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LE CERCLE DES POETES… REVENUS
Une association pour relancer les «poésiades» de Béjaia
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 11 - 2007

Le poète Said Chourar rencontre la poétesse Saloua Taibi à la maison de la culture dont ils sont des habitués. Au fil de leur discussion jaillit l'idée de créer un club des poètes qui réunirait toutes les plumes de la wilaya de Béjaia. Ils confient leur projet au nouveau directeur qui les encourage et leur attibue même, séance tenante, un local. Sans perdre de temps, ils contactent quelques poètes et programment une réunion, une assemblée constitutive.C'est aussi à l'ombre du souvenir de des Poésiades de Béjaia que ce Club des Poètes de Béjaia a vu le jour dernierement à la Maison de la culture. Une douzaine de poétesses et poètes se sont rencontrés pour poser la première pierre de ce cercle qui a toutes les chances de rayonner sur la wilaya voire sur l'Algérie entière. Du retraité, comme Ali Messaoudi l'un des plus anciens poètes de Béjaia à Hassiba Aoulak, une étudiante de 20 ans, la rencontre s'étale sur toutes les tranches d'âge.
Avides d'espaces d'expression, les poètes ont improvisé un récital en attendant que la réunion commence. Bair Fairouz, Azzoug Mouloud déclament tour à tour leur poésie, répondant à Achouche Mustapha et à Zeddami Akila. Il a fallu interrompre cette joute débridée pour travailler à la construction du Cercle. Mais le récital reprendra de plus belle après la réunion : les voix de Berbar Khellaf, Khelloufi Soraya, Soualmi Ahcène et Hassani Brahim viendront se joindre aux autres. L'atmosphère est détendue, amicale comme si toutes ces poétesses et poètes se connaissaient depuis toujours.
Ainsi, la maison de la culture s'animera chaque semaine de rencontres poétiques, d'échanges qui feront peut-être revivre les grands jours de la poésie dans la capitale hammadite. Il fut un temps, pas si lointain que ça, où Béjaia était la capitale de la poésie nationale puis internationale. C'était le temps des Poésiades, un festival qui s'est étendu sur douze années consécutives et qui réunissait des centaines de poétesses et poètes qui venaient de toutes les régions d'Algérie pour s'exprimer librement en arabe (dialectal et classique) en tamazight et en français. Les dernières éditions ont accueilli des aèdes venus de France et même des Canaries. Les poésiades ont vu défiler de grands noms de la poésie algérienne comme Tahar Djaout, Youcef Sebti (tous deux ravis à notre amour par le terrorisme), Fellag, Farid Mammeri, Lazhari Labter et bien d'autres.
N'est-il pas temps de les ressusciter, ces poésiades dont le succès le plus original est l'adoption de ce vocable de «poésiades» par plusieurs villes devenues organisatrices comme Alger, Ghardaia, etc, ignorant qu'il s'agit là d'un néologisme inventé spécialement pour le festival de Béjaia. Le défi est (re)lancé.
Le poète Said Chourar rencontre la poétesse Saloua Taibi à la maison de la culture dont ils sont des habitués. Au fil de leur discussion jaillit l'idée de créer un club des poètes qui réunirait toutes les plumes de la wilaya de Béjaia. Ils confient leur projet au nouveau directeur qui les encourage et leur attibue même, séance tenante, un local. Sans perdre de temps, ils contactent quelques poètes et programment une réunion, une assemblée constitutive.C'est aussi à l'ombre du souvenir de des Poésiades de Béjaia que ce Club des Poètes de Béjaia a vu le jour dernierement à la Maison de la culture. Une douzaine de poétesses et poètes se sont rencontrés pour poser la première pierre de ce cercle qui a toutes les chances de rayonner sur la wilaya voire sur l'Algérie entière. Du retraité, comme Ali Messaoudi l'un des plus anciens poètes de Béjaia à Hassiba Aoulak, une étudiante de 20 ans, la rencontre s'étale sur toutes les tranches d'âge.
Avides d'espaces d'expression, les poètes ont improvisé un récital en attendant que la réunion commence. Bair Fairouz, Azzoug Mouloud déclament tour à tour leur poésie, répondant à Achouche Mustapha et à Zeddami Akila. Il a fallu interrompre cette joute débridée pour travailler à la construction du Cercle. Mais le récital reprendra de plus belle après la réunion : les voix de Berbar Khellaf, Khelloufi Soraya, Soualmi Ahcène et Hassani Brahim viendront se joindre aux autres. L'atmosphère est détendue, amicale comme si toutes ces poétesses et poètes se connaissaient depuis toujours.
Ainsi, la maison de la culture s'animera chaque semaine de rencontres poétiques, d'échanges qui feront peut-être revivre les grands jours de la poésie dans la capitale hammadite. Il fut un temps, pas si lointain que ça, où Béjaia était la capitale de la poésie nationale puis internationale. C'était le temps des Poésiades, un festival qui s'est étendu sur douze années consécutives et qui réunissait des centaines de poétesses et poètes qui venaient de toutes les régions d'Algérie pour s'exprimer librement en arabe (dialectal et classique) en tamazight et en français. Les dernières éditions ont accueilli des aèdes venus de France et même des Canaries. Les poésiades ont vu défiler de grands noms de la poésie algérienne comme Tahar Djaout, Youcef Sebti (tous deux ravis à notre amour par le terrorisme), Fellag, Farid Mammeri, Lazhari Labter et bien d'autres.
N'est-il pas temps de les ressusciter, ces poésiades dont le succès le plus original est l'adoption de ce vocable de «poésiades» par plusieurs villes devenues organisatrices comme Alger, Ghardaia, etc, ignorant qu'il s'agit là d'un néologisme inventé spécialement pour le festival de Béjaia. Le défi est (re)lancé.


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