Le patron du RND s'est rendu, hier, à Chlef, pour animer un meeting populaire à la salle Nasri et où il y avait foule, en majorité des jeunes, acheminés des communes de la wilaya dans des minibus que le parti a requisitionnés. Dès l'entame de son discours, Ahmed Ouyahia a tenu à rendre hommage aux moudjahidine et aux patriotes qui ont combattu pour la perennité des institutions de l'Etat. Un état, aujourd'hui, qui a su continuer ce travail par le biais de la réconciliation nationale. «Le peuple, a-t-il dit, saura se rappeler de ceux qui ont été à ses côtés». S'attaquant aux réalités présentes, il déclarera que la paix est certes revenue mais, à la place, la criminalité, sous toutes ses formes, s'est installée. A commencer par la drogue, la corruption, les agressions, et autres tares qui gangrènent le tissu social. Et de se demander comment en est-on arrivé là, alors que le pays possède tous les atouts majeurs, comme la paix, l'aisance financière et la volonté politique, pour un développement durable. Et à cet effet, il signalera que le grain de sable qui freine se situe au niveau des relais des collectivités locales, dont les représentants sont coupés des réalités du terrain. «Les instances exécutives, telles les wilayas, n'ont pas comme prérogatives, de gérer les communes» fera remarquer Ahmed Ouyahia. Cette tâche revient, essentiellement, aux APC qui n'ont, jusque-là, pas fait preuve d'esprit d'initiative, et si cette situation perdure, Chlef risque de voir ses nouvelles acquisitions comme l'aéroport ou le port de Ténès aller vers une fermeture certaine par manque d'activités. A ce sujet, il citera le problème du premier qui ne propose que deux vols par semaine et le second comme étant un point de chute du seul commerce des métaux ferreux. Un port à l'arrêt en fait. La solution passe nécessairement par des investissements dans la région pour relancer l'activité économique, dans son ensemble et «pour ce faire, conseillera le patron du RND, il faut un changement radical dans la gestion des communes qui commence d'abord, par le choix des hommes au fait des problèmes de la population, pour un développement adapté à ses préoccupations». Ainsi, il sera plus facile d'éradiquer, ne serait-ce que relativement, le chômage et la pauvreté qui étendent leurs tentacules progressivement. Le chef du RND s'est dit étonné de voir un littoral de 120 km comme celui de la wilaya de Chlef sombrer dans l'inertie, alors que l'on peut y développer un tourisme générateur d'emplois. Enfin et pour terminer, Ahmed Ouyahia fera savoir que la politique du RND pour faire face au fossé qui sépare le citoyen de l'élu, consiste à présenter des candidats qui ont fait l'unanimité des citoyens et dont 90% d'entre eux ne sont pas militants du parti. C'est le seul remède, martélera-t-il, pour un travail conjugué et avec la participation de toutes les franges de la société. Le patron du RND s'est rendu, hier, à Chlef, pour animer un meeting populaire à la salle Nasri et où il y avait foule, en majorité des jeunes, acheminés des communes de la wilaya dans des minibus que le parti a requisitionnés. Dès l'entame de son discours, Ahmed Ouyahia a tenu à rendre hommage aux moudjahidine et aux patriotes qui ont combattu pour la perennité des institutions de l'Etat. Un état, aujourd'hui, qui a su continuer ce travail par le biais de la réconciliation nationale. «Le peuple, a-t-il dit, saura se rappeler de ceux qui ont été à ses côtés». S'attaquant aux réalités présentes, il déclarera que la paix est certes revenue mais, à la place, la criminalité, sous toutes ses formes, s'est installée. A commencer par la drogue, la corruption, les agressions, et autres tares qui gangrènent le tissu social. Et de se demander comment en est-on arrivé là, alors que le pays possède tous les atouts majeurs, comme la paix, l'aisance financière et la volonté politique, pour un développement durable. Et à cet effet, il signalera que le grain de sable qui freine se situe au niveau des relais des collectivités locales, dont les représentants sont coupés des réalités du terrain. «Les instances exécutives, telles les wilayas, n'ont pas comme prérogatives, de gérer les communes» fera remarquer Ahmed Ouyahia. Cette tâche revient, essentiellement, aux APC qui n'ont, jusque-là, pas fait preuve d'esprit d'initiative, et si cette situation perdure, Chlef risque de voir ses nouvelles acquisitions comme l'aéroport ou le port de Ténès aller vers une fermeture certaine par manque d'activités. A ce sujet, il citera le problème du premier qui ne propose que deux vols par semaine et le second comme étant un point de chute du seul commerce des métaux ferreux. Un port à l'arrêt en fait. La solution passe nécessairement par des investissements dans la région pour relancer l'activité économique, dans son ensemble et «pour ce faire, conseillera le patron du RND, il faut un changement radical dans la gestion des communes qui commence d'abord, par le choix des hommes au fait des problèmes de la population, pour un développement adapté à ses préoccupations». Ainsi, il sera plus facile d'éradiquer, ne serait-ce que relativement, le chômage et la pauvreté qui étendent leurs tentacules progressivement. Le chef du RND s'est dit étonné de voir un littoral de 120 km comme celui de la wilaya de Chlef sombrer dans l'inertie, alors que l'on peut y développer un tourisme générateur d'emplois. Enfin et pour terminer, Ahmed Ouyahia fera savoir que la politique du RND pour faire face au fossé qui sépare le citoyen de l'élu, consiste à présenter des candidats qui ont fait l'unanimité des citoyens et dont 90% d'entre eux ne sont pas militants du parti. C'est le seul remède, martélera-t-il, pour un travail conjugué et avec la participation de toutes les franges de la société.