Les nouveaux systèmes de paiement électronique dont l'application a débuté en mai 2005 vont connaître une réelle mutation dans les 18 mois à venir. Les nouveaux systèmes de paiement électronique dont l'application a débuté en mai 2005 vont connaître une réelle mutation dans les 18 mois à venir. «C'est une mutation de l'utilisation du support papier vers le paiement électronique», a expliqué M. Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers, lors d'une conférence-débat tenue, hier, au centre de presse d'El Moudjahid, portant sur les évolutions récentes du système financier et bancaire. M. Benkhalfa a assuré alors que "le passage 2008/2009 sera un véritable tournant dans le monde de la monétique en Algérie". Cependant, le délégué général de l'ABEF a insisté sur l'importance que représente l'implication des commerçants dans la généralisation de ce nouveau moyen de paiement. "Si les commerçants marchent avec nous, nous somme sûrs que durant les 15 à 20 mois à venir, nous pourrons atteindre alors le niveau du comportement enregistré dans le secteur de la téléphonie mobile" a argumenté M. Benkhalfa. "Depuis le lancement du système de paiement électronique en mai 2005 jusqu'au 30 septembre 2007, 07 millions d'opérations réalisées via ce moyen de paiement ont été enregistrées" a déclaré M. Benkhalfa. Ce chiffre encourageant a été soutenu par l'achèvement de la réalisation des infrastructures technologiques des paiements et des règlements susceptibles d'inciter les consommateurs à préférer ce moyen de paiement. Par ailleurs, en présence d'une pléiade de spécialistes, experts et professionnels dans le monde de la finance en Algérie, M. Benkhalfa a exposé les récentes évolutions du système bancaire ainsi que les perspectives programmées dans ce domaine. Il a commencé par affirmer que "le paysage bancaire en Algérie est en évolution permanente au niveau de sa croissance", en indiquant que plusieurs efforts sont déployés pour l'amélioration du management bancaire. Sur ce point, M. Benkhalfa a affirmé que pour les deux années à venir, il est programmé la rénovation des fondations commerciales, la réhabilitation des activités bancaires, la diversification des formations bancaires ainsi que la consolidation des partenariats stratégiques et l'intégration et mise en synergie des services bancaires. Evoquant les indices clés du système bancaires algérien, M. Benkhalfa a affirmé que le secteur a enregistré une évolution du taux de ressources collectées estimé à 60% durant les quatre dernières années. Une évolution des ressources globales passant de 2.127 milliards de DA en 2002 à 3.400 milliards de DA en 2006. Une évolution du portefeuille de 50% en 04 ans passant de 1.200 milliards de DA en 2002 à 1.941 milliard de DA en 2006. Un rééquilibrage du portefeuille au profit du secteur privé de l'ordre de 50%. Et enfin, une expansion du financement moyen et long terme de 48% concernant les opérations de financement dépassant les deux ans. A propos du marché des crédits, M. Benkhalfa a affirmé que les efforts consentis dans ce sens, se basent essentiellement sur l'augmentation du rendement des finances bancaires, l'élargissement et la diversification de l'offre de crédit ainsi que la mise en place d'un observatoire de taux d'intérêt et l'installation de la centrale des risques et augmenter leur réactivité. Au registre des nouveaux produits et segment émergent du marché financier, M. Benkhalfa a défini le crédit immobilier, le financement obligataire, le leasing, le financement soutenu et le crédit à la consommation comme étant les nouveaux segments qui se trouvent actuellement en pleine expansion sur le marché. «C'est une mutation de l'utilisation du support papier vers le paiement électronique», a expliqué M. Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers, lors d'une conférence-débat tenue, hier, au centre de presse d'El Moudjahid, portant sur les évolutions récentes du système financier et bancaire. M. Benkhalfa a assuré alors que "le passage 2008/2009 sera un véritable tournant dans le monde de la monétique en Algérie". Cependant, le délégué général de l'ABEF a insisté sur l'importance que représente l'implication des commerçants dans la généralisation de ce nouveau moyen de paiement. "Si les commerçants marchent avec nous, nous somme sûrs que durant les 15 à 20 mois à venir, nous pourrons atteindre alors le niveau du comportement enregistré dans le secteur de la téléphonie mobile" a argumenté M. Benkhalfa. "Depuis le lancement du système de paiement électronique en mai 2005 jusqu'au 30 septembre 2007, 07 millions d'opérations réalisées via ce moyen de paiement ont été enregistrées" a déclaré M. Benkhalfa. Ce chiffre encourageant a été soutenu par l'achèvement de la réalisation des infrastructures technologiques des paiements et des règlements susceptibles d'inciter les consommateurs à préférer ce moyen de paiement. Par ailleurs, en présence d'une pléiade de spécialistes, experts et professionnels dans le monde de la finance en Algérie, M. Benkhalfa a exposé les récentes évolutions du système bancaire ainsi que les perspectives programmées dans ce domaine. Il a commencé par affirmer que "le paysage bancaire en Algérie est en évolution permanente au niveau de sa croissance", en indiquant que plusieurs efforts sont déployés pour l'amélioration du management bancaire. Sur ce point, M. Benkhalfa a affirmé que pour les deux années à venir, il est programmé la rénovation des fondations commerciales, la réhabilitation des activités bancaires, la diversification des formations bancaires ainsi que la consolidation des partenariats stratégiques et l'intégration et mise en synergie des services bancaires. Evoquant les indices clés du système bancaires algérien, M. Benkhalfa a affirmé que le secteur a enregistré une évolution du taux de ressources collectées estimé à 60% durant les quatre dernières années. Une évolution des ressources globales passant de 2.127 milliards de DA en 2002 à 3.400 milliards de DA en 2006. Une évolution du portefeuille de 50% en 04 ans passant de 1.200 milliards de DA en 2002 à 1.941 milliard de DA en 2006. Un rééquilibrage du portefeuille au profit du secteur privé de l'ordre de 50%. Et enfin, une expansion du financement moyen et long terme de 48% concernant les opérations de financement dépassant les deux ans. A propos du marché des crédits, M. Benkhalfa a affirmé que les efforts consentis dans ce sens, se basent essentiellement sur l'augmentation du rendement des finances bancaires, l'élargissement et la diversification de l'offre de crédit ainsi que la mise en place d'un observatoire de taux d'intérêt et l'installation de la centrale des risques et augmenter leur réactivité. Au registre des nouveaux produits et segment émergent du marché financier, M. Benkhalfa a défini le crédit immobilier, le financement obligataire, le leasing, le financement soutenu et le crédit à la consommation comme étant les nouveaux segments qui se trouvent actuellement en pleine expansion sur le marché.