Les romans d'écrivaines arabes expriment dans leur ensemble le besoin de se détacher de l'autorité d'un père, d'un frère ou d'un mari qui les contraint à la censure. Les romans d'écrivaines arabes expriment dans leur ensemble le besoin de se détacher de l'autorité d'un père, d'un frère ou d'un mari qui les contraint à la censure. «La narration chez l'écrivaine arabe» a été le thème d'un colloque, le 27 et 28 novembre, à la Bibliothèque nationale, en présence de critiques et écrivaines du monde arabe. C'est sous la bannière «Alger capitale de la culture arabe 2007» que s'est ouvert le colloque traitant du travail littéraire (roman, autobiographie et nouvelle) des écrivaines arabes dont Nadjet Khada, Ilham Mansour Amel Mokhtar, Rabia Rihane, Samiha Khriss, Afaf Bataina, Aza Badr, Leila Hamoutène, Nacéra Belloula… Dans son discours d'ouverture du colloque qui a duré deux jours le directeur général de la BN, M. Amine Zaoui a déclaré : «Nous organisons ce colloque afin de donner une voix à toutes ses écrivaines, et marquer, par leur encre, leur présence dans le monde littéraire et arabe.» Et d'ajouter que «ces femmes ont le courage de s'affirmer et refuser de croupir sur le bas côté d'un monde en ébullition, un univers machiste. L'écrivaine arabe a su dire les choses quand le monde était aveugle, dire la vérité sur ce qu'elle subit quotidiennement, et oser évoquer des sujets tabous.» Lors de ce colloque, la romancière arabe, s'est fait le porte-parole de tous ceux qui sont victimes de l'injustice, de la violence, de la torture et des guerres. Par ailleurs, elle inscrit son oeuvre dans un combat pour la reconnaissance des femmes de leur droit à la créativité, dans un univers patriarcal rongé par l'oppression massive intégriste. De son côté, le critique irakien spécialisé dans les études narratives et culturelles, M. Abdallah Ibrahim, a mis l'accent sur les caractéristiques du roman de l'écrivaine arabe, les désignant comme étant les «plus importantes et se distinguent par de riches caractéristiques de narration ayant marqué ces deux dernières décennies la littérature arabe contemporaine». Les romans d'écrivaines arabes expriment dans leur ensemble le besoin de se détacher de l'autorité d'un père, d'un frère ou d'un mari qui les contraint à la censure. Le critique poursuit sa communication en soullignant que «les écrivaines arabes recourent souvent à des personnages masculins qui se font leur porte-voix», une réflexion contestée par la romancière jordanienne, Leila Latréche, qui affirme que «l'écrivaine rend compte de sa réalité et de son vécu, comme l'aurait fait un écrivain. Le choix des personnages est une liberté de création, c'est la preuve que l'écrivaine arabe n'a pas de complexe, ni de préjugés, contrairement aux écrivains qui font, souvent, des femmes des personnages secondaires». Dans la même foulée, l'écrivain et traducteur Mohamed Sari explique : «Quand l'homme écrit, et tente de casser les tabous, on l'encourage, le félicite. Par contre lorsque c'est la femme qui le fait, on s'insurge et on crie au scandale. C'est une évidence l'écrivaine arabe rencontre beaucoup de difficulté dans son expression littéraire. La société bride la voix féminine qui tente de s'élever.» Sur un plan stylistique, le conférencier note que l'écrivaine arabe à une «base linguistique et artistique pour faire de la littérature; on le constate chez nos écrivaines algériennes qui se démarquent par leur style subtil et poétique». Si l'acte d'écrire traduit en quelque sorte le caractère subjectif de tout écrivaine, lorsque celle-ci éprouve le besoin de livrer ses secrets les plus personnels, elle estampe incontestablement dans ses textes, d'une manière singulière, les traces de son esprit et de son âme. Les écrivaines arabes traitent de tous les sujets, en les brisant audacieusement, avec un talent littéraire. De même qu'elle veillent à témoigner de leur histoire contemporaine, à participer fortement à l'émancipation de la femme, à l'image de la romancière égyptienne Fouzia Mahrane qui soutient que «l'écriture est mon trésor, ma mission, ma liberté». «La narration chez l'écrivaine arabe» a été le thème d'un colloque, le 27 et 28 novembre, à la Bibliothèque nationale, en présence de critiques et écrivaines du monde arabe. C'est sous la bannière «Alger capitale de la culture arabe 2007» que s'est ouvert le colloque traitant du travail littéraire (roman, autobiographie et nouvelle) des écrivaines arabes dont Nadjet Khada, Ilham Mansour Amel Mokhtar, Rabia Rihane, Samiha Khriss, Afaf Bataina, Aza Badr, Leila Hamoutène, Nacéra Belloula… Dans son discours d'ouverture du colloque qui a duré deux jours le directeur général de la BN, M. Amine Zaoui a déclaré : «Nous organisons ce colloque afin de donner une voix à toutes ses écrivaines, et marquer, par leur encre, leur présence dans le monde littéraire et arabe.» Et d'ajouter que «ces femmes ont le courage de s'affirmer et refuser de croupir sur le bas côté d'un monde en ébullition, un univers machiste. L'écrivaine arabe a su dire les choses quand le monde était aveugle, dire la vérité sur ce qu'elle subit quotidiennement, et oser évoquer des sujets tabous.» Lors de ce colloque, la romancière arabe, s'est fait le porte-parole de tous ceux qui sont victimes de l'injustice, de la violence, de la torture et des guerres. Par ailleurs, elle inscrit son oeuvre dans un combat pour la reconnaissance des femmes de leur droit à la créativité, dans un univers patriarcal rongé par l'oppression massive intégriste. De son côté, le critique irakien spécialisé dans les études narratives et culturelles, M. Abdallah Ibrahim, a mis l'accent sur les caractéristiques du roman de l'écrivaine arabe, les désignant comme étant les «plus importantes et se distinguent par de riches caractéristiques de narration ayant marqué ces deux dernières décennies la littérature arabe contemporaine». Les romans d'écrivaines arabes expriment dans leur ensemble le besoin de se détacher de l'autorité d'un père, d'un frère ou d'un mari qui les contraint à la censure. Le critique poursuit sa communication en soullignant que «les écrivaines arabes recourent souvent à des personnages masculins qui se font leur porte-voix», une réflexion contestée par la romancière jordanienne, Leila Latréche, qui affirme que «l'écrivaine rend compte de sa réalité et de son vécu, comme l'aurait fait un écrivain. Le choix des personnages est une liberté de création, c'est la preuve que l'écrivaine arabe n'a pas de complexe, ni de préjugés, contrairement aux écrivains qui font, souvent, des femmes des personnages secondaires». Dans la même foulée, l'écrivain et traducteur Mohamed Sari explique : «Quand l'homme écrit, et tente de casser les tabous, on l'encourage, le félicite. Par contre lorsque c'est la femme qui le fait, on s'insurge et on crie au scandale. C'est une évidence l'écrivaine arabe rencontre beaucoup de difficulté dans son expression littéraire. La société bride la voix féminine qui tente de s'élever.» Sur un plan stylistique, le conférencier note que l'écrivaine arabe à une «base linguistique et artistique pour faire de la littérature; on le constate chez nos écrivaines algériennes qui se démarquent par leur style subtil et poétique». Si l'acte d'écrire traduit en quelque sorte le caractère subjectif de tout écrivaine, lorsque celle-ci éprouve le besoin de livrer ses secrets les plus personnels, elle estampe incontestablement dans ses textes, d'une manière singulière, les traces de son esprit et de son âme. Les écrivaines arabes traitent de tous les sujets, en les brisant audacieusement, avec un talent littéraire. De même qu'elle veillent à témoigner de leur histoire contemporaine, à participer fortement à l'émancipation de la femme, à l'image de la romancière égyptienne Fouzia Mahrane qui soutient que «l'écriture est mon trésor, ma mission, ma liberté».