1,5 million d'électeurs ont commencé à rejoindre les 2.000 bureaux de vote où ils étaient appelés dans le cadre d'élections législatives et municipales à élire les 120 parlementaires. 1,5 million d'électeurs ont commencé à rejoindre les 2.000 bureaux de vote où ils étaient appelés dans le cadre d'élections législatives et municipales à élire les 120 parlementaires. Etroitement imbriquées dans la question du futur statut du Kosovo, ces élections revêtent un caractère crucial en raison de la volonté déjà affirmée par les partis politiques kosovars de proclamer l'indépendance unilatérale de la province en cas de maintien de l'actuel statu quo entre eux-mêmes et les représentants serbes sur la question. C'est hier matin que 1,5 million d'électeurs ont commencé à rejoindre les 2000 bureaux de vote installés un peu partout à travers l'actuelle province du Kosovo et où ils étaient appelés dans le cadre d'élections législatives et municipales à élire les 120 parlementaires qui, une fois installés devront à leur tour procéder à l'élection d'un nouveau premier ministre. Peuplé à plus de 90% de Kosovars et quelque 100.000 Serbes et non Kosovars issus de diverses minorités, le Parlement du Kosovo compte habituellement 100 sièges réservés aux deux partis politiques Kosovars, le parti démocratique du Kosovo et la Ligue démocratique du Kosovo. Les 20 sièges restants étant occupés, eux, respectivement par des Serbes et des représentants des autres minorités. C'est cette configuration politico-démographique qui, d'une part a poussé Belgrade à appeler les Serbes à l'abstention, et d'autre part, fait craindre aux pays européens la perspective d'une déstabilisation à l'échelle de toute la sous-région si, comme ils l'ont promis, les indépendantistes kosovars en arrivaient, comme c'est plus que probable, à autoproclamer, dans la foulée, l'indépendance de la province jusque-là administrée par la mission onusienne (la Minsk) qui a, pour sa part, appelé les serbes à prendre part à ces deux scrutins. Pour garantir la crédibilité de ce vote, le Conseil de l'Europe a délégué 150 observateurs qui s'ajoutent aux 25.000 observateurs locaux. Les mesures de sécurité ont été renforcées puisque 7000 policiers sont venus grossir les rangs des 500 soldats supplémentaires, eux-mêmes appelés en renfort des 16000 hommes de la Kfor de l'OTAN déjà présents sur place depuis la fin du conflit et qui aura opposé de 1998 à 1999, les forces serbes aux indépendantistes kosovars. On sait que les Serbes et les Kosovars négocient sous arbitrage d'une troïka européenne composée d'un Russe, d'un Américain et d'un représentant de l'UE, le futur statut du Kosovo. Pour l'heure, et malgré déjà trois rencontres, qui se sont toutes soldées par l'échec en raison de l'impossibilité de trouver un consensus entre les deux délégations, l'on attend ce qui résultera du prochain et crucial rendez-vous prévu pour le 20 décembre prochain à Bruxelles. Les Kosovars ayant annoncé qu'en cas de nouvel échec, ils n'auraient guère plus d'autre choix que celui de la proclamation de l'indépendance unilatérale. C'est cette perspective qui, présentement, fait craindre le pire tant aux Européens qu'aux alliés traditionnels de la Serbie que sont les Russes, tous deux orthodoxes. Pour les Européens, tant Albanais de Macédoine représentant plus de 40% de la population concernée que ceux déjà indépendants d'Albanie, pourraient être tentés par la création d'une entité étatique commune. Ce que, bien entendu, pas plus Macédoniens que Grecs ne sont prêts à accepter. Pour les Russes, autant que pour les Serbes, le Kosovo est et doit rester le berceau historique ayant donné naissance et d'où a pu rayonner la religion orthodoxe. On comprend mieux par conséquent, toute l'agitation politico-médiatique qui déjà à la veille de ces élections, s'est emparée de l'Europe chrétienne conservatrice ou non. Et ce, d'autant que, luttes d'influence obligent, les Américains par la voix de Mme Rice elle-même, se sont déclarés depuis de longs mois déjà, à favoriser «coute que coute l'indépendance du Kosovo.» Etroitement imbriquées dans la question du futur statut du Kosovo, ces élections revêtent un caractère crucial en raison de la volonté déjà affirmée par les partis politiques kosovars de proclamer l'indépendance unilatérale de la province en cas de maintien de l'actuel statu quo entre eux-mêmes et les représentants serbes sur la question. C'est hier matin que 1,5 million d'électeurs ont commencé à rejoindre les 2000 bureaux de vote installés un peu partout à travers l'actuelle province du Kosovo et où ils étaient appelés dans le cadre d'élections législatives et municipales à élire les 120 parlementaires qui, une fois installés devront à leur tour procéder à l'élection d'un nouveau premier ministre. Peuplé à plus de 90% de Kosovars et quelque 100.000 Serbes et non Kosovars issus de diverses minorités, le Parlement du Kosovo compte habituellement 100 sièges réservés aux deux partis politiques Kosovars, le parti démocratique du Kosovo et la Ligue démocratique du Kosovo. Les 20 sièges restants étant occupés, eux, respectivement par des Serbes et des représentants des autres minorités. C'est cette configuration politico-démographique qui, d'une part a poussé Belgrade à appeler les Serbes à l'abstention, et d'autre part, fait craindre aux pays européens la perspective d'une déstabilisation à l'échelle de toute la sous-région si, comme ils l'ont promis, les indépendantistes kosovars en arrivaient, comme c'est plus que probable, à autoproclamer, dans la foulée, l'indépendance de la province jusque-là administrée par la mission onusienne (la Minsk) qui a, pour sa part, appelé les serbes à prendre part à ces deux scrutins. Pour garantir la crédibilité de ce vote, le Conseil de l'Europe a délégué 150 observateurs qui s'ajoutent aux 25.000 observateurs locaux. Les mesures de sécurité ont été renforcées puisque 7000 policiers sont venus grossir les rangs des 500 soldats supplémentaires, eux-mêmes appelés en renfort des 16000 hommes de la Kfor de l'OTAN déjà présents sur place depuis la fin du conflit et qui aura opposé de 1998 à 1999, les forces serbes aux indépendantistes kosovars. On sait que les Serbes et les Kosovars négocient sous arbitrage d'une troïka européenne composée d'un Russe, d'un Américain et d'un représentant de l'UE, le futur statut du Kosovo. Pour l'heure, et malgré déjà trois rencontres, qui se sont toutes soldées par l'échec en raison de l'impossibilité de trouver un consensus entre les deux délégations, l'on attend ce qui résultera du prochain et crucial rendez-vous prévu pour le 20 décembre prochain à Bruxelles. Les Kosovars ayant annoncé qu'en cas de nouvel échec, ils n'auraient guère plus d'autre choix que celui de la proclamation de l'indépendance unilatérale. C'est cette perspective qui, présentement, fait craindre le pire tant aux Européens qu'aux alliés traditionnels de la Serbie que sont les Russes, tous deux orthodoxes. Pour les Européens, tant Albanais de Macédoine représentant plus de 40% de la population concernée que ceux déjà indépendants d'Albanie, pourraient être tentés par la création d'une entité étatique commune. Ce que, bien entendu, pas plus Macédoniens que Grecs ne sont prêts à accepter. Pour les Russes, autant que pour les Serbes, le Kosovo est et doit rester le berceau historique ayant donné naissance et d'où a pu rayonner la religion orthodoxe. On comprend mieux par conséquent, toute l'agitation politico-médiatique qui déjà à la veille de ces élections, s'est emparée de l'Europe chrétienne conservatrice ou non. Et ce, d'autant que, luttes d'influence obligent, les Américains par la voix de Mme Rice elle-même, se sont déclarés depuis de longs mois déjà, à favoriser «coute que coute l'indépendance du Kosovo.»