La victoire finale sur le terrorisme en Algérie est une simple affaire de temps, estime Louis Caprioli, spécialiste de la lutte antiterroriste et ancien numéro trois de la Direction de la surveillance du territoire (DST) en France. Dans un entretien accordé à notre confrère El-Khabar, M.Caprioli a affiché sa conviction que « l'armée et les forces de sécurité algériennes sont sur le chemin de la victoire », sur les élément du Gspc. Pour ce spécialiste du renseignement, « Al-Qaïda au Maghreb a faibli ». Il en a pour preuve que les groupes terroristes qui étaient « répartis dans toutes les régions», sont aujourd'hui, « concentrés à travers des régions précises.» A cela s'ajoute, le fait qu'ils sont « confrontés périodiquement aux opérations de l'armée », a précisé Caprioli, actuellement conseiller à Geos, société spécialisée dans la prévention et la gestion des risques. L'ancien n°3 de la DST fait la même lecture que ses autres collègues, au sujet du ralliement du GSPC à Al-Qaïda. Il relève, au même titre que de nombreux autres experts, que la décision de Droudkel était motivée par une tentative de se donner un second souffle, en internationalisant son «combat » et, partant, éviter une disparition inéluctable. « Al-Qaïda cherchait de son côté à établir des ramifications au Maghreb », souligne Caporioli qui précise que « jusqu'à présent, il n'y a pas de commandement uni ». Signe que la prétendue allégeance ne vaut qu'au niveau du discours. Mais, prévient-il, « il y a des contacts entre les organisations terroristes et une volonté d'unifier le travail », même si cela « n'est pas organisé ». Quant à l'affaiblissement avéré des groupes armés, dont la reddition de Hattab est l'une des illustrations, l'expert français en lutte anti-terroriste le lie à une double intervention, tant au plan militaire que politique. « Les services de sécurité algériens n'ont pas cessé d'affaiblir les groupes terroristes depuis les années 1990. Même durant les pires moments en 1994 et 1995 », souligne-t-il. Et d'ajouter : « Les différentes politiques initiées pour le règlement de cette crise, telles que la concorde civile et la réconciliation nationale ont rendu plus important cet affaiblissement ». Caprioli cite Mokhtar Belmokhtar « qui s'est retiré pour cause de divergence avec Droudkel », comme une autre illustration de la pertinence de la solution politique. La victoire finale sur le terrorisme en Algérie est une simple affaire de temps, estime Louis Caprioli, spécialiste de la lutte antiterroriste et ancien numéro trois de la Direction de la surveillance du territoire (DST) en France. Dans un entretien accordé à notre confrère El-Khabar, M.Caprioli a affiché sa conviction que « l'armée et les forces de sécurité algériennes sont sur le chemin de la victoire », sur les élément du Gspc. Pour ce spécialiste du renseignement, « Al-Qaïda au Maghreb a faibli ». Il en a pour preuve que les groupes terroristes qui étaient « répartis dans toutes les régions», sont aujourd'hui, « concentrés à travers des régions précises.» A cela s'ajoute, le fait qu'ils sont « confrontés périodiquement aux opérations de l'armée », a précisé Caprioli, actuellement conseiller à Geos, société spécialisée dans la prévention et la gestion des risques. L'ancien n°3 de la DST fait la même lecture que ses autres collègues, au sujet du ralliement du GSPC à Al-Qaïda. Il relève, au même titre que de nombreux autres experts, que la décision de Droudkel était motivée par une tentative de se donner un second souffle, en internationalisant son «combat » et, partant, éviter une disparition inéluctable. « Al-Qaïda cherchait de son côté à établir des ramifications au Maghreb », souligne Caporioli qui précise que « jusqu'à présent, il n'y a pas de commandement uni ». Signe que la prétendue allégeance ne vaut qu'au niveau du discours. Mais, prévient-il, « il y a des contacts entre les organisations terroristes et une volonté d'unifier le travail », même si cela « n'est pas organisé ». Quant à l'affaiblissement avéré des groupes armés, dont la reddition de Hattab est l'une des illustrations, l'expert français en lutte anti-terroriste le lie à une double intervention, tant au plan militaire que politique. « Les services de sécurité algériens n'ont pas cessé d'affaiblir les groupes terroristes depuis les années 1990. Même durant les pires moments en 1994 et 1995 », souligne-t-il. Et d'ajouter : « Les différentes politiques initiées pour le règlement de cette crise, telles que la concorde civile et la réconciliation nationale ont rendu plus important cet affaiblissement ». Caprioli cite Mokhtar Belmokhtar « qui s'est retiré pour cause de divergence avec Droudkel », comme une autre illustration de la pertinence de la solution politique.