La suppression de la commission de surveillance des élections renforce les doutes sur le spectre de la fraude et les fortes chutes de pluie ne sont pas pour montrer le chemin des urnes aux citoyens. La suppression de la commission de surveillance des élections renforce les doutes sur le spectre de la fraude et les fortes chutes de pluie ne sont pas pour montrer le chemin des urnes aux citoyens. Le scrutin pour le renouvellement des Assemblées communale et de wilaya, pour lequel sont conviés aujourd'hui les Algériens, revêt un cachet particulier. D'abord par le fait qu'il se déroulera sans la présence d'une commission de surveillance, et puis il survient en cette période cruciale où les intempéries font des ravages dans tout le Nord du pays. Si la suppression de la commission de surveillance des élections, pourtant décriée par plusieurs partis, renforce les doutes sur le spectre de la fraude et la crainte affichée par certaines formations politiques durant toute la campagne électorale, les dégâts occasionnés par les fortes chutes de pluie ne sont pas pour montrer le chemin des urnes aux citoyens. D'autant que la protestation fait tache d'huile et les cris des sinistrés retentissent tel un avertissement dont les répercussions pourraient sérieusement entacher le déroulement du scrutin. En dépit de ces contraintes naturelles qui empêcheront les potentiels électeurs de se déplacer vers les bureaux de vote dans les contrées éloignées du pays, et celles gravement touchées par les intempéries, sce sont surtout les carences de gestion locale que les caprices de Dame nature sont venus révéler au grand jour. C'est dire que le spectre de l'abstention plane entièrement sur ces élections municipales, les quatrièmes depuis l'ouverture du champ politique en Algérie. Cependant, bien que leur ampleur soit incommensurable, les intempéries qui frappent de plein fouet le Nord du pays n'auront été que la goutte qui aura fait déborder le vase, car l'indifférence des citoyens vis-à-vis des rendez-vous électoraux va crescendo comme ils l'ont bien illustré lors des élections législatives du 17 mai dernier. L'autre hantise des élections d'aujourd'hui, fortement crainte par plusieurs formations politiques, est la fraude électorale. L'on se souvient de la grande cacophonie suscitée par la fameuse lettre de Saïd Bouchair, coordinateur de la Commission de surveillance et de contrôle des dernières législatives, dénonçant les dérapages dans certains bureaux de vote. Ce sont les premières élections qui se déroulent sans la présence d'une commission de surveillance. La surenchère est telle que certains partis en lice, à l'instar du FFS, du RCD et du MSP pour ne citer que ceux-là, émettent de sérieuses réserves. Ces ingrédients réunis, conjugués à la grogne sociale, la grève des cheminots entre autres et les débrayages des étudiants à travers plusieurs universités du territoire national, renseignent sur la particularité de ce scrutin. Les sinistrés, déjà très nombreux iront-ils voter ? Une question qui taraude les esprits et qui donne des sueurs froides aux pouvoirs publics, mais aussi aux partis en lice, déçus par leurs prestations aux législatives. Ils craignent en effet un taux d'abstention important, qui portera un sérieux coup à l'exercice politique et à la pratique démocratique en Algérie, et les discréditera davantage aux yeux des populations et de l'opinion internationale. Le scrutin pour le renouvellement des Assemblées communale et de wilaya, pour lequel sont conviés aujourd'hui les Algériens, revêt un cachet particulier. D'abord par le fait qu'il se déroulera sans la présence d'une commission de surveillance, et puis il survient en cette période cruciale où les intempéries font des ravages dans tout le Nord du pays. Si la suppression de la commission de surveillance des élections, pourtant décriée par plusieurs partis, renforce les doutes sur le spectre de la fraude et la crainte affichée par certaines formations politiques durant toute la campagne électorale, les dégâts occasionnés par les fortes chutes de pluie ne sont pas pour montrer le chemin des urnes aux citoyens. D'autant que la protestation fait tache d'huile et les cris des sinistrés retentissent tel un avertissement dont les répercussions pourraient sérieusement entacher le déroulement du scrutin. En dépit de ces contraintes naturelles qui empêcheront les potentiels électeurs de se déplacer vers les bureaux de vote dans les contrées éloignées du pays, et celles gravement touchées par les intempéries, sce sont surtout les carences de gestion locale que les caprices de Dame nature sont venus révéler au grand jour. C'est dire que le spectre de l'abstention plane entièrement sur ces élections municipales, les quatrièmes depuis l'ouverture du champ politique en Algérie. Cependant, bien que leur ampleur soit incommensurable, les intempéries qui frappent de plein fouet le Nord du pays n'auront été que la goutte qui aura fait déborder le vase, car l'indifférence des citoyens vis-à-vis des rendez-vous électoraux va crescendo comme ils l'ont bien illustré lors des élections législatives du 17 mai dernier. L'autre hantise des élections d'aujourd'hui, fortement crainte par plusieurs formations politiques, est la fraude électorale. L'on se souvient de la grande cacophonie suscitée par la fameuse lettre de Saïd Bouchair, coordinateur de la Commission de surveillance et de contrôle des dernières législatives, dénonçant les dérapages dans certains bureaux de vote. Ce sont les premières élections qui se déroulent sans la présence d'une commission de surveillance. La surenchère est telle que certains partis en lice, à l'instar du FFS, du RCD et du MSP pour ne citer que ceux-là, émettent de sérieuses réserves. Ces ingrédients réunis, conjugués à la grogne sociale, la grève des cheminots entre autres et les débrayages des étudiants à travers plusieurs universités du territoire national, renseignent sur la particularité de ce scrutin. Les sinistrés, déjà très nombreux iront-ils voter ? Une question qui taraude les esprits et qui donne des sueurs froides aux pouvoirs publics, mais aussi aux partis en lice, déçus par leurs prestations aux législatives. Ils craignent en effet un taux d'abstention important, qui portera un sérieux coup à l'exercice politique et à la pratique démocratique en Algérie, et les discréditera davantage aux yeux des populations et de l'opinion internationale.