L'insomnie a de solides alliées : café, stress… Sans compter que durant la ménopause et la période la précédant, les fluctuations hormonales affectent également le sommeil des femmes. L'insomnie est un problème pouvant avoir de nombreuses origines. Si notre hygiène de vie est souvent responsable de nos difficultés à trouver le sommeil, pour les femmes, des dérèglements hormonaux tels que l'arrivée de la ménopause pourraient également être en cause… L'insomnie est un problème pouvant avoir de nombreuses origines. Si notre hygiène de vie est souvent responsable de nos difficultés à trouver le sommeil, pour les femmes, des dérèglements hormonaux tels que l'arrivée de la ménopause pourraient également être en cause… Les causes de l'insomnie sont multiples Or des chercheurs américains ont mis en avant un rôle des hormones, notamment dans la période précédant la ménopause. La périménopause, une période clé La ménopause n'arrive pas brutalement. Elle est précédée d'une période plus ou moins longue appelée périménopause. Ces quelques années d'irrégularités menstruelles précèdent la cessation définitive des règles. Durant cette période, la production d'hormones sexuelles diminue et provoque des troubles des règles : allongement ou raccourcissement du cycle, modification d'abondance ou de durée des règles, saignements abondants et fréquents laissant peu d'intervalle entre eux etc. On retrouve également des symptômes proches du syndrome prémenstruel (tension des seins, ballonnement abdominal, etc. Mais les chercheurs de l'université de Pennsylvanie se sont intéressés aux troubles du sommeil liés à cette période. Ils ont évalué l'impact de la diminution progressive des taux d'estrogènes sur la détérioration du repos. Un lien entre oestrogènes et sommeil Pour vérifier l'impact des hormones, ils ont suivi pendant deux ans 218 femmes blanches et 218 femmes de couleur âgées de 35 à 47 ans présentant des cycles menstruels réguliers. Interrogées sur la qualité de leur sommeil, ces femmes ont subi à quatre reprises une prise de sang pour doser les variations hormonales, dont l'oestradiol. Résultat : 17 % des femmes rapportèrent des troubles du sommeil à chaque période d'ovulation. Un traitement hormonal substitutif pour dormir ? Les auteurs ont mis en évidence différents facteurs affectant directement la qualité de leur sommeil : une plus forte incidence de bouffées de chaleur, une prédisposition à l'anxiété et la dépression, une forte consommation de caféine et enfin un faible taux d'oestradiol chez les femmes de 45 à 49 ans. Selon les chercheurs, les bouleversements hormonaux de la périménopause peuvent ainsi directement affecter le sommeil des femmes durant cette période. De plus amples études devront néanmoins déterminer si un traitement hormonal substitutif peut avoir l'effet inverse et améliorer le repos des femmes de plus de 45 ans. Il reste à évaluer si des troubles du sommeil chez des femmes plus jeunes peuvent avoir pour origine des dérèglements hormonaux similaires… Notons cependant que les récentes recommandations sur les traitements hormonaux incitent cependant à la prudence et limites les prescriptions aux troubles du climatère très handicapants. L'insomnie a de solides alliées : café, stress… Sans compter que durant la ménopause et la période la précédant, les fluctuations hormonales affectent également le sommeil des femmes. L'insomnie est un problème pouvant avoir de nombreuses origines. Si notre hygiène de vie est souvent responsable de nos difficultés à trouver le sommeil, pour les femmes, des dérèglements hormonaux tels que l'arrivée de la ménopause pourraient également être en cause… L'insomnie est un problème pouvant avoir de nombreuses origines. Si notre hygiène de vie est souvent responsable de nos difficultés à trouver le sommeil, pour les femmes, des dérèglements hormonaux tels que l'arrivée de la ménopause pourraient également être en cause… Les causes de l'insomnie sont multiples Or des chercheurs américains ont mis en avant un rôle des hormones, notamment dans la période précédant la ménopause. La périménopause, une période clé La ménopause n'arrive pas brutalement. Elle est précédée d'une période plus ou moins longue appelée périménopause. Ces quelques années d'irrégularités menstruelles précèdent la cessation définitive des règles. Durant cette période, la production d'hormones sexuelles diminue et provoque des troubles des règles : allongement ou raccourcissement du cycle, modification d'abondance ou de durée des règles, saignements abondants et fréquents laissant peu d'intervalle entre eux etc. On retrouve également des symptômes proches du syndrome prémenstruel (tension des seins, ballonnement abdominal, etc. Mais les chercheurs de l'université de Pennsylvanie se sont intéressés aux troubles du sommeil liés à cette période. Ils ont évalué l'impact de la diminution progressive des taux d'estrogènes sur la détérioration du repos. Un lien entre oestrogènes et sommeil Pour vérifier l'impact des hormones, ils ont suivi pendant deux ans 218 femmes blanches et 218 femmes de couleur âgées de 35 à 47 ans présentant des cycles menstruels réguliers. Interrogées sur la qualité de leur sommeil, ces femmes ont subi à quatre reprises une prise de sang pour doser les variations hormonales, dont l'oestradiol. Résultat : 17 % des femmes rapportèrent des troubles du sommeil à chaque période d'ovulation. Un traitement hormonal substitutif pour dormir ? Les auteurs ont mis en évidence différents facteurs affectant directement la qualité de leur sommeil : une plus forte incidence de bouffées de chaleur, une prédisposition à l'anxiété et la dépression, une forte consommation de caféine et enfin un faible taux d'oestradiol chez les femmes de 45 à 49 ans. Selon les chercheurs, les bouleversements hormonaux de la périménopause peuvent ainsi directement affecter le sommeil des femmes durant cette période. De plus amples études devront néanmoins déterminer si un traitement hormonal substitutif peut avoir l'effet inverse et améliorer le repos des femmes de plus de 45 ans. Il reste à évaluer si des troubles du sommeil chez des femmes plus jeunes peuvent avoir pour origine des dérèglements hormonaux similaires… Notons cependant que les récentes recommandations sur les traitements hormonaux incitent cependant à la prudence et limites les prescriptions aux troubles du climatère très handicapants.