Alors que le projet de confier la gestion du port d'Alger aux Emiratis de Dubaï Port est en pleine maturation, les pouvoirs publics ambitionnent, cette fois, de s'attaquer au marché de la réparation navale en se fixant comme objectif de maîtriser la construction navale dans dix ans. Un véritable enjeu économique sachant que les frais de réparation du parc naviguant effectuée dans les ports européens ont coûté 80 millions d'euros en 2007. A cet effet, une conférence de presse a été tenue hier au niveau du siège de l'entreprise portuaire d'Alger où la société de gestion des participations de l'Etat «SOGEPORTS» a pu présenter sa politique en vue d'optimiser la gestion des ports en démontrant à cette occasion sa volonté de lier un partenariat en forme de groupement d'intérêt commun afin de créer une société de réparation navale dans le port d'Oran. Ainsi, le but est de pénétrer le marché de la réparation navale dans la perspective de concurrencer les ports du Sud de l'Europe. Concrètement, ce partenariat prévoit l'acquisition d'une nouvelle flotte auprès de constructeurs de grande envergure qui doivent à leur tour assurer la formation en matière de travaux d'arrêts techniques et de réparations. La réalisation des infrastructures se fera avec le candidat sélectionné. Rappelons que l'appel d'offres a déjà été émis et l'ouverture des plis aura lieu la fin du mois de novembre. Conscients du retard accusé en matière de modernisation et de gestion efficace des ports de commerce, véritables poumons de notre économie, les pouvoirs publics privilégient ainsi le partenariat en vue de mettre en place des infrastructures portuaires à même de tirer profit de l'opportunité des échanges commerciaux entrant dans le cadre de l'accord d'association avec l'UE ainsi que la zone Euromed. Le PDG de SOGEPORTS, M. Moussaoui indique que «Le transport maritime dans le bassin méditerranéen nous échappe perce que nos ports sont inadaptés à accueillir les grands porte-conteneurs. Nos ports ne sont pas dotés d'infrastructures de réparation navale et de travaux d'escale. Ces mêmes bateaux nous passent sous le nez et vont accoster dans les ports de la rive nord de la Méditerranée donc nous n'absorbons pas assez le flux de fret maritime». Actuellement, notre marchandise importée transite par les ports de la rive nord de la méditerranée faute d'infrastructures adéquates. A ce titre, M. Moussaoui estime : «De par notre statut de pays gros importateur, nous avons un grand intérêt à attirer les porte-conteneurs qui transportent de surcroit notre marchandise vers nos ports.» Dans l'option de tirer profit des 1200 km de côtes qui longent un couloir maritime important et profitant de sa proximité avec le détroit de Gibraltar, l'Algérie voudrait pénétrer le marché de la réparation navale et les travaux d'escale. De plus, cette nouvelle installation dans le port d'Oran pourrait non seulement accueillir les grands navires, mais avoir les infrastructures nécessaires pour stocker les marchandises à destination des autres pays, une sorte de plaque tournante dans le marché du transport maritime dans la Méditerranée. Actuellement, les moyens nationaux en matière de réparation navale sont estimés à seulement 20% assurés par l'ERENAV, seule entreprise de réparation navale. Les 80% restant sont dispensés à l'étranger. «Un gâchis», selon M. Moussaoui eu égard à l'importance du trafic maritime passant par le couloir maritime longeant nos côtes. Alors que le projet de confier la gestion du port d'Alger aux Emiratis de Dubaï Port est en pleine maturation, les pouvoirs publics ambitionnent, cette fois, de s'attaquer au marché de la réparation navale en se fixant comme objectif de maîtriser la construction navale dans dix ans. Un véritable enjeu économique sachant que les frais de réparation du parc naviguant effectuée dans les ports européens ont coûté 80 millions d'euros en 2007. A cet effet, une conférence de presse a été tenue hier au niveau du siège de l'entreprise portuaire d'Alger où la société de gestion des participations de l'Etat «SOGEPORTS» a pu présenter sa politique en vue d'optimiser la gestion des ports en démontrant à cette occasion sa volonté de lier un partenariat en forme de groupement d'intérêt commun afin de créer une société de réparation navale dans le port d'Oran. Ainsi, le but est de pénétrer le marché de la réparation navale dans la perspective de concurrencer les ports du Sud de l'Europe. Concrètement, ce partenariat prévoit l'acquisition d'une nouvelle flotte auprès de constructeurs de grande envergure qui doivent à leur tour assurer la formation en matière de travaux d'arrêts techniques et de réparations. La réalisation des infrastructures se fera avec le candidat sélectionné. Rappelons que l'appel d'offres a déjà été émis et l'ouverture des plis aura lieu la fin du mois de novembre. Conscients du retard accusé en matière de modernisation et de gestion efficace des ports de commerce, véritables poumons de notre économie, les pouvoirs publics privilégient ainsi le partenariat en vue de mettre en place des infrastructures portuaires à même de tirer profit de l'opportunité des échanges commerciaux entrant dans le cadre de l'accord d'association avec l'UE ainsi que la zone Euromed. Le PDG de SOGEPORTS, M. Moussaoui indique que «Le transport maritime dans le bassin méditerranéen nous échappe perce que nos ports sont inadaptés à accueillir les grands porte-conteneurs. Nos ports ne sont pas dotés d'infrastructures de réparation navale et de travaux d'escale. Ces mêmes bateaux nous passent sous le nez et vont accoster dans les ports de la rive nord de la Méditerranée donc nous n'absorbons pas assez le flux de fret maritime». Actuellement, notre marchandise importée transite par les ports de la rive nord de la méditerranée faute d'infrastructures adéquates. A ce titre, M. Moussaoui estime : «De par notre statut de pays gros importateur, nous avons un grand intérêt à attirer les porte-conteneurs qui transportent de surcroit notre marchandise vers nos ports.» Dans l'option de tirer profit des 1200 km de côtes qui longent un couloir maritime important et profitant de sa proximité avec le détroit de Gibraltar, l'Algérie voudrait pénétrer le marché de la réparation navale et les travaux d'escale. De plus, cette nouvelle installation dans le port d'Oran pourrait non seulement accueillir les grands navires, mais avoir les infrastructures nécessaires pour stocker les marchandises à destination des autres pays, une sorte de plaque tournante dans le marché du transport maritime dans la Méditerranée. Actuellement, les moyens nationaux en matière de réparation navale sont estimés à seulement 20% assurés par l'ERENAV, seule entreprise de réparation navale. Les 80% restant sont dispensés à l'étranger. «Un gâchis», selon M. Moussaoui eu égard à l'importance du trafic maritime passant par le couloir maritime longeant nos côtes.