Les 39es assises de l'UPF (Union internationale de la presse francophone) se sont ouvertes hier à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Des assises qui ont vu le président de l'UPF, Hervé Bourges, élu l'année dernière à Bucarest pour un autre mandat de deux ans, — lui qui est à la tête de l'Union depuis l'an 2000 — passer le témoin à l'Ivoirien Alfred Dan Moussa, vice-président de l'organisation et président de la section de ce pays. Ce dernier va cependant juste en assumer l'intérim, en attendant le prochain congrès, prévu l'année prochaine au Québec (Canada). Ces assises sont d'une importance capitale pour les autorités ivoiriennes, qui veulent ainsi donner au monde entier l'image d'un pays qui retrouve la stabilité et la sécurité après un déchirant et meurtrier conflit, qui s'est déclenché en 2002. C'est pourquoi d'ailleurs, ces assises ont été parrainées par les plus hautes autorités ivoiriennes et c'est ainsi que le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a tenu à prononcer une allocution à l'ouverture desdits travaux. Des travaux qui ont vu la présence de 200 journalistes venus des 5 continents. Dans son allocution, Hervé Bourges, grand ami de l'Algérie, a fortement salué le combat mené par les journalistes algériens contre le terrorisme, et a rendu un hommage distingué à la centaine d'entre eux qui ont payé de leur vie cette barbarie terroriste Il a aussi évoqué les grandes mutations technologiques que connaît le secteur des médias, d'où estime-t-il l'impératif d'inscrire la formation continue des journalistes au chapitre des priorités pour s'adapter à ces changements. Cet ex-président du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) français, après avoir évoqué les conditions difficiles quelquefois dans lesquelles exercent les journalistes un peu partout dans le monde et notamment en Afrique, n'a pas manqué d'interpeller les Etats à protéger les journalistes «contre toutes les tentatives d'intimidations ou contre toutes les violences visant à les bâillonner». Il a dénoncé les abus qui enfreignent les règles du pluralisme et de la liberté d'expression. Hervé Bourges a, par conséquent, fortement souhaité la mise en place de solides remparts contre ces pratiques à travers des institutions de régulation qui mettent les journalistes à l'abri des pressions. Mais il a aussi lancé un appel en direction des journalistes pour qu'ils se libèrent, comme il l'a dit, «de la dictature de l'instant» dans le traitement de l'information, en ajoutant qu' «il faut faire preuve de discernement donc de distance et de mesure». En d'autres termes, Bourges en appelle à la responsabilité du journaliste. Tables rondes et conférences sont au programme de ces assises dont les travaux se poursuivront dans la capitale politique de la Côte d'Ivoire Yamoussoukrou. Dès demain, en effet, la 1re table ronde portera sur le thème «Médias, conflits et processus de paix dans l'espace francophone». Une autre, prévue jeudi, portera sur «l'engagement des médias pour la paix». Les 39es assises de l'UPF (Union internationale de la presse francophone) se sont ouvertes hier à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Des assises qui ont vu le président de l'UPF, Hervé Bourges, élu l'année dernière à Bucarest pour un autre mandat de deux ans, — lui qui est à la tête de l'Union depuis l'an 2000 — passer le témoin à l'Ivoirien Alfred Dan Moussa, vice-président de l'organisation et président de la section de ce pays. Ce dernier va cependant juste en assumer l'intérim, en attendant le prochain congrès, prévu l'année prochaine au Québec (Canada). Ces assises sont d'une importance capitale pour les autorités ivoiriennes, qui veulent ainsi donner au monde entier l'image d'un pays qui retrouve la stabilité et la sécurité après un déchirant et meurtrier conflit, qui s'est déclenché en 2002. C'est pourquoi d'ailleurs, ces assises ont été parrainées par les plus hautes autorités ivoiriennes et c'est ainsi que le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a tenu à prononcer une allocution à l'ouverture desdits travaux. Des travaux qui ont vu la présence de 200 journalistes venus des 5 continents. Dans son allocution, Hervé Bourges, grand ami de l'Algérie, a fortement salué le combat mené par les journalistes algériens contre le terrorisme, et a rendu un hommage distingué à la centaine d'entre eux qui ont payé de leur vie cette barbarie terroriste Il a aussi évoqué les grandes mutations technologiques que connaît le secteur des médias, d'où estime-t-il l'impératif d'inscrire la formation continue des journalistes au chapitre des priorités pour s'adapter à ces changements. Cet ex-président du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) français, après avoir évoqué les conditions difficiles quelquefois dans lesquelles exercent les journalistes un peu partout dans le monde et notamment en Afrique, n'a pas manqué d'interpeller les Etats à protéger les journalistes «contre toutes les tentatives d'intimidations ou contre toutes les violences visant à les bâillonner». Il a dénoncé les abus qui enfreignent les règles du pluralisme et de la liberté d'expression. Hervé Bourges a, par conséquent, fortement souhaité la mise en place de solides remparts contre ces pratiques à travers des institutions de régulation qui mettent les journalistes à l'abri des pressions. Mais il a aussi lancé un appel en direction des journalistes pour qu'ils se libèrent, comme il l'a dit, «de la dictature de l'instant» dans le traitement de l'information, en ajoutant qu' «il faut faire preuve de discernement donc de distance et de mesure». En d'autres termes, Bourges en appelle à la responsabilité du journaliste. Tables rondes et conférences sont au programme de ces assises dont les travaux se poursuivront dans la capitale politique de la Côte d'Ivoire Yamoussoukrou. Dès demain, en effet, la 1re table ronde portera sur le thème «Médias, conflits et processus de paix dans l'espace francophone». Une autre, prévue jeudi, portera sur «l'engagement des médias pour la paix».