"Paroles de cinéastes arabes"", est le titre d'un nouveau film-documentaire du réalisateur Abderrahim Lalloui, projeté, mardi, en avant-première, à la salle Ibn Zeidoun (Alger), dans le cadre de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007". Ce documentaire reproduit des témoignages et images prises il y a quinze ans par le réalisateur à l'occasion de l'édition de 1992 des journées cinématographiques de Carthage (Tunis), mettant en relief les opinions de quelques figures connues du cinéma sur la situation de cet art dans le Monde arabe. Il se veut aussi, selon le réalisateur, un hommage à deux figures du cinéma disparues aujourd'hui, à savoir, l'acteur égyptien Ahmed Zaki et le regretté Ahmed Ayad (Rouiched), acteur algérien lauréat des journées cinématographiques de Carthage. "Ces images et témoignages qui sont toujours d'actualité posent des problèmes relatifs au cinéma arabe", a indiqué le réalisateur qui a axé son film sur le témoignage de l'acteur égyptien Ahmed Zaki, en essayant de traiter des problèmes posés par le cinéma arabe à travers son parcours personnel et son expérience dans la production. Le réalisateur égyptien, Atef Tayeb, a esquissé, pour sa part, un tableau de la situation du cinéma égyptien, en mettant en relief dans son témoignage, le rôle fondateur joué par des cinéastes à l'image de Salah Abou Seif et youcef Chahine. De son côté, le réalisateur tunisien, Nouri Bouzid, a tenté d'expliquer les raisons du déclin du cinéma arabe, à partir des années soixante dix, en liant ce constat à la victoire militaire contre l'armée israélienne en octobre 1973. Pour lui, le cinéma arabe et le cinéma égyptien en particulier ont connu un âge d'or à travers des œuvres qui cherchaient à expliquer les raisons de la défaite des arabes face au sionisme. Le cinéaste algérien, Lakhdar Hamina, a indiqué, quant lui, que le cinéma algérien peut prétendre à l'universalité "pour peu qu'il s'agrippe à l'authenticité algérienne", citant dans ce contexte son film "chronique des années de braises" qui a arraché la Palme d'or au festival du cinéma de Cannes. D'autres cinéastes ont exprimé leurs opinions sur le cinéma arabe à travers leurs expériences, à l'image du cinéaste algérien issu de l'émigration, Rachid Bouchareb, qui a tenté de cerner les problèmes particuliers des cinéastes maghrébins issus de l'émigration et les leurs préoccupations. C'est le cas aussi du cinéaste palestinien, Omar Samar, qui a évoqué l'expérience du cinéma palestinien naissant et ses particularités, en tant que cinéma de combat, ainsi que ses spécificités inhérentes à sa naissance en exil. "Paroles de cinéastes arabes"", est le titre d'un nouveau film-documentaire du réalisateur Abderrahim Lalloui, projeté, mardi, en avant-première, à la salle Ibn Zeidoun (Alger), dans le cadre de la manifestation "Alger, capitale de la culture arabe 2007". Ce documentaire reproduit des témoignages et images prises il y a quinze ans par le réalisateur à l'occasion de l'édition de 1992 des journées cinématographiques de Carthage (Tunis), mettant en relief les opinions de quelques figures connues du cinéma sur la situation de cet art dans le Monde arabe. Il se veut aussi, selon le réalisateur, un hommage à deux figures du cinéma disparues aujourd'hui, à savoir, l'acteur égyptien Ahmed Zaki et le regretté Ahmed Ayad (Rouiched), acteur algérien lauréat des journées cinématographiques de Carthage. "Ces images et témoignages qui sont toujours d'actualité posent des problèmes relatifs au cinéma arabe", a indiqué le réalisateur qui a axé son film sur le témoignage de l'acteur égyptien Ahmed Zaki, en essayant de traiter des problèmes posés par le cinéma arabe à travers son parcours personnel et son expérience dans la production. Le réalisateur égyptien, Atef Tayeb, a esquissé, pour sa part, un tableau de la situation du cinéma égyptien, en mettant en relief dans son témoignage, le rôle fondateur joué par des cinéastes à l'image de Salah Abou Seif et youcef Chahine. De son côté, le réalisateur tunisien, Nouri Bouzid, a tenté d'expliquer les raisons du déclin du cinéma arabe, à partir des années soixante dix, en liant ce constat à la victoire militaire contre l'armée israélienne en octobre 1973. Pour lui, le cinéma arabe et le cinéma égyptien en particulier ont connu un âge d'or à travers des œuvres qui cherchaient à expliquer les raisons de la défaite des arabes face au sionisme. Le cinéaste algérien, Lakhdar Hamina, a indiqué, quant lui, que le cinéma algérien peut prétendre à l'universalité "pour peu qu'il s'agrippe à l'authenticité algérienne", citant dans ce contexte son film "chronique des années de braises" qui a arraché la Palme d'or au festival du cinéma de Cannes. D'autres cinéastes ont exprimé leurs opinions sur le cinéma arabe à travers leurs expériences, à l'image du cinéaste algérien issu de l'émigration, Rachid Bouchareb, qui a tenté de cerner les problèmes particuliers des cinéastes maghrébins issus de l'émigration et les leurs préoccupations. C'est le cas aussi du cinéaste palestinien, Omar Samar, qui a évoqué l'expérience du cinéma palestinien naissant et ses particularités, en tant que cinéma de combat, ainsi que ses spécificités inhérentes à sa naissance en exil.