Il s'agit d'un indice de bonne santé pour les deux formations politiques. Confirmant les dires selon lesquels son parti est l'unique de la sphère politique épargné par une crise qui secoue les autres formations, la porte-parole du PT, Louisa Hanoune, n'a pas caché sa satisfaction quant aux «avancées» enregistrées par son parti. Des avancées que la Dame de fer du Parti des travailleurs explique par le nombre des adhérents qui va crescendo un mois après l'élection présidentielle d'avril 2009. Ce nombre croissant explique les intentions d'un parti «apprenti» hier et considéré comme un «mastodonte» de la politique, de nos jours. Eclipsée par le score réalisé par Abdelaziz Bouteflika lors de cette échéance, Mme Hanoune ne perd pas espoir. Au contraire, elle est sûre d'elle, comme elle l'a toujours montré lors de ses différents discours. Doucement mais sûrement, elle passe à l'offensive en surclassant d'autres candidats qui se sont bousculés au portillon pour acquérir cette deuxième place si chère. Intervenant à l'ouverture de la réunion du bureau de la wilaya d'Alger du PT, Mme Hanoune a relevé aussi la «mobilisation et le mouvement» de sympathie que connaît le PT, constatés lors des meetings animés durant la campagne électorale pour la présidentielle du mois d'avril dernier. Faisant allusion aux partis qui limitent leur militantisme à ce genre de campagnes, l'oratrice a affirmé: «Le PT n'est pas une formation politique n'activant que durant les rendez-vous électoraux.» La secrétaire générale du PT dit vrai car sans cette continuité de travail, son parti n'aurait jamais occupé la place qu'il a aujourd'hui. Et à Mme Hanoune d'insister à ce que la formation qu'elle dirige «continue à marquer sa présence en poursuivant le combat et le militantisme pour la paix et la démocratie en Algérie». Lors de son intervention, Louisa Hanoune a évoqué «l'homogénéité» qui caractérise son parti, justifiant cette «stabilité» par le dialogue «permanent et constructif» au sein des différentes structures du PT. Apostrophée quant à la crédibilité de l'APN, la conférencière a renouvelé une fois de plus son insistance pour que soit dissoute cette instance. Quant à Moussa Touati, président du Front national algérien(FNA), l'important selon lui est d'investir le terrain dans les différentes communes durant les prochaines échéances électorales nationales. A partir d'El Oued et en présence des cadres et militants de son parti, il a mis en exergue la restructuration et l'installation des nouveaux bureaux communaux et l'organisation, avant la fin 2009, des assemblées générales du FNA à travers les différentes wilayas. Et d'exhorter les cadres du FNA à mettre en oeuvre les recommandations issues du dernier congrès du FNA. Après la crise qui a secoué le parti suite à l'échec cuisant de l'élection présidentielle, Moussa Touati compte faire venir au FNA de véritables militants au service du pays. «Il est temps de renoncer au travail occasionnel et d'oeuvrer à faire adhérer de véritables militants, loin d'être opportunistes», a souligné le chef de file du FNA.