Le groupe Gaâda de Béchar, de son côté, a drainé beaucoup de spectateurs, venus écouter ou découvrir les airs du Sud algérien : blues du Sahara, aux rythmes hypnotiques. Le groupe Gaâda de Béchar, de son côté, a drainé beaucoup de spectateurs, venus écouter ou découvrir les airs du Sud algérien : blues du Sahara, aux rythmes hypnotiques. La huitième édition du Festival du Monde arabe de Montréal (FMA), inaugurée le 26 octobre et se poursuivant jusqu'au 11 novembre 2007, connaît cette année une très forte présence algérienne. Ainsi, le public québécois a pu assister à de nombreux spectacles portant sur des œuvres de créateurs algériens. En effet, les organisateurs de cette manifestation ont réservé "une place importante" à la participation algérienne, avec notamment la pièce de théâtre de Slimane Benaïssa, Au-delà du voile (Si tu es mon frère, moi qui suis-je?), des concerts qui sont ou seront donnés par des chanteurs et formations musicales représentant différentes régions et répertoires du pays ainsi que des conférences thématiques, expositions, défilés de mode et diverses autres activités culturelles. D'autre part, la chanteuse Kheira Belakhal et sa troupe El Naïlia, ont inauguré, le 31 octobre, le cycle des soirées algériennes. Ce spectacle haut en couleur, "totalement dépaysant", réalisé par une artiste épatante portée par une passion et un amour sans limite envers la tradition musicale, a réussi à allier harmonieusement, grâce à une troupe interprétant danses et rythmes, les mélodies à la vie. Signalons également que pendant plus de deux heures, avec en ouverture une chanson sur le 1er Novembre, les artistes, habillés de tenues traditionnelles, assises à même le sol et qui, jouant le luth, la derbouka, ou claquant des mains, ont exécuté avec brio des airs du répertoire et des danses qui ont non seulement séduit un public majoritairement québécois mais ont poussé aussi sur la piste de danse de nombreuses personnes. Sur un autre registre, la soirée du 1er Novembre était réservée au groupe Bali de Djanet, dirigé par son fils Nabil qui tente de donner un nouveau souffle à l'œuvre de la légende de la chanson targuie. Le groupe a interprété ainsi plus d'une vingtaine de chansons de Othmane Bali, lors d'une soirée où les sonorités musicales ajoutaient une dimension supplémentaire à "la magie et la beauté du désert", note-t-on du côté des spectateurs. Le groupe Gaâda de Béchar, de son côté, a drainé beaucoup de spectateurs, le 29 octobre dernier, venus écouter ou découvrir les airs du Sud algérien : blues du Sahara, rythmes hypnotiques, chants targui, bédouin, et autres mélodies qui font la richesse d'une culture plusieurs fois millénaire que l'oralité et la tradition ont préservée de la déperdition. Notons enfin que l'Algérie a également participé pour la première fois à "Caftan Montréal" avec la styliste et modéliste Mme Khaled Soraya, alors que d'autres représentations figurent au programme du FMA. Par ailleurs, sur un autre registre, la pièce du dramaturge Slimane Benaïssa, un autre habitué du FMA, "Enta khouya ouana chkoun", occupe l'affiche du 28 octobre au 20 novembre. Pour rappel, le Festival du Monde arabe de Montréal est un carrefour incontournable pour susciter réflexions, rencontres inédites, en proposant plus de 200 conférences-débats, soirées littéraires ou rendez-vous musicaux permettent le dialogue interculturel entre Occident et Monde arabe. La huitième édition du Festival du Monde arabe de Montréal (FMA), inaugurée le 26 octobre et se poursuivant jusqu'au 11 novembre 2007, connaît cette année une très forte présence algérienne. Ainsi, le public québécois a pu assister à de nombreux spectacles portant sur des œuvres de créateurs algériens. En effet, les organisateurs de cette manifestation ont réservé "une place importante" à la participation algérienne, avec notamment la pièce de théâtre de Slimane Benaïssa, Au-delà du voile (Si tu es mon frère, moi qui suis-je?), des concerts qui sont ou seront donnés par des chanteurs et formations musicales représentant différentes régions et répertoires du pays ainsi que des conférences thématiques, expositions, défilés de mode et diverses autres activités culturelles. D'autre part, la chanteuse Kheira Belakhal et sa troupe El Naïlia, ont inauguré, le 31 octobre, le cycle des soirées algériennes. Ce spectacle haut en couleur, "totalement dépaysant", réalisé par une artiste épatante portée par une passion et un amour sans limite envers la tradition musicale, a réussi à allier harmonieusement, grâce à une troupe interprétant danses et rythmes, les mélodies à la vie. Signalons également que pendant plus de deux heures, avec en ouverture une chanson sur le 1er Novembre, les artistes, habillés de tenues traditionnelles, assises à même le sol et qui, jouant le luth, la derbouka, ou claquant des mains, ont exécuté avec brio des airs du répertoire et des danses qui ont non seulement séduit un public majoritairement québécois mais ont poussé aussi sur la piste de danse de nombreuses personnes. Sur un autre registre, la soirée du 1er Novembre était réservée au groupe Bali de Djanet, dirigé par son fils Nabil qui tente de donner un nouveau souffle à l'œuvre de la légende de la chanson targuie. Le groupe a interprété ainsi plus d'une vingtaine de chansons de Othmane Bali, lors d'une soirée où les sonorités musicales ajoutaient une dimension supplémentaire à "la magie et la beauté du désert", note-t-on du côté des spectateurs. Le groupe Gaâda de Béchar, de son côté, a drainé beaucoup de spectateurs, le 29 octobre dernier, venus écouter ou découvrir les airs du Sud algérien : blues du Sahara, rythmes hypnotiques, chants targui, bédouin, et autres mélodies qui font la richesse d'une culture plusieurs fois millénaire que l'oralité et la tradition ont préservée de la déperdition. Notons enfin que l'Algérie a également participé pour la première fois à "Caftan Montréal" avec la styliste et modéliste Mme Khaled Soraya, alors que d'autres représentations figurent au programme du FMA. Par ailleurs, sur un autre registre, la pièce du dramaturge Slimane Benaïssa, un autre habitué du FMA, "Enta khouya ouana chkoun", occupe l'affiche du 28 octobre au 20 novembre. Pour rappel, le Festival du Monde arabe de Montréal est un carrefour incontournable pour susciter réflexions, rencontres inédites, en proposant plus de 200 conférences-débats, soirées littéraires ou rendez-vous musicaux permettent le dialogue interculturel entre Occident et Monde arabe.