Une nouvelle carte politique se dessine à la veille de l'élection présidentielle de 2009. Deux formations politiques se placent en haut de la pyramide. Il s'agit bien entendu du PT et du FNA qui réalisent les meilleurs scores depuis leur création. Après les législatives du 17 mai où il a enregistré un net recul par rapport aux législatives de 2002, le FLN perd encore une fois du volume lors ces élections locales, bien qu'il termine en tête en nombre de communes raflées. Plus de deux cents communes sont, en effet, passées à d'autres formations politiques qui enregistrent un score inespéré. Le PT et le FNA ont à eux seuls engrangé la majorité des APC qui étaient encore aux mains du plus vieux parti. Cette dégringolade, en termes de chiffres, trouve sa véritable cause dans la crise virulente qui a secoué le FLN lors de la confection des listes de candidats aux APC et APW. Un nombre impressionnant de candidats crédibles et jouissant d'une très bonne popularité au sein de la population locale ont été sacrifiés au profit de nouveaux candidats manquant de charisme ou de crédibilité. Même si le FLN de Belkhadem a subi une seconde gifle consécutive, il demeure pour l'instant la première force politique du pays. Il trône désormais sur les APW et les APC, sur l'APN et le Sénat. Le FLN avec 2.102.537 voix soit un taux de 30,05 % obtient 630 communes bien en deçà des 800 APC qu'il possédait en 2002. En deuxième position, le RND continue lentement sa remontée aux cimes puisqu'il conserve sa deuxième place sur l'échiquier national et talonne le FLN en termes de poids électoral puisqu'il a enregistré un score meilleur que celui de 2002. Le parti de Ahmed Ouyahia confirme ainsi son ancrage populaire avec 1.426.918 électeurs soit un taux de 24,50 % de l'électorat global. Le RND régnera désormais sur 429 APC. Le troisième parti vainqueur n'est autre que le FNA de Moussa Touati qui détrône le MSP, longtemps confiné dans cette place de strapontin. La formation de Moussa Touati a bénéficié du soutien de centaines de candidatures d'anciens du FLN déçus par la tournure prise dans leur parti ou de ceux qui étaient exclus des listes de candidats. Lors des dernières élections législatives, le FNA avait réalisé un bon score mais cette fois-ci, il se positionne dorénavant comme une force politique au même titre que le FLN ou le RND. Le FNA a obtenu le droit de gérer 277 APC dont 145, entre majorité absolue et relative. Le nombre de votants pour ce parti a atteint 930.935, soit un taux de 11,29 %. Il n'est pas exclu que cette formation soit gratifiée d'un ou de deux postes ministériels lors du prochain remaniement. Le MSP de Aboudjerra Soltani et le FFS de Karim Tabbou sont les deux grands perdants de cette élection. Si le nouveau SG du FFS a déposé hier sa démission, le président du MSP attendra le mois de mai prochain pour mettre son mandat en jeu. Une grogne interne commence à se manifester selon des sources internes au parti. Le prochain congrès du MSP coûtera vraisemblablement la place à Aboudjerra Soltani. Son parti a été crédité d'un taux de 10,69 %, soit 940.141 voix qui ont choisi ce parti. Le MSP aura à diriger 294 APC. Le PT de Louisa Hanoune se positionne en cinquième position en s'adjugeant la majorité dans 179 APC. Quelque 681.240 voix ont été nécessaires pour le parti de Louisa Hanoune pour obtenir un taux de 9,13 %. Le FFS paie les frais de la crise qui l'a secoué lors de la campagne électorale. L'inexpérience du désormais ex-SG du FFS, Karim Tabbou, a été fatale au plus vieux parti d'opposition qui recule en termes d'électorat au profit du RCD. Le parti de Said Sadi consolide sa place dans la mouvance démocratique et se positionne déjà en chef de file de ce courant, complètement laminé. Les deux partis de l'aile islamo-conservatrice, Ennahda et Islah, continuent leur dégringolade et ferment la marche du peloton avec à peine 35 APC. Une nouvelle carte politique se dessine à la veille de l'élection présidentielle de 2009. Deux formations politiques se placent en haut de la pyramide. Il s'agit bien entendu du PT et du FNA qui réalisent les meilleurs scores depuis leur création. Après les législatives du 17 mai où il a enregistré un net recul par rapport aux législatives de 2002, le FLN perd encore une fois du volume lors ces élections locales, bien qu'il termine en tête en nombre de communes raflées. Plus de deux cents communes sont, en effet, passées à d'autres formations politiques qui enregistrent un score inespéré. Le PT et le FNA ont à eux seuls engrangé la majorité des APC qui étaient encore aux mains du plus vieux parti. Cette dégringolade, en termes de chiffres, trouve sa véritable cause dans la crise virulente qui a secoué le FLN lors de la confection des listes de candidats aux APC et APW. Un nombre impressionnant de candidats crédibles et jouissant d'une très bonne popularité au sein de la population locale ont été sacrifiés au profit de nouveaux candidats manquant de charisme ou de crédibilité. Même si le FLN de Belkhadem a subi une seconde gifle consécutive, il demeure pour l'instant la première force politique du pays. Il trône désormais sur les APW et les APC, sur l'APN et le Sénat. Le FLN avec 2.102.537 voix soit un taux de 30,05 % obtient 630 communes bien en deçà des 800 APC qu'il possédait en 2002. En deuxième position, le RND continue lentement sa remontée aux cimes puisqu'il conserve sa deuxième place sur l'échiquier national et talonne le FLN en termes de poids électoral puisqu'il a enregistré un score meilleur que celui de 2002. Le parti de Ahmed Ouyahia confirme ainsi son ancrage populaire avec 1.426.918 électeurs soit un taux de 24,50 % de l'électorat global. Le RND régnera désormais sur 429 APC. Le troisième parti vainqueur n'est autre que le FNA de Moussa Touati qui détrône le MSP, longtemps confiné dans cette place de strapontin. La formation de Moussa Touati a bénéficié du soutien de centaines de candidatures d'anciens du FLN déçus par la tournure prise dans leur parti ou de ceux qui étaient exclus des listes de candidats. Lors des dernières élections législatives, le FNA avait réalisé un bon score mais cette fois-ci, il se positionne dorénavant comme une force politique au même titre que le FLN ou le RND. Le FNA a obtenu le droit de gérer 277 APC dont 145, entre majorité absolue et relative. Le nombre de votants pour ce parti a atteint 930.935, soit un taux de 11,29 %. Il n'est pas exclu que cette formation soit gratifiée d'un ou de deux postes ministériels lors du prochain remaniement. Le MSP de Aboudjerra Soltani et le FFS de Karim Tabbou sont les deux grands perdants de cette élection. Si le nouveau SG du FFS a déposé hier sa démission, le président du MSP attendra le mois de mai prochain pour mettre son mandat en jeu. Une grogne interne commence à se manifester selon des sources internes au parti. Le prochain congrès du MSP coûtera vraisemblablement la place à Aboudjerra Soltani. Son parti a été crédité d'un taux de 10,69 %, soit 940.141 voix qui ont choisi ce parti. Le MSP aura à diriger 294 APC. Le PT de Louisa Hanoune se positionne en cinquième position en s'adjugeant la majorité dans 179 APC. Quelque 681.240 voix ont été nécessaires pour le parti de Louisa Hanoune pour obtenir un taux de 9,13 %. Le FFS paie les frais de la crise qui l'a secoué lors de la campagne électorale. L'inexpérience du désormais ex-SG du FFS, Karim Tabbou, a été fatale au plus vieux parti d'opposition qui recule en termes d'électorat au profit du RCD. Le parti de Said Sadi consolide sa place dans la mouvance démocratique et se positionne déjà en chef de file de ce courant, complètement laminé. Les deux partis de l'aile islamo-conservatrice, Ennahda et Islah, continuent leur dégringolade et ferment la marche du peloton avec à peine 35 APC.