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«Pas d'economie sans industrie lourde»
Louisa Hanoune à Chlef
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 11 - 2007

Après un retard de deux heures, le numéro un du Parti des travailleurs a fait son apparition au Centre culturelle islamique où elle a animé une rencontre populaire vers 16h30 devant un nombreux parterre où la gent féminine était assez bien représentée surtout pour un vendredi, Louisa Hanoune s'est, d'emblée, étalée sur les risques de la mondialisation et ses effets de manière singulière, sur notre pays à peine, dit-elle, sorti d'une crise qui l'a miné des années durant. « Parmi les risques majeurs, dira l'intervenante, les accords avec l'U.E. et l'OMC ». Deux traités qui nous mettent en face de concurrents dont nous ne pourrons relever le défi sur le plan commercial avec une économie aussi affaiblie et des exportations hors-hydrocarbures qui ne dépassent guère le demi-milliard de dollars. L'accord d'association avec l'Union européenne, à lui seul, coûte au pays la suppression de 10.000 postes de travail, révèlera Louisa Hanoune. Avec le Programme d'ajustement structurel (P.A.S) édicté par le FMI, l'Algérie, dira l'intervenante, va tout droit vers une déstabilisation par le biais d'une paupérisation qui touchera toutes les couches de la population. Une situation alarmante qui s'est répercutée sur la frange juvénile, aujourd'hui acculée vers un jusqu'au-boutisme qui en a fait des « kamikazes » et des « harragas » au péril de leur vie. C'est cet objectif que s'assigne la mondialisation dans notre pays en mettant en danger la démocratie politique. Tout comme cela a été le cas dans d'autres pays, aujourd'hui en proie à des guerres qui ont laminé leur potentiel économique pour, enfin, dépendre de l'étranger. « Une désertification de tous les secteurs stratégiques comme celui de l'industrie, voilà à quoi l'Algérie est confrontée en ayant opté pour la dissolution des entreprises génératrices d'emplois », martèlera la responsable du PT. Ce choix s'est traduit actuellement, a-t-elle ajouté, par un fait malheureux. Celui de voir que 66% des emplois sont précaires et qu'à Chlef, à titre d'exemple, le taux de chômage a atteint la barre des 40%. Un pourcentage dû à la fermeture de quatre entreprises agroalimentaires alors que la région est connue pour sa vocation essentiellement agricole. Autre problème soulevé, c'est celui des privatisations de six autres entreprises dont l'Entreprise de ciments et dérivés de Chlef qui couvre approximativement plus du tiers de la demande du marché national. Et la porte-parole du PT de s'interroger enfin sur «les tiraillements au niveau des hautes sphères de l'Etat, au point où les uns aspirent à un développement de l'Algérie et d'autres tentent de le faire régresser pour qu'on retourne à l'ère des kamis». « L'algérie a, insiste Louisa Hanoune, les moyens d'une politique constructive avec ses 100 milliards de dollars, une paix qui s'installe de jour en jour et des potentialités humaines prêtes à relever le défi ».
Après un retard de deux heures, le numéro un du Parti des travailleurs a fait son apparition au Centre culturelle islamique où elle a animé une rencontre populaire vers 16h30 devant un nombreux parterre où la gent féminine était assez bien représentée surtout pour un vendredi, Louisa Hanoune s'est, d'emblée, étalée sur les risques de la mondialisation et ses effets de manière singulière, sur notre pays à peine, dit-elle, sorti d'une crise qui l'a miné des années durant. « Parmi les risques majeurs, dira l'intervenante, les accords avec l'U.E. et l'OMC ». Deux traités qui nous mettent en face de concurrents dont nous ne pourrons relever le défi sur le plan commercial avec une économie aussi affaiblie et des exportations hors-hydrocarbures qui ne dépassent guère le demi-milliard de dollars. L'accord d'association avec l'Union européenne, à lui seul, coûte au pays la suppression de 10.000 postes de travail, révèlera Louisa Hanoune. Avec le Programme d'ajustement structurel (P.A.S) édicté par le FMI, l'Algérie, dira l'intervenante, va tout droit vers une déstabilisation par le biais d'une paupérisation qui touchera toutes les couches de la population. Une situation alarmante qui s'est répercutée sur la frange juvénile, aujourd'hui acculée vers un jusqu'au-boutisme qui en a fait des « kamikazes » et des « harragas » au péril de leur vie. C'est cet objectif que s'assigne la mondialisation dans notre pays en mettant en danger la démocratie politique. Tout comme cela a été le cas dans d'autres pays, aujourd'hui en proie à des guerres qui ont laminé leur potentiel économique pour, enfin, dépendre de l'étranger. « Une désertification de tous les secteurs stratégiques comme celui de l'industrie, voilà à quoi l'Algérie est confrontée en ayant opté pour la dissolution des entreprises génératrices d'emplois », martèlera la responsable du PT. Ce choix s'est traduit actuellement, a-t-elle ajouté, par un fait malheureux. Celui de voir que 66% des emplois sont précaires et qu'à Chlef, à titre d'exemple, le taux de chômage a atteint la barre des 40%. Un pourcentage dû à la fermeture de quatre entreprises agroalimentaires alors que la région est connue pour sa vocation essentiellement agricole. Autre problème soulevé, c'est celui des privatisations de six autres entreprises dont l'Entreprise de ciments et dérivés de Chlef qui couvre approximativement plus du tiers de la demande du marché national. Et la porte-parole du PT de s'interroger enfin sur «les tiraillements au niveau des hautes sphères de l'Etat, au point où les uns aspirent à un développement de l'Algérie et d'autres tentent de le faire régresser pour qu'on retourne à l'ère des kamis». « L'algérie a, insiste Louisa Hanoune, les moyens d'une politique constructive avec ses 100 milliards de dollars, une paix qui s'installe de jour en jour et des potentialités humaines prêtes à relever le défi ».

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