C'est à Paris, à l'issue d'une rencontre avec son homologue français, que le ministre a rendu publique cette information précisant que Hassan Hattab, fondateur du GSPC en 1998, s'est rendu aux autorités algériennes fin septembre. «Nous le considérons comme un repenti», a déclaré le ministre algérien, sans toutefois exclure son jugement par les instances judiciaires à propos d'une multitude de dossiers judiciaires par lesquels il est concerné. Il viendra s'ajouter aux plus de 2.000 terroristes libérés de prison en vertu de la charte pour la réconciliation nationale et aux 300 éléments armés qui se sont rendus. La reddition de ce sinistre terroriste connu sous le nom de Abou Hamza a été annoncée par le quotidien arabophone Echourouk. Il est à rappeler qu'en mars dernier, ce terroriste a fait l'objet d'une condamnation à la peine capitale par contumace par la cour d'assises de Batna. 27 autres terroristes dont Amar Laouar, alias Mokhtar Belmokhtar (émir du Sud) ont été condamnés à la même peine pour constitution de groupes terroristes armés, atteinte à l'intégrité de l'Etat, assassinat avec préméditation, incendie volontaire et vol et port d'armes prohibées. C'est, selon d'innombrables observateurs, cette sentence ainsi que le mouvement de dissidence au sein de son groupe, qui l'ont conduit à effectuer sa reddition. Après avoir été déchu par les siens, il tenta des négociations avec les services de sécurité, mais en vain. Pour rappel, Hassan Hattab avait été évincé du GSPC en 2004 par l'actuel émir Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossâab Abdelouadoud. Hassan Hattab, dont trois frères et un neveu ont été tués au maquis, avait fondé le GSPC en faisant scission avec le Groupe islamique armé (GIA) pour se désolidariser des massacres de civils que ce dernier commettait et pour concentrer ses attaques sur des cibles policières et militaires. Selon certains titres de presse, Hassan Hattab, ancien émir du GSPC a été arrêté a Hussein-Dey par les services de sécurité alors qu'il tentait de rendre visite à de vielles connaissances. Le quotidi en arabophone Al Hayat affirme que Hattab a été arrêté lors d'un dîner de Ramadan organisé avec plusieurs anciens membres des groupes terroristes qui ont bénéficié des lois sur la repentance. Leur arrestation serait liée à l'enquête sur d'anciens maquisards qui seraient impliqués dans le soutien logistique ou le recrutement pour le compte de Qaïdat al-Jihad au Maghreb Islamique (QJMI), la nouvelle appellation du GSPC. Cette reddition devrait permettre à Hassan Hattab de bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation et par conséquent, signifierait aussi la reddition de la centaine d'éléments armés qui lui sont restés fidèles après son éviction de la tête du mouvement, en août 2003, par l'émir Abdelmalek Droudkel. On lui imputa, entre autres, l'assassinat de Kasdi Merbah en 1993. C'est en 1992 que Hassan Hattab rejoint le Groupe islamique armé (GIA), après l'annulation des élections remportées par le Front islamique du salut (FIS). En 1997, les massacres des civils par le GIA dans la Mitidja et à l'Ouest du pays provoquent la première scission au sein de la rébellion armée. L'Armée islamique du salut (AIS), le bras armé du FIS, dépose les armes en 2000. Hassan Hattab, lui, quitte le GIA et crée le GSPC avec un mot d'ordre : «ni trêve ni négociation». Selon des analystes algériens du terrorisme, Hassan Hattab aurait tenté de faire barrage au ralliement du GSPC à Al Qaïda. C'est sous la houlette de Belmokhtar, émir de la zone du Sud que le GSPC s'est rallié à Al Qaïda d'Oussama Ben Laden en septembre 2006. Belmokhtar tentera, en vain, d'unifier, sous son règne, les mouvements islamistes du Nord et du sahel. Mokhtar Belmokhtar, faut-il le souligner, a été le seul émir terroriste algérien reconnu par Al Qaïda, avant que celle-ci n'annonce le ralliement de l'ensemble du GSPC. Hassan Hattab a rejoint le GIA en 1994. Al Charif Qossemi, le chef du GIA, lui a confié le commandement de «Katiba Al Fath» puis il a reçu la charge du groupe «Katiba Jound Al iitissam» avant de se faire nommer chef de la « deuxième région» située à l'est de la capitale. Parmi les attaques attribuées à Hattab, on compte l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Kasdi Merbah, tombé dans une embuscade en 1993 dans la région de Beni Merad. Officiellement, le GSPC a été créé le 14 septembre 1998. Plusieurs membres éminents étaient candidats pour prendre le commandement, tels Abdel Aziz Abi (alias Akacha el Para) tué en 2004, Amari Saïfi (alias Abdelrazzak el Para), en détention actuellement. C'est à Paris, à l'issue d'une rencontre avec son homologue français, que le ministre a rendu publique cette information précisant que Hassan Hattab, fondateur du GSPC en 1998, s'est rendu aux autorités algériennes fin septembre. «Nous le considérons comme un repenti», a déclaré le ministre algérien, sans toutefois exclure son jugement par les instances judiciaires à propos d'une multitude de dossiers judiciaires par lesquels il est concerné. Il viendra s'ajouter aux plus de 2.000 terroristes libérés de prison en vertu de la charte pour la réconciliation nationale et aux 300 éléments armés qui se sont rendus. La reddition de ce sinistre terroriste connu sous le nom de Abou Hamza a été annoncée par le quotidien arabophone Echourouk. Il est à rappeler qu'en mars dernier, ce terroriste a fait l'objet d'une condamnation à la peine capitale par contumace par la cour d'assises de Batna. 27 autres terroristes dont Amar Laouar, alias Mokhtar Belmokhtar (émir du Sud) ont été condamnés à la même peine pour constitution de groupes terroristes armés, atteinte à l'intégrité de l'Etat, assassinat avec préméditation, incendie volontaire et vol et port d'armes prohibées. C'est, selon d'innombrables observateurs, cette sentence ainsi que le mouvement de dissidence au sein de son groupe, qui l'ont conduit à effectuer sa reddition. Après avoir été déchu par les siens, il tenta des négociations avec les services de sécurité, mais en vain. Pour rappel, Hassan Hattab avait été évincé du GSPC en 2004 par l'actuel émir Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossâab Abdelouadoud. Hassan Hattab, dont trois frères et un neveu ont été tués au maquis, avait fondé le GSPC en faisant scission avec le Groupe islamique armé (GIA) pour se désolidariser des massacres de civils que ce dernier commettait et pour concentrer ses attaques sur des cibles policières et militaires. Selon certains titres de presse, Hassan Hattab, ancien émir du GSPC a été arrêté a Hussein-Dey par les services de sécurité alors qu'il tentait de rendre visite à de vielles connaissances. Le quotidi en arabophone Al Hayat affirme que Hattab a été arrêté lors d'un dîner de Ramadan organisé avec plusieurs anciens membres des groupes terroristes qui ont bénéficié des lois sur la repentance. Leur arrestation serait liée à l'enquête sur d'anciens maquisards qui seraient impliqués dans le soutien logistique ou le recrutement pour le compte de Qaïdat al-Jihad au Maghreb Islamique (QJMI), la nouvelle appellation du GSPC. Cette reddition devrait permettre à Hassan Hattab de bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation et par conséquent, signifierait aussi la reddition de la centaine d'éléments armés qui lui sont restés fidèles après son éviction de la tête du mouvement, en août 2003, par l'émir Abdelmalek Droudkel. On lui imputa, entre autres, l'assassinat de Kasdi Merbah en 1993. C'est en 1992 que Hassan Hattab rejoint le Groupe islamique armé (GIA), après l'annulation des élections remportées par le Front islamique du salut (FIS). En 1997, les massacres des civils par le GIA dans la Mitidja et à l'Ouest du pays provoquent la première scission au sein de la rébellion armée. L'Armée islamique du salut (AIS), le bras armé du FIS, dépose les armes en 2000. Hassan Hattab, lui, quitte le GIA et crée le GSPC avec un mot d'ordre : «ni trêve ni négociation». Selon des analystes algériens du terrorisme, Hassan Hattab aurait tenté de faire barrage au ralliement du GSPC à Al Qaïda. C'est sous la houlette de Belmokhtar, émir de la zone du Sud que le GSPC s'est rallié à Al Qaïda d'Oussama Ben Laden en septembre 2006. Belmokhtar tentera, en vain, d'unifier, sous son règne, les mouvements islamistes du Nord et du sahel. Mokhtar Belmokhtar, faut-il le souligner, a été le seul émir terroriste algérien reconnu par Al Qaïda, avant que celle-ci n'annonce le ralliement de l'ensemble du GSPC. Hassan Hattab a rejoint le GIA en 1994. Al Charif Qossemi, le chef du GIA, lui a confié le commandement de «Katiba Al Fath» puis il a reçu la charge du groupe «Katiba Jound Al iitissam» avant de se faire nommer chef de la « deuxième région» située à l'est de la capitale. Parmi les attaques attribuées à Hattab, on compte l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Kasdi Merbah, tombé dans une embuscade en 1993 dans la région de Beni Merad. Officiellement, le GSPC a été créé le 14 septembre 1998. Plusieurs membres éminents étaient candidats pour prendre le commandement, tels Abdel Aziz Abi (alias Akacha el Para) tué en 2004, Amari Saïfi (alias Abdelrazzak el Para), en détention actuellement.