Le sélectionneur du XV de France et futur secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte est soupçonné «d'irrégularités fiscales» et fait l'objet d'une enquête, affirme l'hebdomadaire l'Equipe Magazine dans son édition à paraître samedi. Selon l'Equipe Magazine, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour une série d'irrégularités dont les plus graves pourraient être transmises à la justice: «Double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en espèces». Interrogé par le journal, Bernard Laporte a contesté les accusations portées contre lui. Le journal détaille néanmoins par le menu les éléments de l'enquête du fisc portant sur plusieurs aspects de ses nombreuses activités d'affaires. Mme Roselyne Bachelot, ministre des Sports et de la Santé, qui sera à partir de lundi la ministre de tutelle de M. Laporte, n'a souhaité faire aucun commentaire sur ces révélations vendredi matin, alors qu'elle était interrogée au cours d'un déplacement à Nîmes. Au début de la Coupe du monde, M. Laporte s'était déjà retrouvé sous le feu de la critique lorsque la presse avait révélé qu'une de ses sociétés vendait des maillots de l'équipe de France dédicacés de sa main, en violation des accords qu'il avait avec la Fédération française de rugby. Son associé dans l'affaire avait alors pris toute la responsabilité de l'erreur et avait totalement dédouané le futur secrétaire d'Etat. Le sélectionneur du XV de France et futur secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte est soupçonné «d'irrégularités fiscales» et fait l'objet d'une enquête, affirme l'hebdomadaire l'Equipe Magazine dans son édition à paraître samedi. Selon l'Equipe Magazine, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour une série d'irrégularités dont les plus graves pourraient être transmises à la justice: «Double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en espèces». Interrogé par le journal, Bernard Laporte a contesté les accusations portées contre lui. Le journal détaille néanmoins par le menu les éléments de l'enquête du fisc portant sur plusieurs aspects de ses nombreuses activités d'affaires. Mme Roselyne Bachelot, ministre des Sports et de la Santé, qui sera à partir de lundi la ministre de tutelle de M. Laporte, n'a souhaité faire aucun commentaire sur ces révélations vendredi matin, alors qu'elle était interrogée au cours d'un déplacement à Nîmes. Au début de la Coupe du monde, M. Laporte s'était déjà retrouvé sous le feu de la critique lorsque la presse avait révélé qu'une de ses sociétés vendait des maillots de l'équipe de France dédicacés de sa main, en violation des accords qu'il avait avec la Fédération française de rugby. Son associé dans l'affaire avait alors pris toute la responsabilité de l'erreur et avait totalement dédouané le futur secrétaire d'Etat.