Les fortes précipitations et les élections locales ont donné un cachet particulier à la journée du jeudi 29 novembre. Les fortes précipitations et les élections locales ont donné un cachet particulier à la journée du jeudi 29 novembre. Les Algérois étaient partagés entre le souci provoqué par la pluie battante et «l'obligation-devoir» imposé par l'événement électoral qui, quoi qu'on dise, a pesé de son «petit» poids sur les décisions que devaient prendre les citoyens en ce jour de vote. «Le souvenir de la calamité de Bab El-Oued et des autres sinistres est encore vivace dans l'esprit des Algériens», lance un citoyen comme pour exprimer son anxiété devant la persistance du mauvais temps. Sur les hauteurs d'Alger, à Kouba, et dès 8h30 du matin, les averses ont donné lieu à des torrents d'eau charriant gravats et boues et déferlant sur les quartiers du Ruisseau et Hussein-Dey. Elles alimentaient les appréhensions des citoyens de ces quartiers particulièrement exposés au «déluge» de ces derniers jours. En l'absence d'appel de partis au boycott, le mauvais temps a tenu le rôle d' «empêcheur» d'aller voter. Les préposés aux bureaux de vote ont presque désespéré de voir des électeurs. «Ce n'est que vers 9h30 que les premiers électeurs se sont présentés» déclare un représentant de parti dans une école à Kouba. Après une heure passée sur les lieux, seulement une dizaine de votants sont passés à l'isoloir. Le «vide» entre deux électeurs était mis à profit par quelques jeunes qui s'adonnaient aux jeux sur leurs portables. «Il y a environ 35 votants par bureau à Kouba», nous indique un autre représentant vers 10h30. Même constat à un bureau de vote à Hussein-Dey (école Mohamed-Abdou) où, selon le chef de centre, 10% des électeurs ont voté. Par cette pluvieuse journée de vote, l'on ne peut ne pas s'intéresser aux laissés —pour-compte qui, sollicités le jour du vote— sont généralement, aussitôt, oubliés par les édiles locaux. Cas d'espèce, les habitations précaires situées entre Oued Ouchaieh, en furie, et le flan d'une colline, où les arbres menaçaient de tomber. Nous avons été témoins de la chute d'un arbre sur un gourbi déjà fragilisé par les fortes inondations. Ses occupants qui s'en sont sortis indemnes n'ont, sans doute, pas été voter. Sur place, parler des élections ou du devoir électoral provoque la colère et la répulsion parmi les habitants. La morosité a plané sur la plupart des bureaux que nous avons visités dans cette circonscription. La même atmosphère a régné au sein de tous les centres de vote : à la place du 1er Mai ou dans la circonscription de Bab El-Oued où la peur des inondations est beaucoup plus grande. A Bab El-Oued, le souvenir des inondations du 10 novembre 2001 est encore vivace dans les esprits. «Comme d'habitude, les citoyens ont instantanément porté secours aux citoyens en détresse lors des inondations provoquées par les dernières pluies. Cet élan de solidarité spontané dénote le grand cœur des Algériens», affirme un quinquagénaire qui en exhibant sa carte de vote ajoute : «Cela ne m'a pas empêché d'aller donner ma voix au candidat qui, j'espère changera quelque chose dans la gestion de la commune». En tout état de cause, et à la lecture de ces commentaires, il convient de dire que les Algérois étaient partagés entre le devoir électoral, faisant fi des défaillances des gestionnaires «à l'origine des inondations et de conséquences» et le désir d'être aux côtés des centaines de familles sinistrées. Les Algérois étaient partagés entre le souci provoqué par la pluie battante et «l'obligation-devoir» imposé par l'événement électoral qui, quoi qu'on dise, a pesé de son «petit» poids sur les décisions que devaient prendre les citoyens en ce jour de vote. «Le souvenir de la calamité de Bab El-Oued et des autres sinistres est encore vivace dans l'esprit des Algériens», lance un citoyen comme pour exprimer son anxiété devant la persistance du mauvais temps. Sur les hauteurs d'Alger, à Kouba, et dès 8h30 du matin, les averses ont donné lieu à des torrents d'eau charriant gravats et boues et déferlant sur les quartiers du Ruisseau et Hussein-Dey. Elles alimentaient les appréhensions des citoyens de ces quartiers particulièrement exposés au «déluge» de ces derniers jours. En l'absence d'appel de partis au boycott, le mauvais temps a tenu le rôle d' «empêcheur» d'aller voter. Les préposés aux bureaux de vote ont presque désespéré de voir des électeurs. «Ce n'est que vers 9h30 que les premiers électeurs se sont présentés» déclare un représentant de parti dans une école à Kouba. Après une heure passée sur les lieux, seulement une dizaine de votants sont passés à l'isoloir. Le «vide» entre deux électeurs était mis à profit par quelques jeunes qui s'adonnaient aux jeux sur leurs portables. «Il y a environ 35 votants par bureau à Kouba», nous indique un autre représentant vers 10h30. Même constat à un bureau de vote à Hussein-Dey (école Mohamed-Abdou) où, selon le chef de centre, 10% des électeurs ont voté. Par cette pluvieuse journée de vote, l'on ne peut ne pas s'intéresser aux laissés —pour-compte qui, sollicités le jour du vote— sont généralement, aussitôt, oubliés par les édiles locaux. Cas d'espèce, les habitations précaires situées entre Oued Ouchaieh, en furie, et le flan d'une colline, où les arbres menaçaient de tomber. Nous avons été témoins de la chute d'un arbre sur un gourbi déjà fragilisé par les fortes inondations. Ses occupants qui s'en sont sortis indemnes n'ont, sans doute, pas été voter. Sur place, parler des élections ou du devoir électoral provoque la colère et la répulsion parmi les habitants. La morosité a plané sur la plupart des bureaux que nous avons visités dans cette circonscription. La même atmosphère a régné au sein de tous les centres de vote : à la place du 1er Mai ou dans la circonscription de Bab El-Oued où la peur des inondations est beaucoup plus grande. A Bab El-Oued, le souvenir des inondations du 10 novembre 2001 est encore vivace dans les esprits. «Comme d'habitude, les citoyens ont instantanément porté secours aux citoyens en détresse lors des inondations provoquées par les dernières pluies. Cet élan de solidarité spontané dénote le grand cœur des Algériens», affirme un quinquagénaire qui en exhibant sa carte de vote ajoute : «Cela ne m'a pas empêché d'aller donner ma voix au candidat qui, j'espère changera quelque chose dans la gestion de la commune». En tout état de cause, et à la lecture de ces commentaires, il convient de dire que les Algérois étaient partagés entre le devoir électoral, faisant fi des défaillances des gestionnaires «à l'origine des inondations et de conséquences» et le désir d'être aux côtés des centaines de familles sinistrées.