La menace de l'obésité sur l'avenir de la santé publique a été largement commentée par les praticiens qui ont mis en exergue les autres facteurs de comorbidité associés à l'obésité. La menace de l'obésité sur l'avenir de la santé publique a été largement commentée par les praticiens qui ont mis en exergue les autres facteurs de comorbidité associés à l'obésité. Les participants au 8e forum national de formation médicale continue ont tiré lundi, à Alger, la sonnette d'alarme sur les dangers du surpoids et de l'obésité, constituant, à leurs yeux, une "menace grandissante" pour la santé publique en Algérie. "L'effet de l'obésité à l'âge adulte sur l'espérance de vie est comparable à celui du tabagisme", a averti le professeur Brouri Mansour, chef de service à l'hôpital Birtaria, à l'ouverture des travaux du forum destiné aux médecins généralistes. "Fumer tue et trop manger tue également", a-t-il rappelé "Les prévisions sont plus qu'alarmantes et le fardeau socio-économique sera très lourd pour le pays", a regretté le Pr. Brouri, ajoutant que cette maladie présente un problème de santé publique "très sérieux". Il a, dans ce contexte, appelé les pouvoirs publics à une prise de conscience sur les dangers de cette pathologie, afin d'adapter le système national de santé. "La mise en place d'une stratégie thérapeutique qui cible l'obésité abdominale en priorité s'impose", a-t-il affirmé, estimant que la prévention de l'obésité constitue un "challenge" pour la santé publique. Qualifiant cette épidémie d"'explosion épidémiologie", il a considéré qu'elle est d'autant dangereuse pour les algériens que ceux-ci "ne bénéficient pas de protection, comme une bonne alimentation équilibrée et l'activité physique minimale". La menace de l'obésité sur l'avenir de la santé publique a été largement commentée par les praticiens qui ont mis en exergue les autres facteurs de comorbidité associés à l'obésité, citant la dépression, l'apnée du sommeil, l'infarctus du myocarde, la goutte, l'hypertension, le cancer et le diabète. Ils ont dans ce contexte rappelé que l'obésité entraîne une augmentation du risque de décès cardiovasculaire, expliquant qu'une augmentation de 1kg du poids corporel est associée, à elle seule, à une hausse de 9% de la prévalence du diabète. Les mêmes orateurs ont incriminé plusieurs facteurs favorisant l'expansion de l'obésité au sein de la population, citant en particulier le sédentarité excessive (véhicule, télévision), et les mauvaises habitudes alimentaires (fast-food, boissons gazeuses, sucreries, peu de légumes et fruits). Qualifiées de fléau mondial par l'OMS qui a mis en garde contre son expansion dès les années 90, l'obésité et la surcharge pondérale accroissent le risque de développer un cancer des intestins, du sein et du pancréas, selon une étude réalisée sur sept mille cas dans le monde. "Nous conseillons aux gens de chercher à être le plus mince possible dans la limite de la fourchette de poids normale et d'éviter de prendre du poids tout au long de l'âge adulte", a recommandé l'étude de 360 pages basée sur des analyses étudiées pendant cinq ans par un panel d'experts reconnus notamment par les Nations unies. Les experts recommandent également "au moins trente minutes d'activité physique modérée par jour, comparable à de la marche énergique". Au niveau nutritionnel, il convient de "limiter à moins de 300 g par semaine la consommation de viande rouge, et autant de légumes non féculents et de fruits". Les participants au 8e forum national de formation médicale continue ont tiré lundi, à Alger, la sonnette d'alarme sur les dangers du surpoids et de l'obésité, constituant, à leurs yeux, une "menace grandissante" pour la santé publique en Algérie. "L'effet de l'obésité à l'âge adulte sur l'espérance de vie est comparable à celui du tabagisme", a averti le professeur Brouri Mansour, chef de service à l'hôpital Birtaria, à l'ouverture des travaux du forum destiné aux médecins généralistes. "Fumer tue et trop manger tue également", a-t-il rappelé "Les prévisions sont plus qu'alarmantes et le fardeau socio-économique sera très lourd pour le pays", a regretté le Pr. Brouri, ajoutant que cette maladie présente un problème de santé publique "très sérieux". Il a, dans ce contexte, appelé les pouvoirs publics à une prise de conscience sur les dangers de cette pathologie, afin d'adapter le système national de santé. "La mise en place d'une stratégie thérapeutique qui cible l'obésité abdominale en priorité s'impose", a-t-il affirmé, estimant que la prévention de l'obésité constitue un "challenge" pour la santé publique. Qualifiant cette épidémie d"'explosion épidémiologie", il a considéré qu'elle est d'autant dangereuse pour les algériens que ceux-ci "ne bénéficient pas de protection, comme une bonne alimentation équilibrée et l'activité physique minimale". La menace de l'obésité sur l'avenir de la santé publique a été largement commentée par les praticiens qui ont mis en exergue les autres facteurs de comorbidité associés à l'obésité, citant la dépression, l'apnée du sommeil, l'infarctus du myocarde, la goutte, l'hypertension, le cancer et le diabète. Ils ont dans ce contexte rappelé que l'obésité entraîne une augmentation du risque de décès cardiovasculaire, expliquant qu'une augmentation de 1kg du poids corporel est associée, à elle seule, à une hausse de 9% de la prévalence du diabète. Les mêmes orateurs ont incriminé plusieurs facteurs favorisant l'expansion de l'obésité au sein de la population, citant en particulier le sédentarité excessive (véhicule, télévision), et les mauvaises habitudes alimentaires (fast-food, boissons gazeuses, sucreries, peu de légumes et fruits). Qualifiées de fléau mondial par l'OMS qui a mis en garde contre son expansion dès les années 90, l'obésité et la surcharge pondérale accroissent le risque de développer un cancer des intestins, du sein et du pancréas, selon une étude réalisée sur sept mille cas dans le monde. "Nous conseillons aux gens de chercher à être le plus mince possible dans la limite de la fourchette de poids normale et d'éviter de prendre du poids tout au long de l'âge adulte", a recommandé l'étude de 360 pages basée sur des analyses étudiées pendant cinq ans par un panel d'experts reconnus notamment par les Nations unies. Les experts recommandent également "au moins trente minutes d'activité physique modérée par jour, comparable à de la marche énergique". Au niveau nutritionnel, il convient de "limiter à moins de 300 g par semaine la consommation de viande rouge, et autant de légumes non féculents et de fruits".