La cité balnéaire d'El Kala, dans la wilaya d'El Tarf, a abrité la semaine culturelle de la wilaya de Naâma. L'événement est de taille pour la simple raison que la wilaya d'El Tarf, qui compte l'une des plus belles côtes du monde, a vécue une hibernation de plusieurs années sur le plan culturel. La cérémonie d'ouverture a été faite par le chef de daïra en présence du directeur de la culture, M. Djouadi, lui même écrivain-poète, et de son homologue de Naâma. Cette première manifestation culturelle emballera, incontestablement, beaucoup le public tarfinois. Les organisateurs ont prévu pour la circonstance un programme alléchant. En plus des soirées artistiques, il y aura des sketches et des veillées poétiques. On a enregistré la présence des troupes du Tarb el arabi, troupe El-Amal, des troupes théâtrales. Il y aura en outre une conférence sur l'écrivain journaliste Isbabelle Eberarth. Initiée par les directeurs du secteur de la culture des deux wilayas, la manifestation est chaleureusement accueillie par la population locale dont les élèves qui viennent d'achever une lourde année scolaire. “Tout ce beau monde sera incontestablement ravi d'avoir un tel événement”, diront les organisateurs. “L'initiative est bonne”, enchaîne un groupe de jeunes collégiens, libérés de l'école et connaissant déjà les résultats du BEM. Une excellente initiative à inscrire à l'actif de ses initiateurs. “C'est une autre manière pour nous de démarrer les vacances et pour se réjouir utilement en attendant les résultats du bac”, ajoutent des lycéens. “À mon avis, cette semaine culturelle de Naâma à El Tarf pourrait susciter bien des vocations chez de jeunes talents ou du moins révéler une nouvelle génération artistes”, rétorque un autre jeune. Il est à noter que de telles manifestations artistiques commencent à voir le jour dans plusieurs villes du pays, depuis quelque temps. En particulier depuis l'événement majeur “Alger, capitale de la culture arabe, 2007”. Il serait intéressant de les voir se généraliser et s'agrandir à condition, bien sûr, que les autorités n'oublient pas de réhabiliter les rencontres habituelles telles que la fête du corail et celle des abeilles organisée chaque été à Aïn El Assel. Deux dates mises en veilleuse depuis plusieurs années. “El Kala est non seulement la reine du corail mais aussi génératrice de toutes sortes de poissons, elle mérite plus.” Tahar B.