La campagne électorale des élections locales qui se dérouleront le 29 novembre 2007 débutera aujourd'hui et s'étalera jusqu'au 26 du même mois. Vingt-trois partis politiques ainsi que plusieurs listes de candidats indépendants se disputeront les voix de 17 millions d'électeurs. La campagne électorale s'ouvre sur fond de polémique entre l'opposition et l'Administration soupçonnée de vouloir favoriser les partis de l'Alliance présidentielle et sur l'absence de la commission politique de surveillance des élections (CNPSEL). Pour la première fois depuis la première élection pluraliste en 1990, aucun parti n'a appelé au boycottage du scrutin. Le FFS de Hocine Aït Ahmed qui a fait l'impasse sur les dernières élections législatives de mai dernier sera présent cette fois-ci à ce scrutin. Mais l'absence de la CNPSEL pour cette élection commence déjà à faire jaser certains partis qui avaient pourtant appelé à l'unanimité à son départ et redoutent une fraude le jour du scrutin. Le leader du MSP, Aboudjerra Soltani, a clairement revendiqué avant-hier le maintien de cette commission politique dont la composante sera formée, selon lui, uniquement de représentants de partis politiques. Le SG du FLN et néanmoins Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, lui a emboîté le pas hier au cours de intervention sur la chaîne I dans l'émission «tahaoulat» où il a clairement fait savoir que son gouvernement «est disposé à exaucer le vœu» de la classe politique pour peu qu'elle exprime son souhait. Voilà donc la question de la présence de la commission politique qui revient au devant de l'actualité politique, mais avec plus de force. Selon l'ancien président de l'ex-CNPSEL, Saïd Bouchaïr, l'absence de cette commission à cette élection est d'une «gravité dangereuse». L'ancien coordinateur estime cependant que la résurrection de ladite commission, même avec des bénévoles «est une bonne chose pour ces élections» car il redoute une «élection administrative». Notre source donne pour exemple ce qui s'est passé lors de l'opération portant classification des partis. Selon Bouchaïr, l'Administration n'aurait jamais intervenu si la commission politique était à pied d'œuvre. «La commission politique aurait procédé à un tirage au sort pour départager les partis. Or, ce qui s'est passé lors de la classification des partis est aberrant. C'est inadmissible ! Cette histoire montre à quel point l'absence de la commission est regrettable. Il aurait fallu recourir à un tirage au sort pour désigner les numéros de chacun. L'opération est aujourd'hui entourée de suspicion, légitime d'ailleurs. "Le numéro 1 attribué au FLN renforce cette suspicion" a-t-il tenu d'indiquer. Les électeurs n'auront plus ou moins aucun problème à identifier le numéro attribué au parti au pouvoir car le bulletin sera placé au tout début de la rangée de façon à permettre aux votants d'identifier rapidement le bulletin attribué au FLN. Même problème concernant les recours introduits auprès de la justice. Selon Bouchaïr, la commission politique avait de larges prérogatives pour traiter les cas de fraude avérés. Or, cette fois-ci, ajoute notre interlocuteur, «les partis n'auront qu'à s'en prendre à eux-même puisque les recours à la justice n'interviennent qu'en dernier ressort et après publication des résultats soit environ 2 semaines plus tard ». Le FLN est le seul parti a avoir présenté des candidats dans les 1.531 communes et 48 départements du pays. Il est donné favori, malgré des dissensions internes sur le choix des candidats. Le FLN fait partie de l'Alliance présidentielle avec le RND et le MSP. Le FFS a mis en garde le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, sur les risques d'irrégularités. Il affirme que les «objectifs inavoués de l'Administration sont de manipuler les résultats dans la perspective d'une guerre de succession» à la tête de l'Etat. Le ministère de l'Intérieur a rejeté en bloc les accusations du RCD et du FFS, affirmant que les candidatures invalidées n'étaient pas conformes à la loi électorale. La campagne électorale des élections locales qui se dérouleront le 29 novembre 2007 débutera aujourd'hui et s'étalera jusqu'au 26 du même mois. Vingt-trois partis politiques ainsi que plusieurs listes de candidats indépendants se disputeront les voix de 17 millions d'électeurs. La campagne électorale s'ouvre sur fond de polémique entre l'opposition et l'Administration soupçonnée de vouloir favoriser les partis de l'Alliance présidentielle et sur l'absence de la commission politique de surveillance des élections (CNPSEL). Pour la première fois depuis la première élection pluraliste en 1990, aucun parti n'a appelé au boycottage du scrutin. Le FFS de Hocine Aït Ahmed qui a fait l'impasse sur les dernières élections législatives de mai dernier sera présent cette fois-ci à ce scrutin. Mais l'absence de la CNPSEL pour cette élection commence déjà à faire jaser certains partis qui avaient pourtant appelé à l'unanimité à son départ et redoutent une fraude le jour du scrutin. Le leader du MSP, Aboudjerra Soltani, a clairement revendiqué avant-hier le maintien de cette commission politique dont la composante sera formée, selon lui, uniquement de représentants de partis politiques. Le SG du FLN et néanmoins Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, lui a emboîté le pas hier au cours de intervention sur la chaîne I dans l'émission «tahaoulat» où il a clairement fait savoir que son gouvernement «est disposé à exaucer le vœu» de la classe politique pour peu qu'elle exprime son souhait. Voilà donc la question de la présence de la commission politique qui revient au devant de l'actualité politique, mais avec plus de force. Selon l'ancien président de l'ex-CNPSEL, Saïd Bouchaïr, l'absence de cette commission à cette élection est d'une «gravité dangereuse». L'ancien coordinateur estime cependant que la résurrection de ladite commission, même avec des bénévoles «est une bonne chose pour ces élections» car il redoute une «élection administrative». Notre source donne pour exemple ce qui s'est passé lors de l'opération portant classification des partis. Selon Bouchaïr, l'Administration n'aurait jamais intervenu si la commission politique était à pied d'œuvre. «La commission politique aurait procédé à un tirage au sort pour départager les partis. Or, ce qui s'est passé lors de la classification des partis est aberrant. C'est inadmissible ! Cette histoire montre à quel point l'absence de la commission est regrettable. Il aurait fallu recourir à un tirage au sort pour désigner les numéros de chacun. L'opération est aujourd'hui entourée de suspicion, légitime d'ailleurs. "Le numéro 1 attribué au FLN renforce cette suspicion" a-t-il tenu d'indiquer. Les électeurs n'auront plus ou moins aucun problème à identifier le numéro attribué au parti au pouvoir car le bulletin sera placé au tout début de la rangée de façon à permettre aux votants d'identifier rapidement le bulletin attribué au FLN. Même problème concernant les recours introduits auprès de la justice. Selon Bouchaïr, la commission politique avait de larges prérogatives pour traiter les cas de fraude avérés. Or, cette fois-ci, ajoute notre interlocuteur, «les partis n'auront qu'à s'en prendre à eux-même puisque les recours à la justice n'interviennent qu'en dernier ressort et après publication des résultats soit environ 2 semaines plus tard ». Le FLN est le seul parti a avoir présenté des candidats dans les 1.531 communes et 48 départements du pays. Il est donné favori, malgré des dissensions internes sur le choix des candidats. Le FLN fait partie de l'Alliance présidentielle avec le RND et le MSP. Le FFS a mis en garde le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, sur les risques d'irrégularités. Il affirme que les «objectifs inavoués de l'Administration sont de manipuler les résultats dans la perspective d'une guerre de succession» à la tête de l'Etat. Le ministère de l'Intérieur a rejeté en bloc les accusations du RCD et du FFS, affirmant que les candidatures invalidées n'étaient pas conformes à la loi électorale.