L‘Asie du Sud-Est se réunit à partir de lundi en sommet à Singapour où elle ne manquera pas d‘encourager les ouvertures récemment consenties par la junte en Birmanie, encombrant partenaire dont elle s‘accommode depuis dix ans mais qui sape son image sur la scène internationale. La rencontre annuelle de l‘Association des nations d‘Asie du Sud-Est (Asean) sera précédée demain d‘une journée préparatoire de hauts fonctionnaires. Le sommet des dirigeants est prévu jusqu‘à mercredi. L‘instance asiatique se retrouvera cette année sous la loupe de la communauté internationale qui la met au défi de tenir en bride la Birmanie. Rangoun, qui a rejoint le bloc asiatique en 1997, reste un Etat paria décrié pour ses violations des droits de l‘Homme. Son refus de s‘amender jette également la déconsidération sur l‘ensemble de l‘association jugée trop conciliante à l‘égard des gêné. L‘émissaire des Nations unies en Birmanie, Ibrahim Gambari, semble avoir engrangé des résultats avec la libération de plus de 2.700 personnes et de certains prisonniers politiques ainsi que l‘ouverture de discussions entre la dirigeante de l‘opposition Aung San Suu Kyi et un responsable du régime. Depuis son adhésion à l‘Asean il y a dix ans, la Birmanie est une épine au flanc du groupe qui comprend également la Thaïlande, l‘Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, le Vietnam, Brunei, le Laos et le Cambodge. Les dix de l‘Asean doivent signer une charte, en gestation depuis deux ans, lors du sommet singapourien. Son adoption confèrera au bloc le droit de signer des traités internationaux et de s‘imposer dans l‘arène internationale, notamment face à la diplomatie chinoise. Mais toute mesure contraignante ou punitive à l‘égard d‘un membre récalcitrant a d‘ores et déjà été expurgée des statuts. Les manquements et violations seront laissés à l‘appréciation des dirigeants : une mesure qui ne peut que rassurer la Birmanie cuirassée contre les remontrances sans conséquences de ses pairs. L‘Asie du Sud-Est se réunit à partir de lundi en sommet à Singapour où elle ne manquera pas d‘encourager les ouvertures récemment consenties par la junte en Birmanie, encombrant partenaire dont elle s‘accommode depuis dix ans mais qui sape son image sur la scène internationale. La rencontre annuelle de l‘Association des nations d‘Asie du Sud-Est (Asean) sera précédée demain d‘une journée préparatoire de hauts fonctionnaires. Le sommet des dirigeants est prévu jusqu‘à mercredi. L‘instance asiatique se retrouvera cette année sous la loupe de la communauté internationale qui la met au défi de tenir en bride la Birmanie. Rangoun, qui a rejoint le bloc asiatique en 1997, reste un Etat paria décrié pour ses violations des droits de l‘Homme. Son refus de s‘amender jette également la déconsidération sur l‘ensemble de l‘association jugée trop conciliante à l‘égard des gêné. L‘émissaire des Nations unies en Birmanie, Ibrahim Gambari, semble avoir engrangé des résultats avec la libération de plus de 2.700 personnes et de certains prisonniers politiques ainsi que l‘ouverture de discussions entre la dirigeante de l‘opposition Aung San Suu Kyi et un responsable du régime. Depuis son adhésion à l‘Asean il y a dix ans, la Birmanie est une épine au flanc du groupe qui comprend également la Thaïlande, l‘Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, le Vietnam, Brunei, le Laos et le Cambodge. Les dix de l‘Asean doivent signer une charte, en gestation depuis deux ans, lors du sommet singapourien. Son adoption confèrera au bloc le droit de signer des traités internationaux et de s‘imposer dans l‘arène internationale, notamment face à la diplomatie chinoise. Mais toute mesure contraignante ou punitive à l‘égard d‘un membre récalcitrant a d‘ores et déjà été expurgée des statuts. Les manquements et violations seront laissés à l‘appréciation des dirigeants : une mesure qui ne peut que rassurer la Birmanie cuirassée contre les remontrances sans conséquences de ses pairs.