Manifestement, le FLN est, une fois de plus, sur une mauvaise pente tant la question des candidatures pour les élections du 29 novembre prochain est en train de raviver et d'exacerber les tensions internes. Manifestement, le FLN est, une fois de plus, sur une mauvaise pente tant la question des candidatures pour les élections du 29 novembre prochain est en train de raviver et d'exacerber les tensions internes. Dans pratiquement toutes les wilayas du pays, une partie importante de militants et de cadres n'hésite pas à exprimer de vive voix son dépit et sa colère. Les contestataires considèrent que l'opération de confection des listes électorales n'obéit à aucune règle objective et, de fait, a été entachée d'irrégularités. Le comble de cette grogne a été atteint lorsque, mercredi dernier, des centaines de militants de Chlef ont fait le déplacement à Alger pour alerter la Centrale sur les magouilles auxquelles, selon eux, se sont adonnés le mouhafedh et ses amis pour écarter des listes électorales des candidats intègres et favorisant leurs proches. Très remontés les militants ont failli investir carrément le siège national du parti pour dire tout haut leur colère et il a fallu l'intervention de quelques sages et l'audience accordée par Amar Saadani, membre du secrétariat exécutif, à leurs représentants, pour calmer un tant soit peu les esprits. En vérité le siège national du vieux parti, à Hydra, est devenu le lieu privilégié de tous les contestataires qui n'hésitent pas à faire des dizaines, voire des centaines de kilomètres pour venir alerter les responsables centraux sur la situation catastrophique engendrée par la question des candidatures. Des militants, dont les dossiers de candidatures ont été rejetés par les commissions locales, viennent se plaindre en nourrissant l'espoir que la direction nationale les rétablisse dans ce qu'ils considèrent comme leurs droits. Agacés par ces problèmes et l'afflux considérable de militants et cadres venant de différentes willayas, les membres du secrétariat exécutif ont préféré fuir cette atmosphère et ont, selon des sources concordantes, élu domicile à l'hôtel Moncada. En somme, c'est un remake du scénario observé lors des législatives du 17 mai dernier. La direction nationale, Abdelaziz Belkhadem en tête, est ainsi fort dépassée par les événements et n'arrive plus à maîtriser la situation. Sinon comment expliquer que les instructions du secrétaire général sont bel et bien foulées au pied au su et au vu de tous. Il en est ainsi, à titre illustratif, de celle exigeant que les têtes de listes pour les APC et APW aient un niveau universitaire. Il n'en fut rien finalement et, pis encore, le FLN est apparu squatté par les «mafias» et les détenteurs de la «chkara» (allusion à l'argent mal acquis) comme le dénoncent désormais ouvertement les militants. Ces «intrus sont les maîtres incontestés du parti et ils privilégient leurs candidats en leur attribuant les premières places sur les listes électorales» explique un ancien cadre du parti avant d'ajouter que «c'est cette situation qui a fait fuir les universitaires». C'est ce qui expliquerait aussi «l'anarchie» qui règne au sein du parti laquelle alimente toutes les colères. Dans pratiquement toutes les wilayas du pays, une partie importante de militants et de cadres n'hésite pas à exprimer de vive voix son dépit et sa colère. Les contestataires considèrent que l'opération de confection des listes électorales n'obéit à aucune règle objective et, de fait, a été entachée d'irrégularités. Le comble de cette grogne a été atteint lorsque, mercredi dernier, des centaines de militants de Chlef ont fait le déplacement à Alger pour alerter la Centrale sur les magouilles auxquelles, selon eux, se sont adonnés le mouhafedh et ses amis pour écarter des listes électorales des candidats intègres et favorisant leurs proches. Très remontés les militants ont failli investir carrément le siège national du parti pour dire tout haut leur colère et il a fallu l'intervention de quelques sages et l'audience accordée par Amar Saadani, membre du secrétariat exécutif, à leurs représentants, pour calmer un tant soit peu les esprits. En vérité le siège national du vieux parti, à Hydra, est devenu le lieu privilégié de tous les contestataires qui n'hésitent pas à faire des dizaines, voire des centaines de kilomètres pour venir alerter les responsables centraux sur la situation catastrophique engendrée par la question des candidatures. Des militants, dont les dossiers de candidatures ont été rejetés par les commissions locales, viennent se plaindre en nourrissant l'espoir que la direction nationale les rétablisse dans ce qu'ils considèrent comme leurs droits. Agacés par ces problèmes et l'afflux considérable de militants et cadres venant de différentes willayas, les membres du secrétariat exécutif ont préféré fuir cette atmosphère et ont, selon des sources concordantes, élu domicile à l'hôtel Moncada. En somme, c'est un remake du scénario observé lors des législatives du 17 mai dernier. La direction nationale, Abdelaziz Belkhadem en tête, est ainsi fort dépassée par les événements et n'arrive plus à maîtriser la situation. Sinon comment expliquer que les instructions du secrétaire général sont bel et bien foulées au pied au su et au vu de tous. Il en est ainsi, à titre illustratif, de celle exigeant que les têtes de listes pour les APC et APW aient un niveau universitaire. Il n'en fut rien finalement et, pis encore, le FLN est apparu squatté par les «mafias» et les détenteurs de la «chkara» (allusion à l'argent mal acquis) comme le dénoncent désormais ouvertement les militants. Ces «intrus sont les maîtres incontestés du parti et ils privilégient leurs candidats en leur attribuant les premières places sur les listes électorales» explique un ancien cadre du parti avant d'ajouter que «c'est cette situation qui a fait fuir les universitaires». C'est ce qui expliquerait aussi «l'anarchie» qui règne au sein du parti laquelle alimente toutes les colères.