Durant les quatre jours que durera le colloque, les chercheurs se communiqueront les résultats les plus récents et tenteront de répondre aux questionnements les plus importants posés par la préhistoire maghrébine. Durant les quatre jours que durera le colloque, les chercheurs se communiqueront les résultats les plus récents et tenteront de répondre aux questionnements les plus importants posés par la préhistoire maghrébine. Organisé dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», les travaux du premier colloque international de préhistoire maghrébine ont démarré, hier, à la Maison de la Culture de Tamanrasset. Rencontré peu de temps avant le début des communications, M. Slimane Hachi, directeur du CNRAH (Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et Historiques) a d'emblée situé les enjeux de ce colloque dans l'optique de la création d'un espace de recherches commun sur la préhistoire en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Cet espace devant acquérir sa propre autonomie dans l'espace méditerranéen, africain et mondial au regard de l'importance particulière que revêt le Maghreb en matière de patrimoine préhistorique. Concernant les objectifs visés par cette rencontre qui réunit des chercheurs des trois pays du Maghreb et ceux de 5 pays d'Europe ( Espagne, Italie, France, Belgique, Allemagne), M. Hachi a souligné qu'il s'agit de fédérer la recherche maghrébine sur cet important patrimoine universel qu'est la préhistoire. «Le Maghreb est d'une grande richesse en cette matière. Il y a beaucoup de profondeur historique. Les plus anciens gisements découverts jusqu'à présent sont de ceux de Aïn Lehnech dans la région de Sétif. Les actuelles méthodes de datation font remonter les traces de l'homme en Algérie à 1,8 million d'années», a-t-il déclaré. Le chercheur a également souligné que Le Maghreb avec toutes les successions de civilisations humaines qui le caractérisent constitue une région incontournable de la préhistoire de l'Humanité. Il s'agit donc pour les spécialistes maghrébins de créer un espace concret commun pour effectuer un travail de l'esprit : la recherche scientifique. Il est donc question de faire le point des connaissances acquises en la matière sur cet espace géographique. Durant les quatre jours que durera le colloque, les chercheurs se communiqueront les résultats les plus récents et tenteront de répondre aux questionnements les plus importants posés par la préhistoire maghrébine. «Nous avons en Algérie les plus grands musées à ciel ouvert dont les parcs du Tassili et du Hoggar et ceux que le ministère de la Culture projette de créer dans la région de Tindouf et des Hauts-Plateaux sahariens», poursuit-il Mme Acheche Sophie et Mme Hajri Sonia enseignantes-chercheurs dans les universités de Tunis et de Kerouan ont abondé dans le même sens. « Nous allons présenter nos travaux qui ciblent le paléolithique moyen daté maintenant de 180.000 à 60.000 ans», explique Mme Sophie Acheche. «La Préhistoire du Maghreb est en mesure aujourd'hui de donner ses réponses méditerranéennes et africaines, aux grandes questions du paléolithique et du néolithique. Et cela grâce au redéploiement des recherches sur le terrain, effectuées dans de très difficiles conditions, durant ces 30 dernières années. La recherche maghrébine en préhistoire s'insère avec ses particularismes dans la recherche mondiale. Elle se propose de rendre compte à la communauté scientifique de ses réussites, mais aussi de ses insuffisances, afin de participer à la création d'une dynamique large, cohérente et féconde…», peut-on lire dans le document argumentaire de cette première rencontre riche de promesses scientifiques de haut niveau. Les thèmes de la rencontre sont les suivants : «Les plus anciennes cultures du Maghreb», «La question du paléolithique moyen au Maghreb : Un Moustérien de plus en plus affirmé. Devenir(s) de l'Atérien et ses relations avec ce qui va lui succéder», «Le paléolithique supérieur au Maghreb : Originalité(s), origine et devenir(s), relations avec l'Epipaléolithique», «Les différents courants de néolithisation au Maghreb : les néolithisations anciennes et la tardive», «les Nouvelles données sur l'Art des régions sahariennes : inventaires, chronologies et sens», «La Protohistoire, le mégalithisme, origine(s) et chronologie, coutumes funéraires, relations avec le Néolithique.» Un programme prometteur à l'issue duquel le Maghreb compte bien se frayer une place dans cet important domaine de la recherche scientifique. Organisé dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», les travaux du premier colloque international de préhistoire maghrébine ont démarré, hier, à la Maison de la Culture de Tamanrasset. Rencontré peu de temps avant le début des communications, M. Slimane Hachi, directeur du CNRAH (Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et Historiques) a d'emblée situé les enjeux de ce colloque dans l'optique de la création d'un espace de recherches commun sur la préhistoire en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Cet espace devant acquérir sa propre autonomie dans l'espace méditerranéen, africain et mondial au regard de l'importance particulière que revêt le Maghreb en matière de patrimoine préhistorique. Concernant les objectifs visés par cette rencontre qui réunit des chercheurs des trois pays du Maghreb et ceux de 5 pays d'Europe ( Espagne, Italie, France, Belgique, Allemagne), M. Hachi a souligné qu'il s'agit de fédérer la recherche maghrébine sur cet important patrimoine universel qu'est la préhistoire. «Le Maghreb est d'une grande richesse en cette matière. Il y a beaucoup de profondeur historique. Les plus anciens gisements découverts jusqu'à présent sont de ceux de Aïn Lehnech dans la région de Sétif. Les actuelles méthodes de datation font remonter les traces de l'homme en Algérie à 1,8 million d'années», a-t-il déclaré. Le chercheur a également souligné que Le Maghreb avec toutes les successions de civilisations humaines qui le caractérisent constitue une région incontournable de la préhistoire de l'Humanité. Il s'agit donc pour les spécialistes maghrébins de créer un espace concret commun pour effectuer un travail de l'esprit : la recherche scientifique. Il est donc question de faire le point des connaissances acquises en la matière sur cet espace géographique. Durant les quatre jours que durera le colloque, les chercheurs se communiqueront les résultats les plus récents et tenteront de répondre aux questionnements les plus importants posés par la préhistoire maghrébine. «Nous avons en Algérie les plus grands musées à ciel ouvert dont les parcs du Tassili et du Hoggar et ceux que le ministère de la Culture projette de créer dans la région de Tindouf et des Hauts-Plateaux sahariens», poursuit-il Mme Acheche Sophie et Mme Hajri Sonia enseignantes-chercheurs dans les universités de Tunis et de Kerouan ont abondé dans le même sens. « Nous allons présenter nos travaux qui ciblent le paléolithique moyen daté maintenant de 180.000 à 60.000 ans», explique Mme Sophie Acheche. «La Préhistoire du Maghreb est en mesure aujourd'hui de donner ses réponses méditerranéennes et africaines, aux grandes questions du paléolithique et du néolithique. Et cela grâce au redéploiement des recherches sur le terrain, effectuées dans de très difficiles conditions, durant ces 30 dernières années. La recherche maghrébine en préhistoire s'insère avec ses particularismes dans la recherche mondiale. Elle se propose de rendre compte à la communauté scientifique de ses réussites, mais aussi de ses insuffisances, afin de participer à la création d'une dynamique large, cohérente et féconde…», peut-on lire dans le document argumentaire de cette première rencontre riche de promesses scientifiques de haut niveau. Les thèmes de la rencontre sont les suivants : «Les plus anciennes cultures du Maghreb», «La question du paléolithique moyen au Maghreb : Un Moustérien de plus en plus affirmé. Devenir(s) de l'Atérien et ses relations avec ce qui va lui succéder», «Le paléolithique supérieur au Maghreb : Originalité(s), origine et devenir(s), relations avec l'Epipaléolithique», «Les différents courants de néolithisation au Maghreb : les néolithisations anciennes et la tardive», «les Nouvelles données sur l'Art des régions sahariennes : inventaires, chronologies et sens», «La Protohistoire, le mégalithisme, origine(s) et chronologie, coutumes funéraires, relations avec le Néolithique.» Un programme prometteur à l'issue duquel le Maghreb compte bien se frayer une place dans cet important domaine de la recherche scientifique.