Après l'avoir expérimenté une année durant, le nouveau Système de gestion des dossiers judiciaires (SGDJ) est enfin opérationnel. Après l'avoir expérimenté une année durant, le nouveau Système de gestion des dossiers judiciaires (SGDJ) est enfin opérationnel. Dernière étape de cette opération, il sera procédé aujourd'hui, au lancement officiel de ce système au niveau du Conseil d'Etat, qui constitue le dernier maillon de la chaîne d'expérimentation nationale, voire la consécration d'un long processus de modernisation des services judiciaires. "Ce nouveau système sera effectif dès lors que les magistrats et autres auxiliaires de justice, notamment les divisionnaires greffiers, s'adaptent et convertissent leur activité en un nouveau rythme, de nouvelles méthodes et de nouveaux repères de travail", a estimé hier, Rachid Mahieddine, directeur de la modernisation au ministère de la Justice, en marge d'un séminaire organisé à la résidence des Magistrats à Alger, afin de vulgariser le réseau sectoriel de gestion informatique des dossiers judiciaires au niveau du Conseil d'Etat, dont la présidente Mme Henni était présente à cette rencontre. Avant, c'était à la Cour suprême en date du 27 mars dernier, d'être raccordée à ce système qui, selon le ministère de la Justice, consiste en un système informatique inédit qui permet au justiciable de suivre son affaire jusqu'à la tombée du verdict. Aussi, relie-t-il les 36 cours et les 193 établissements judiciaires, la Cour suprême et les services de l'Administration centrale, à travers un réseau des plus sécurisés et performants, dont une légère simulation a été faite hier, à l'occasion du séminaire. En termes de sécurité, le directeur de la modernisation au sein du ministère de la Justice a indiqué que «le système est parfaitement sécurisé puisque hébergé au sein même du ministère de tutelle». Selon Mahieddine, le Système de gestion des dossiers judiciaires (SGDJ) vise à optimiser l'économie de temps et épargner les justiciables des déplacements, mais aussi faciliter l'accès aux dossiers et mettre en place une interopérabilité entre les différentes instances judiciaires à travers le pays, au profit d'une meilleure célérité dans le traitement, donc le délai sera écourté, en plus de la disponibilité et de l'instantanéité des informations, ce qui facilitera davantage le travail des magistrats, greffiers et autres auxiliaires, et de là laisser place à une justice de qualité. Hormis l'aspect purement technique que revêt cette entreprise, qui préconise à la fois précision, célérité et qualité, elle dégage les prémices d'une réelle politique de gestion et de performance qui empreint de crédibilité la démarche globale de réforme de la justice initiée par notre pays. S'agissant des systèmes informatiques, le secteur de la justice n'en est pas à son premier, puisque des logiciels ont déjà été mis sur pied, tels la gestion de la population pénale, la gestion de la revue des casiers judiciaires, l'archive historique, les mandats d'arrêts et autres services aussi innovateurs les uns que les autres. Dernière étape de cette opération, il sera procédé aujourd'hui, au lancement officiel de ce système au niveau du Conseil d'Etat, qui constitue le dernier maillon de la chaîne d'expérimentation nationale, voire la consécration d'un long processus de modernisation des services judiciaires. "Ce nouveau système sera effectif dès lors que les magistrats et autres auxiliaires de justice, notamment les divisionnaires greffiers, s'adaptent et convertissent leur activité en un nouveau rythme, de nouvelles méthodes et de nouveaux repères de travail", a estimé hier, Rachid Mahieddine, directeur de la modernisation au ministère de la Justice, en marge d'un séminaire organisé à la résidence des Magistrats à Alger, afin de vulgariser le réseau sectoriel de gestion informatique des dossiers judiciaires au niveau du Conseil d'Etat, dont la présidente Mme Henni était présente à cette rencontre. Avant, c'était à la Cour suprême en date du 27 mars dernier, d'être raccordée à ce système qui, selon le ministère de la Justice, consiste en un système informatique inédit qui permet au justiciable de suivre son affaire jusqu'à la tombée du verdict. Aussi, relie-t-il les 36 cours et les 193 établissements judiciaires, la Cour suprême et les services de l'Administration centrale, à travers un réseau des plus sécurisés et performants, dont une légère simulation a été faite hier, à l'occasion du séminaire. En termes de sécurité, le directeur de la modernisation au sein du ministère de la Justice a indiqué que «le système est parfaitement sécurisé puisque hébergé au sein même du ministère de tutelle». Selon Mahieddine, le Système de gestion des dossiers judiciaires (SGDJ) vise à optimiser l'économie de temps et épargner les justiciables des déplacements, mais aussi faciliter l'accès aux dossiers et mettre en place une interopérabilité entre les différentes instances judiciaires à travers le pays, au profit d'une meilleure célérité dans le traitement, donc le délai sera écourté, en plus de la disponibilité et de l'instantanéité des informations, ce qui facilitera davantage le travail des magistrats, greffiers et autres auxiliaires, et de là laisser place à une justice de qualité. Hormis l'aspect purement technique que revêt cette entreprise, qui préconise à la fois précision, célérité et qualité, elle dégage les prémices d'une réelle politique de gestion et de performance qui empreint de crédibilité la démarche globale de réforme de la justice initiée par notre pays. S'agissant des systèmes informatiques, le secteur de la justice n'en est pas à son premier, puisque des logiciels ont déjà été mis sur pied, tels la gestion de la population pénale, la gestion de la revue des casiers judiciaires, l'archive historique, les mandats d'arrêts et autres services aussi innovateurs les uns que les autres.