Un séminaire algéro-néerlandais a eu lieu, hier, à l'hôtel Sofitel, sur le thème de la recherche des opportunités de coopération dans la filière lait, avec la participation de nombreux producteurs algériens et d'experts hollandais. Alors que les opérateurs nationaux sont confrontés à un épineux problème d'approvisionnement en poudre de lait, devenue de plus en plus coûteuse, sur les marchés internationaux, des spécialistes des Pays-Bas ont exposé leur expérience et leur vision d'aide et de soutien aux producteurs algériens pour une coopération bilatérale. Cependant, avant d'aborder la problématique de la filière lait, secouée par des menaces de grèves et d'un dysfonctionnement ayant interpellé, à maintes reprises les pouvoirs publics, il convient de préciser que la situation est beaucoup plus compliquée pour certains entrepreneurs privés qui se plaignent de la conjoncture défavorable concernant les cours de la poudre de lait, d'une part, et des prix exorbitants relatifs à l'importation de vaches laitières, d'autre part. Ainsi, selon le président de l'association des bovins dont la mission consiste à importer des génisses, «la hausse des prix d'achat et d'importation, ainsi que le coût du transport de vaches laitières sont extrêmement élevés actuellement. Ceci s'explique par l'augmentation de la valeur monétaire des vaches sur le marché international. Une génisse qui valait 1.200 euros, il y a quelques mois, vaut actuellement 2.000 euros, soit une augmentation de 800 euros (l'équivalent de 80.000 DA). Dans ces conditions, il est difficile pour un fellah d'acheter une vache à 250.000 DA». M. Benyoucef, président de l'ONIL (Office national interprofessionnel du lait) estime également que «le problème de la disponibilité des vaches en Algérie pourrait être résolu par le biais du repeuplement et la reproduction de bovins. Par conséquent, il devient, aujourd'hui impérieux de faire le point sur la situation locale des éleveurs en Algérie afin combler le déficit en matière de disponibilité de génisses». En fait, il s'agit de définir une politique et instaurer une tradition d'élevage extensif et intensif de vaches et accroître les capacités de pasteurisation du lait dans les différentes laiteries. Le rendement et un fort taux de productivité sont, en effet, importants pour satisfaire la demande des consommateurs sans cesse croissante. L'Algérie consomme en moyenne 3,3 milliards de litres par an (soit 120 litres par habitant). Les Hollandais sont prêts à apporter leur savoir-faire et leur forme originale de partenariat pour coopérer avec les producteurs algériens. Ainsi, Van der Meijs, expert, a réalisé une étude sur les possibilités de coopération durable entre les Pays-Bas et l'Algérie dans le domaine de l'élevage laitier et de la production laitière. Il estime que «les principaux domaines de coopération résident, notamment, dans l'accroissement de la production laitière, alors que l'importation de bovins sur pied est toujours indispensable. Aussi, l'amélioration du matériel génétique est également utile avec l'insémination artificielle comme instrument de reproduction des vaches laitières. La Hollande peut aider l'Algérie dans le domaine des normes sanitaires, en vigueur dans l'Union européenne». Cet expert préconise un autre volet de coopération intéressant l'Algérie. Il a trait aux prescriptions pour la qualité et la santé des animaux dans les élevages et lors du transport, ainsi que pour les produits animaux et leur innovation. Les principales recommandations de Van Meijs concernent notamment la coopération bilatérale continue et la surveillance des projets, ainsi que le service après-vente entre les exportateurs et les importateurs, un système d'identification et d'enregistrement du cheptel laitier algérien. Il y a également le transfert de connaissances et le lancement d'un projet de ferme pilote et enfin la modification des certificats sanitaires. Un séminaire algéro-néerlandais a eu lieu, hier, à l'hôtel Sofitel, sur le thème de la recherche des opportunités de coopération dans la filière lait, avec la participation de nombreux producteurs algériens et d'experts hollandais. Alors que les opérateurs nationaux sont confrontés à un épineux problème d'approvisionnement en poudre de lait, devenue de plus en plus coûteuse, sur les marchés internationaux, des spécialistes des Pays-Bas ont exposé leur expérience et leur vision d'aide et de soutien aux producteurs algériens pour une coopération bilatérale. Cependant, avant d'aborder la problématique de la filière lait, secouée par des menaces de grèves et d'un dysfonctionnement ayant interpellé, à maintes reprises les pouvoirs publics, il convient de préciser que la situation est beaucoup plus compliquée pour certains entrepreneurs privés qui se plaignent de la conjoncture défavorable concernant les cours de la poudre de lait, d'une part, et des prix exorbitants relatifs à l'importation de vaches laitières, d'autre part. Ainsi, selon le président de l'association des bovins dont la mission consiste à importer des génisses, «la hausse des prix d'achat et d'importation, ainsi que le coût du transport de vaches laitières sont extrêmement élevés actuellement. Ceci s'explique par l'augmentation de la valeur monétaire des vaches sur le marché international. Une génisse qui valait 1.200 euros, il y a quelques mois, vaut actuellement 2.000 euros, soit une augmentation de 800 euros (l'équivalent de 80.000 DA). Dans ces conditions, il est difficile pour un fellah d'acheter une vache à 250.000 DA». M. Benyoucef, président de l'ONIL (Office national interprofessionnel du lait) estime également que «le problème de la disponibilité des vaches en Algérie pourrait être résolu par le biais du repeuplement et la reproduction de bovins. Par conséquent, il devient, aujourd'hui impérieux de faire le point sur la situation locale des éleveurs en Algérie afin combler le déficit en matière de disponibilité de génisses». En fait, il s'agit de définir une politique et instaurer une tradition d'élevage extensif et intensif de vaches et accroître les capacités de pasteurisation du lait dans les différentes laiteries. Le rendement et un fort taux de productivité sont, en effet, importants pour satisfaire la demande des consommateurs sans cesse croissante. L'Algérie consomme en moyenne 3,3 milliards de litres par an (soit 120 litres par habitant). Les Hollandais sont prêts à apporter leur savoir-faire et leur forme originale de partenariat pour coopérer avec les producteurs algériens. Ainsi, Van der Meijs, expert, a réalisé une étude sur les possibilités de coopération durable entre les Pays-Bas et l'Algérie dans le domaine de l'élevage laitier et de la production laitière. Il estime que «les principaux domaines de coopération résident, notamment, dans l'accroissement de la production laitière, alors que l'importation de bovins sur pied est toujours indispensable. Aussi, l'amélioration du matériel génétique est également utile avec l'insémination artificielle comme instrument de reproduction des vaches laitières. La Hollande peut aider l'Algérie dans le domaine des normes sanitaires, en vigueur dans l'Union européenne». Cet expert préconise un autre volet de coopération intéressant l'Algérie. Il a trait aux prescriptions pour la qualité et la santé des animaux dans les élevages et lors du transport, ainsi que pour les produits animaux et leur innovation. Les principales recommandations de Van Meijs concernent notamment la coopération bilatérale continue et la surveillance des projets, ainsi que le service après-vente entre les exportateurs et les importateurs, un système d'identification et d'enregistrement du cheptel laitier algérien. Il y a également le transfert de connaissances et le lancement d'un projet de ferme pilote et enfin la modification des certificats sanitaires.