La Commission nationale politique de surveillance des élections locales (CNPSEL) a toujours suscité de chauds débats au sein de la classe politique. A chaque échéance électorale, elle revient au-devant de la scène. Plusieurs partis politiques ont demandé sa suppression du fait de son peu d'efficacité. Les états-majors des formations politiques ne font pas de son maintien ou de sa suppression un abcès de fixation, tant cette institution a brillé par son inefficacité. Ainsi, après la mesure de sa suppression prise par les pouvoirs publics, Moussa Touati, du Front national algérien, trouve qu'elle est «tout à fait logique». Joint hier par téléphone, M.Touati observe que «cette instance n'est pas une commission juridique». Elle n'est pas une disposition de la loi électorale, ni de la Constitution, c'est une circulaire présidentielle qui vient d'être simplement annulée, explique le président du FNA qui souhaite que «les juridictions puissent travailler dans le respect des lois, en toute neutralité, sans-parti pris et en dernier ressort le choix des citoyens soit respecté». Au Parti des travailleurs, Djelloul Djoudi, membre de la direction politique est au même diapason. «Par expérience, nous dit-il, cette Commission a prouvé son inefficacité». Il souligne que cet organe «est devenu un moyen de t'besniss qui a perdu sa crédibilité». Le responsable du PT révèle que son parti assurera par ses propres militants le contrôle des bureaux et des centres de vote. Pour cela, précise-t-il, «nous avons pris toutes nos dispositions». Même son de cloche au sein du RCD du Dr Saïd Sadi qui, lui aussi, estime que cette Commission a perdu sa crédibilité. Le chargé de la communication de cette formation politique ne lui trouve aucune fonction politique réelle, c'est «juste une question de décor», affirme-t-il. Il observe que «les rapports établis par cette commission lors des précédentes consultations électorales n'ont jamais été pris en compte». Pour Mohcène Bélabbès, la CNPSEL «n'a jamais joué son rôle», soulignant qu'«il faut une Commission nationale autonome et indépendante pour surveiller les élections et non pas un organe au service de l'Administration». Dans tous les cas de figure, affirme le chargé de la communication du RCD, «on a l'habitude de la fraude, qu'il y ait commission nationale ou pas». L'avis d'El-Islah ne diffère pas des autres partis. Pour son président, Mohamed Boulahya «l'Administration est juge et partie». Il souligne dans ce cadre que la Commission technique instituée par les pouvoirs publics n'est qu'«un appendice de l'Administration», relevant qu'«elle ne sera pas neutre». Il ne voit pas comment cette Commission technique pourra faire son travail, là où la CNPSEL, composée de représentants des partis politiques, a échoué en ne trouvant pas de solutions aux gros problèmes qui sont apparus lors des précédentes échéances électorales. La Commission nationale politique de surveillance des élections locales (CNPSEL) a toujours suscité de chauds débats au sein de la classe politique. A chaque échéance électorale, elle revient au-devant de la scène. Plusieurs partis politiques ont demandé sa suppression du fait de son peu d'efficacité. Les états-majors des formations politiques ne font pas de son maintien ou de sa suppression un abcès de fixation, tant cette institution a brillé par son inefficacité. Ainsi, après la mesure de sa suppression prise par les pouvoirs publics, Moussa Touati, du Front national algérien, trouve qu'elle est «tout à fait logique». Joint hier par téléphone, M.Touati observe que «cette instance n'est pas une commission juridique». Elle n'est pas une disposition de la loi électorale, ni de la Constitution, c'est une circulaire présidentielle qui vient d'être simplement annulée, explique le président du FNA qui souhaite que «les juridictions puissent travailler dans le respect des lois, en toute neutralité, sans-parti pris et en dernier ressort le choix des citoyens soit respecté». Au Parti des travailleurs, Djelloul Djoudi, membre de la direction politique est au même diapason. «Par expérience, nous dit-il, cette Commission a prouvé son inefficacité». Il souligne que cet organe «est devenu un moyen de t'besniss qui a perdu sa crédibilité». Le responsable du PT révèle que son parti assurera par ses propres militants le contrôle des bureaux et des centres de vote. Pour cela, précise-t-il, «nous avons pris toutes nos dispositions». Même son de cloche au sein du RCD du Dr Saïd Sadi qui, lui aussi, estime que cette Commission a perdu sa crédibilité. Le chargé de la communication de cette formation politique ne lui trouve aucune fonction politique réelle, c'est «juste une question de décor», affirme-t-il. Il observe que «les rapports établis par cette commission lors des précédentes consultations électorales n'ont jamais été pris en compte». Pour Mohcène Bélabbès, la CNPSEL «n'a jamais joué son rôle», soulignant qu'«il faut une Commission nationale autonome et indépendante pour surveiller les élections et non pas un organe au service de l'Administration». Dans tous les cas de figure, affirme le chargé de la communication du RCD, «on a l'habitude de la fraude, qu'il y ait commission nationale ou pas». L'avis d'El-Islah ne diffère pas des autres partis. Pour son président, Mohamed Boulahya «l'Administration est juge et partie». Il souligne dans ce cadre que la Commission technique instituée par les pouvoirs publics n'est qu'«un appendice de l'Administration», relevant qu'«elle ne sera pas neutre». Il ne voit pas comment cette Commission technique pourra faire son travail, là où la CNPSEL, composée de représentants des partis politiques, a échoué en ne trouvant pas de solutions aux gros problèmes qui sont apparus lors des précédentes échéances électorales.