La Poste manque de liquidités. Le ministre de tutelle s'est tourné vers l'institution monétaire suprême à savoir la Banque d'Algérie pour lui demander d'alimenter la poste en liquidités et dans les meilleurs délais. La Poste manque de liquidités. Le ministre de tutelle s'est tourné vers l'institution monétaire suprême à savoir la Banque d'Algérie pour lui demander d'alimenter la poste en liquidités et dans les meilleurs délais. La situation qui perdure pénalise et les services postaux qui n'arrivent pas à faire face à une demande grandissante, et les postiers confrontés à la grogne des citoyens qui, ne trouvant pas leur argent, déversent leur colère sur les préposés aux guichets souvent malmenés, qui trouvent injuste de payer pour les autres. Pourtant, la Banque d'Algérie se défend. Il est estimé l'évolution du stock de la monnaie à 13,74% pour les neuf premiers mois. Pour l'année en cours, le stock devra connaître une augmentation de 18%. Le flux devra atteindre pour l'année 2007 près de 200 milliards de dinars. La poste faisant partie des institutions concernées par l'approvisionnement de cette institution aurait été satisfaite totalement, la mise au point ainsi formulée maintient intacte la contradiction. Selon les termes du communiqué de la Banque d'Algérie rendu public hier, il est estimé qu'en «moyenne nationale, les retraits de monnaies fiduciaires effectuées par Algérie poste au niveau des guichets de la Banque d'algerie ont couvert 100% de la demande exprimée du 1er au 09 octobre 2007». La perturbation de l'approvisionnement de la poste en liquidités a réellement commencé au deuxième semestre de l'année dernière pour prendre des proportions alarmantes, faisant réagir violemment le ministre qui déplora par la même occasion l'attitude de la Banque d'Algérie qui a failli à sa mission en ne fournissant depuis, les services postaux, qu'à hauteur de 40 à 50% de la demande exprimée. Un cadre de cet établissement public, en l'occurrence M. Boufenara, expliquait devant un parterre de journalistes venus couvrir le forum de l'association des banques ce préjudice subi par la poste qui n'arrive pas à honorer la demande de ses clients. Une demande qui est passée du simple au double en l'espace de deux ans. Selon les chiffres avancés, la moyenne annuelle d'un retrait d'un client moyen est passée entre 2004 à 2005 de 7.000 dinars à 15.000 dinars en 2007. Une demande en nette augmentation eu égard à l'augmentation des salaires mais aussi à celle de la consommation que les services postaux sont dans l'impossibilité de satisfaire surtout que la situation est nationale et concerne les 3 300 bureaux de poste à l'échelle nationale. La pression est trop lourde pour la poste qui gère de plus en plus des masses importantes d'argent. A titre indicatif, il a été manipulé, durant l'année 2005, un volume global de 160.000 milliards de dinars. C'est dire l'importance du réseau de ses clients aujourd'hui, confrontés à un défaut de paiement, du moins dans les temps, pour raison de manque de liquidités. Cette augmentation de la demande de retrait n'a pas été suivie par l'offre de liquidités devant être assurée par la Banque d'Algérie, ce qui a fait l'objet de réclamations multiples et même à un haut niveau, mais restées sans suite. La Banque d'Algérie s'est murée dans le silence abandonnant la poste au sort de partenaire impuissant accusant les contrecoups surtout vis-à-vis des citoyens mécontents. «Il est anormal que les préposés aux guichets de poste assument des responsabilités qui ne sont pas les leurs», a déploré M. Boufenara qui récuse le fait accompli, estimant qu'il n'appartient pas à «nos employés de gérer une situation provoquée par des facteurs exogènes». La montée au créneau du ministre des Postes et Télécommunications et de l'ensemble des cadres en charge du secteur est en soi un signe de révolte exprimé devant une situation qui se corse surtout en cette veille de fête de l'Aïd où la demande des clients de la poste se fait le plus ressentir, le manque de liquidités dans ce cas précis augmente d'un cran le mécontentement des citoyens confrontés à leur tour au problème des chaînes interminables devant les guichets de poste et surtout en cas de non disponibilité de leur argent, ils sont confrontés à l'incapacité de faire face aux dépenses traditionnelles de la période des fêtes. «C'est de guerre lasse», expliquait M. Boufenara que ses services tentent de minimiser la gravité de la situation en faisant preuve d'improvisation pour répondre au mieux à la demande des citoyens. Il est procédé de ce fait à un certain équilibrage dans les ressources disponibles au niveau des différents centres postaux. C'est-à-dire que l'opération consiste à prélever le plus dégagé par un centre pour le réinjecter dans un autre où le manque de liquidités est plus ressenti. Ce n'est qu'une opération de secours, la solution dépendra totalement de la Banque d'Algérie qui, jusqu'à hier, s'est refusée à tout commentaire. La situation qui perdure pénalise et les services postaux qui n'arrivent pas à faire face à une demande grandissante, et les postiers confrontés à la grogne des citoyens qui, ne trouvant pas leur argent, déversent leur colère sur les préposés aux guichets souvent malmenés, qui trouvent injuste de payer pour les autres. Pourtant, la Banque d'Algérie se défend. Il est estimé l'évolution du stock de la monnaie à 13,74% pour les neuf premiers mois. Pour l'année en cours, le stock devra connaître une augmentation de 18%. Le flux devra atteindre pour l'année 2007 près de 200 milliards de dinars. La poste faisant partie des institutions concernées par l'approvisionnement de cette institution aurait été satisfaite totalement, la mise au point ainsi formulée maintient intacte la contradiction. Selon les termes du communiqué de la Banque d'Algérie rendu public hier, il est estimé qu'en «moyenne nationale, les retraits de monnaies fiduciaires effectuées par Algérie poste au niveau des guichets de la Banque d'algerie ont couvert 100% de la demande exprimée du 1er au 09 octobre 2007». La perturbation de l'approvisionnement de la poste en liquidités a réellement commencé au deuxième semestre de l'année dernière pour prendre des proportions alarmantes, faisant réagir violemment le ministre qui déplora par la même occasion l'attitude de la Banque d'Algérie qui a failli à sa mission en ne fournissant depuis, les services postaux, qu'à hauteur de 40 à 50% de la demande exprimée. Un cadre de cet établissement public, en l'occurrence M. Boufenara, expliquait devant un parterre de journalistes venus couvrir le forum de l'association des banques ce préjudice subi par la poste qui n'arrive pas à honorer la demande de ses clients. Une demande qui est passée du simple au double en l'espace de deux ans. Selon les chiffres avancés, la moyenne annuelle d'un retrait d'un client moyen est passée entre 2004 à 2005 de 7.000 dinars à 15.000 dinars en 2007. Une demande en nette augmentation eu égard à l'augmentation des salaires mais aussi à celle de la consommation que les services postaux sont dans l'impossibilité de satisfaire surtout que la situation est nationale et concerne les 3 300 bureaux de poste à l'échelle nationale. La pression est trop lourde pour la poste qui gère de plus en plus des masses importantes d'argent. A titre indicatif, il a été manipulé, durant l'année 2005, un volume global de 160.000 milliards de dinars. C'est dire l'importance du réseau de ses clients aujourd'hui, confrontés à un défaut de paiement, du moins dans les temps, pour raison de manque de liquidités. Cette augmentation de la demande de retrait n'a pas été suivie par l'offre de liquidités devant être assurée par la Banque d'Algérie, ce qui a fait l'objet de réclamations multiples et même à un haut niveau, mais restées sans suite. La Banque d'Algérie s'est murée dans le silence abandonnant la poste au sort de partenaire impuissant accusant les contrecoups surtout vis-à-vis des citoyens mécontents. «Il est anormal que les préposés aux guichets de poste assument des responsabilités qui ne sont pas les leurs», a déploré M. Boufenara qui récuse le fait accompli, estimant qu'il n'appartient pas à «nos employés de gérer une situation provoquée par des facteurs exogènes». La montée au créneau du ministre des Postes et Télécommunications et de l'ensemble des cadres en charge du secteur est en soi un signe de révolte exprimé devant une situation qui se corse surtout en cette veille de fête de l'Aïd où la demande des clients de la poste se fait le plus ressentir, le manque de liquidités dans ce cas précis augmente d'un cran le mécontentement des citoyens confrontés à leur tour au problème des chaînes interminables devant les guichets de poste et surtout en cas de non disponibilité de leur argent, ils sont confrontés à l'incapacité de faire face aux dépenses traditionnelles de la période des fêtes. «C'est de guerre lasse», expliquait M. Boufenara que ses services tentent de minimiser la gravité de la situation en faisant preuve d'improvisation pour répondre au mieux à la demande des citoyens. Il est procédé de ce fait à un certain équilibrage dans les ressources disponibles au niveau des différents centres postaux. C'est-à-dire que l'opération consiste à prélever le plus dégagé par un centre pour le réinjecter dans un autre où le manque de liquidités est plus ressenti. Ce n'est qu'une opération de secours, la solution dépendra totalement de la Banque d'Algérie qui, jusqu'à hier, s'est refusée à tout commentaire.