La coopération algéro-française dans le domaine économique sera, une fois de plus, à l'ordre du jour à l'occasion de la visite du secrétaire d'Etat français chargé des Entreprises et du Commerce extérieur, Hervé Novelli, attendu pour le 24 octobre courant à Oran. Il prendra part aux premières rencontres économiques algéro-françaises de l'Ouest, organisées par la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA) en marge de la Foire internationale d'Oran qui se tiendra du 23 au 29 octobre. Ces rencontres économiques seront animées par plusieurs chefs d'entreprises et des personnalités politiques des deux pays. La France cherche à renforcer ses positions économiques dans l'Ouest algérien, une région qui connaît une activité économique intense depuis quelques années. Il faut relever, à ce titre, que l'année 2006 aura marqué une meilleure visibilité dans les échanges économiques entre les deux pays, mais les flux d'investissements directs sont jugés encore insuffisants par les opérateurs algériens. Au cours de cette année, de nombreux ministres et autres décideurs économiques algériens se sont déplacés à Paris pour faire valoir qu'il est de l'intérêt des deux pays de tirer profit du haut degré de complémentarité de leurs économies. Une lecture de ces échanges fait ressortir qu'ils restent relativement figés dans leur structure traditionnelle. Les importations algériennes à partir du marché français se composent toujours de biens diversifiés (biens de consommation, agroalimentaires, équipements industriels, etc.) contre des importations françaises à plus de 95 % de produits exclusivement liés aux hydrocarbures. Moins de 200 opérateurs français sont implantés durablement en Algérie, selon le vice-président, directeur général de la branche internationale du MEDEF (patronat), Thierry Courtaigne. Les investissements français ne représentent que 4 % du montant global des investissements étrangers en Algérie. Lors d'un forum tenu à Paris sur "le marché algérien et la tonicité de sa croissance", les participants ont noté que "les choses évoluent" en Algérie concernant le code des investissements, le secteur bancaire, le foncier, que la pression fiscale y est "conforme aux normes internationales", que les facteurs de proximité (géographie, langue, histoire) facilitent les flux d'investissements, mais qu'il y a une "certaine frilosité" de la part des entreprises françaises. Le même constat a été pratiquement dressé à l'occasion des "assises méditerranéennes de l'International"(AMI) tenues à Marseille où quelque 150 entrepreneurs algériens ont tenu à faire la distinction entre les échanges commerciaux et un partenariat devant amener les entreprises françaises à investir davantage en Algérie. Ils ont également souligné le fait que ce partenariat devrait engager des investissements créateurs d'emplois et accompagnés d'un transfert réel de technologie et d'un système de formation correspondant. La coopération algéro-française dans le domaine économique sera, une fois de plus, à l'ordre du jour à l'occasion de la visite du secrétaire d'Etat français chargé des Entreprises et du Commerce extérieur, Hervé Novelli, attendu pour le 24 octobre courant à Oran. Il prendra part aux premières rencontres économiques algéro-françaises de l'Ouest, organisées par la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA) en marge de la Foire internationale d'Oran qui se tiendra du 23 au 29 octobre. Ces rencontres économiques seront animées par plusieurs chefs d'entreprises et des personnalités politiques des deux pays. La France cherche à renforcer ses positions économiques dans l'Ouest algérien, une région qui connaît une activité économique intense depuis quelques années. Il faut relever, à ce titre, que l'année 2006 aura marqué une meilleure visibilité dans les échanges économiques entre les deux pays, mais les flux d'investissements directs sont jugés encore insuffisants par les opérateurs algériens. Au cours de cette année, de nombreux ministres et autres décideurs économiques algériens se sont déplacés à Paris pour faire valoir qu'il est de l'intérêt des deux pays de tirer profit du haut degré de complémentarité de leurs économies. Une lecture de ces échanges fait ressortir qu'ils restent relativement figés dans leur structure traditionnelle. Les importations algériennes à partir du marché français se composent toujours de biens diversifiés (biens de consommation, agroalimentaires, équipements industriels, etc.) contre des importations françaises à plus de 95 % de produits exclusivement liés aux hydrocarbures. Moins de 200 opérateurs français sont implantés durablement en Algérie, selon le vice-président, directeur général de la branche internationale du MEDEF (patronat), Thierry Courtaigne. Les investissements français ne représentent que 4 % du montant global des investissements étrangers en Algérie. Lors d'un forum tenu à Paris sur "le marché algérien et la tonicité de sa croissance", les participants ont noté que "les choses évoluent" en Algérie concernant le code des investissements, le secteur bancaire, le foncier, que la pression fiscale y est "conforme aux normes internationales", que les facteurs de proximité (géographie, langue, histoire) facilitent les flux d'investissements, mais qu'il y a une "certaine frilosité" de la part des entreprises françaises. Le même constat a été pratiquement dressé à l'occasion des "assises méditerranéennes de l'International"(AMI) tenues à Marseille où quelque 150 entrepreneurs algériens ont tenu à faire la distinction entre les échanges commerciaux et un partenariat devant amener les entreprises françaises à investir davantage en Algérie. Ils ont également souligné le fait que ce partenariat devrait engager des investissements créateurs d'emplois et accompagnés d'un transfert réel de technologie et d'un système de formation correspondant.