Du 18 au 24 octobre c'est au tour des wilayas de Naâma et d'El-Tarf de faire connaître leurs richesses culturelles dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007». Si pour El-Tarf le programme n'est pas encore connu, celui de Naâma communiqué par la Direction de la culture est prometteur. Pas moins de 140 artistes vont se déplacer pour faire connaître le patrimoine artistique, historique et artisanal de cette région steppique, où, durant 27 ans, de 1881 à 1908, le Cheikh Bouamama a résisté aux autorités coloniales en reprenant le flambeau de l'insurrection des Ouled sidi Cheikh(1864) et du Cheikh Maâmar Ibn Cheikh Tayeb (1875). Littérature, expositions, concerts et projections de films documentaires vont être la vitrine par laquelle les visiteurs pourront découvrir durant une semaine, le Sud-ouest algérien, cette région saturée de culture et d'histoire. Les films documentaires feront connaître les sites archéologiques notamment les gravures rupestres et les ossements de dinosaure du célèbre site de Rouis el-Djir où le très original musée du dinosaure a été construit. Pour rappel, c'est dans cette localité située à une cinquantaine de kilomètres de Naâma , entre Sfissifa et Oulalak qu'ont été découverts en 1999 , grâce à un programme de fouilles du Musée de géologie et des hydrocarbures et l'entreprise Sonatrach, les premiers restes d' un bébé dinosaure (un sauropode) surnommé en octobre 2000 , «géant des Ksour», après l'extraction de 51 de ses ossements. La wilaya qui porte le nom de l'oiseau prestigieux décimé par l'armée coloniale a également été le berceau de vocations artistiques avérées, dont celles d'Isabelle Eberhardt (1877-1904) et Safia Ketou (1944-1989), dont les écrits et le parcours feront l'objet d'une exposition. Des récitals poétiques feront connaître des poètes du cru, anciens et contemporains. L'histoire de la région et ses spécificités naturelles, essentiellement celles de Aïn Sefra, Meghrar et Tiout seront le sujet de conférences. 2000 exemplaires de livres et revues illustrées sur l'histoire de la région seront distribuées au public. Côté musique, le public n'aura que l'embarras du choix. Une dizaine de formations musicales seront au rendez-vous. Il s'agit notamment d'El-Kawthar spécialisée dans les mouachahates et le dikhr. Les amateurs de chants et danses traditionnels seront comblés par les groupes gnawi, Ettindi, El Haydous, El Maya, El Kasba, Karkabou entre autres. Le Sud-ouest, terre de spiritualité, sera également exploré par des conférences et expositions qui à côté de Cheikh Bouamama mettront en exergue d'autres figures illustres de la région telles que Sidi Cheikh Bousmaha et Sidi Cheikh El Medjdoub. Un bilan des nouvelles infrastructures et travaux de réhabilitation des mosquées et zaouias de la région sera présenté au public. Ces festivités coïncideront avec la tenue de la manifestation culturelle de la Libye et d'un colloque international sur les manuscrits. Du 18 au 24 octobre c'est au tour des wilayas de Naâma et d'El-Tarf de faire connaître leurs richesses culturelles dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007». Si pour El-Tarf le programme n'est pas encore connu, celui de Naâma communiqué par la Direction de la culture est prometteur. Pas moins de 140 artistes vont se déplacer pour faire connaître le patrimoine artistique, historique et artisanal de cette région steppique, où, durant 27 ans, de 1881 à 1908, le Cheikh Bouamama a résisté aux autorités coloniales en reprenant le flambeau de l'insurrection des Ouled sidi Cheikh(1864) et du Cheikh Maâmar Ibn Cheikh Tayeb (1875). Littérature, expositions, concerts et projections de films documentaires vont être la vitrine par laquelle les visiteurs pourront découvrir durant une semaine, le Sud-ouest algérien, cette région saturée de culture et d'histoire. Les films documentaires feront connaître les sites archéologiques notamment les gravures rupestres et les ossements de dinosaure du célèbre site de Rouis el-Djir où le très original musée du dinosaure a été construit. Pour rappel, c'est dans cette localité située à une cinquantaine de kilomètres de Naâma , entre Sfissifa et Oulalak qu'ont été découverts en 1999 , grâce à un programme de fouilles du Musée de géologie et des hydrocarbures et l'entreprise Sonatrach, les premiers restes d' un bébé dinosaure (un sauropode) surnommé en octobre 2000 , «géant des Ksour», après l'extraction de 51 de ses ossements. La wilaya qui porte le nom de l'oiseau prestigieux décimé par l'armée coloniale a également été le berceau de vocations artistiques avérées, dont celles d'Isabelle Eberhardt (1877-1904) et Safia Ketou (1944-1989), dont les écrits et le parcours feront l'objet d'une exposition. Des récitals poétiques feront connaître des poètes du cru, anciens et contemporains. L'histoire de la région et ses spécificités naturelles, essentiellement celles de Aïn Sefra, Meghrar et Tiout seront le sujet de conférences. 2000 exemplaires de livres et revues illustrées sur l'histoire de la région seront distribuées au public. Côté musique, le public n'aura que l'embarras du choix. Une dizaine de formations musicales seront au rendez-vous. Il s'agit notamment d'El-Kawthar spécialisée dans les mouachahates et le dikhr. Les amateurs de chants et danses traditionnels seront comblés par les groupes gnawi, Ettindi, El Haydous, El Maya, El Kasba, Karkabou entre autres. Le Sud-ouest, terre de spiritualité, sera également exploré par des conférences et expositions qui à côté de Cheikh Bouamama mettront en exergue d'autres figures illustres de la région telles que Sidi Cheikh Bousmaha et Sidi Cheikh El Medjdoub. Un bilan des nouvelles infrastructures et travaux de réhabilitation des mosquées et zaouias de la région sera présenté au public. Ces festivités coïncideront avec la tenue de la manifestation culturelle de la Libye et d'un colloque international sur les manuscrits.