide à la création littéraire artistique émane de l'initiative du Président de la République, en 1999. Diminuer des traumatismes et séquelles psychologique subis par tout le peuple algérien, passe par l'instauration d'une politique culturelle réfléchie selon Mme. Toumi, c'est pourquoi, dit-elle «les festivals en Algérie s'adressent avant tout aux Algériens, non pas aux étrangers, ils sont tournés vers l'intérieur. 12 autres festivals vont d'ailleurs être statués aujourd'hui au gouvernement.» Evoquant les grands chantiers culturels du Président, Khalida Toumi citera la construction de la bibliothèque arabo-latino-amércaine dont le chargé d'études n'est autre que le grand architecte brésilien Oscar Nemeyer, aussi l'institut arabe d'archéologie qui sera à Tipaza, la construction d'une grande salle polyvalente, plus grande que le Zenith qui contiendra 12.000 places, à Ouled Fayet, l'opéra d'Alger sans oublier la délocalisation de la Bibliothèque nationale qui aura un nouveau siège et une plus grande superficie, à la hauteur des ambitions de Abdelaziz Bouteflika. Evoquant le cinéma, le secteur qui en a pâti le plus, dit-elle, Mme Toumi citera à plusieurs reprises le nom de Lyès Salem et son film Mascarades, aux nombreuses récompenses, et celui de l'auteur du court métrage Khti, Yanis Koussim, preuve du renouveau du cinéma algérien, tout en insistant sur le plan formation des jeunes Algériens aux métiers de cinéma, notamment par le biais de l'association l'Arpa, sans oublier, la gestion des copies des films qui siègent désormais à la BN et la restitution des salles de cinéma pour leur restauration afin de les remettre plus tard aux spécialistes et aux jeunes qualifiés dans ce domaine. Aussi elle, avança de nouvelles révélations: Après Mostefa Benboulaïd, le prochain martyr qui sera porté à l'écran sera Ahmed Zabana, 13 scénarios ont été, en outre, avalisés par la commission de lecture que préside Ahmed Bedjaoui dont un qualifié de «chef- d'oeuvre». Il s'agit du prochain film de Rachid Bouchareb ayant trait à la communauté émigrée ayant pris part à la lutte de Libration nationale en mai 1945. Aussi, un réalisateur italien viendra tourner au moins de mai (Le premier homme de Gianni Amélio, Ndlr) et installer des studios en Algérie, chose impensable durant la tragédie nationale. Outre Tlemcen, capitale de la culture islamique, cette année, Khalida Toumi n'omettra pas d'évoquer la grande messe africaine que notre pays abritera, du 5 au 20 juillet prochain, (le Festival panafricain). Elle relèvera que l'ouverture sera grandiose à travers un grand show chorégraphique signé Kamel Ouali qui a accepté de venir en septembre dernier, tout comme la soirée de clôture qui sera signé Boulegraâ, un danseur-étoile algérien qui évolue en Europe. L'Algérie qui s'ouvre de plus en plus au privé permettra aussi au secteur privé d'investir de pus en plus dans la culture de manière à assurer une diminution des impôts aux gestionnaires culturels. «C'est Bouteflika lui-même qui souhaite que le budget de la culture atteigne les 1% comme stipulé dans la charte de l'Unesco! Nous l'atteindrons d'ici 2011 grâce aux différents projets du président.»
