Afin de renforcer la coopération économique et commerciale entre les pays arabes, il sera procédé, au début de l'année prochaine, à la création d'une banque arabe pour le financement de projets arabes communs, a annoncé hier, le ministre de la Petite et moyenne entreprise (PME) et de l'artisanat. Intervenant lors de l'ouverture de travaux du premier congrès de l'Union arabe de l'artisanat et des métiers d'art, rehaussée par la présence du chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem, Mustapha Benbada a précisé que cette banque sera le premier organisme exécutif pour l'accompagnement des projets arabes, et la première étape dans le renforcement de la volonté de coopération entre les pays de la région. Etayant ses propos, le ministre a indiqué à l'assistance, composée de représentants de 17 pays arabes, qu'au-delà des liens historiques et culturels qui unissent les pays de cette région, les intérêts économiques et commerciaux sont très importants et représentent « un facteur de rapprochement des politiques économiques, y compris dans les métiers d'artisanat et les métiers d'art ». Cependant, les participants aux travaux du 1er congrès de l'Union arabe de l'artisanat et des métiers d'art, fondée en mars dernier à Tunis et dotée d'un statut particulier, quatre mois après au Maroc, s'attelleront, deux jours durant à Alger, à élaborer un programme de travail de l'Union et à l'installation de ses conseil d'administration et assemblée générale. «Ce congrès vise à définir les contours d'une stratégie arabe cohérente et homogène dans ce secteur, pour le développement de l'artisanat et des métiers d'art dans les pays arabes, à travers, notamment, la mobilisation de tous les moyens humains et matériels, dans un monde caractérisé par une compétition féroce », a expliqué Mustapha Benbada, déplorant dans ce sens, le manque de créativité et des technologies modernes pour soutenir le développement de ce secteur. Pour illustrer l'intérêt que porte l'Algérie au secteur de l'artisanat et des métiers d'art, le ministre a mis en exergue la mise en place d'un cadre juridique réglementant le secteur, la création d'une caisse pour la promotion de l'artisanat et soutenir les intervenants dans ce domaine, ainsi que l'adoption, en 2003, par le gouvernement, d'un plan de travail pour un développement durable de l'artisanat. De son côté, le DG de l'Organisation arabe du développement industriel et minier (OADIM), Mohamed Benyoucef, a plaidé pour la création d'écoles et d'instituts spécialisés, à même de renforcer le volet formation des jeunes générations et les initier aux les métiers artisanaux et artistiques. Enfin, le président de la République a été honoré à l'occasion de ce congrès, pour « ses efforts pour la promotion de l'artisanat et des métiers d'art », et ce, par le biais du président de l'Union arabe de l'artisanat et des métiers d'art, Mohamed Borhane Safia. Afin de renforcer la coopération économique et commerciale entre les pays arabes, il sera procédé, au début de l'année prochaine, à la création d'une banque arabe pour le financement de projets arabes communs, a annoncé hier, le ministre de la Petite et moyenne entreprise (PME) et de l'artisanat. Intervenant lors de l'ouverture de travaux du premier congrès de l'Union arabe de l'artisanat et des métiers d'art, rehaussée par la présence du chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem, Mustapha Benbada a précisé que cette banque sera le premier organisme exécutif pour l'accompagnement des projets arabes, et la première étape dans le renforcement de la volonté de coopération entre les pays de la région. Etayant ses propos, le ministre a indiqué à l'assistance, composée de représentants de 17 pays arabes, qu'au-delà des liens historiques et culturels qui unissent les pays de cette région, les intérêts économiques et commerciaux sont très importants et représentent « un facteur de rapprochement des politiques économiques, y compris dans les métiers d'artisanat et les métiers d'art ». Cependant, les participants aux travaux du 1er congrès de l'Union arabe de l'artisanat et des métiers d'art, fondée en mars dernier à Tunis et dotée d'un statut particulier, quatre mois après au Maroc, s'attelleront, deux jours durant à Alger, à élaborer un programme de travail de l'Union et à l'installation de ses conseil d'administration et assemblée générale. «Ce congrès vise à définir les contours d'une stratégie arabe cohérente et homogène dans ce secteur, pour le développement de l'artisanat et des métiers d'art dans les pays arabes, à travers, notamment, la mobilisation de tous les moyens humains et matériels, dans un monde caractérisé par une compétition féroce », a expliqué Mustapha Benbada, déplorant dans ce sens, le manque de créativité et des technologies modernes pour soutenir le développement de ce secteur. Pour illustrer l'intérêt que porte l'Algérie au secteur de l'artisanat et des métiers d'art, le ministre a mis en exergue la mise en place d'un cadre juridique réglementant le secteur, la création d'une caisse pour la promotion de l'artisanat et soutenir les intervenants dans ce domaine, ainsi que l'adoption, en 2003, par le gouvernement, d'un plan de travail pour un développement durable de l'artisanat. De son côté, le DG de l'Organisation arabe du développement industriel et minier (OADIM), Mohamed Benyoucef, a plaidé pour la création d'écoles et d'instituts spécialisés, à même de renforcer le volet formation des jeunes générations et les initier aux les métiers artisanaux et artistiques. Enfin, le président de la République a été honoré à l'occasion de ce congrès, pour « ses efforts pour la promotion de l'artisanat et des métiers d'art », et ce, par le biais du président de l'Union arabe de l'artisanat et des métiers d'art, Mohamed Borhane Safia.