L'ouverture officielle du festival de musique andalouse s'est faite lundi soir, à la salle Ibn Zeydoun, en présence d'invités de marque et de férus de ce genre. L'ouverture officielle du festival de musique andalouse s'est faite lundi soir, à la salle Ibn Zeydoun, en présence d'invités de marque et de férus de ce genre. Ce rendez-vous culturel, désormais inscrit sur tous les agendas, était attendu avec impatience par un public qui s'est déplacé en masse. Organisé à la faveur d'Alger, capitale de la culture arabe 2007, le festival, qui en est à sa seconde édition, s'étalera jusqu'au 13 du mois en cours avec une programmation des plus alléchantes. Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, dans une allocution, n'a pas tari d'éloges vis-à-vis de manifestations culturelles de ce genre, car elles contribuent «à donner au patrimoine musical andalou la place qu'il mérite parmi la musique universelle». Mme Toumi profitera de l'occasion pour rendre un vibrant hommage aux maîtres de la musique classique algérienne, en citant Mohamed Kheznadji, le Libyen Hacene El-Aribi et le chef de l'orchestre de musique arabe Farouk El-Babili. La première partie de la soirée a été animée par l'ensemble régional d'Alger, dirigé par l'illustre Zerrouk Mokdad, et accompagné par l'icône de la musique hawzie Nadia Benyoucef. Cette dernière a présenté, pour la première fois de sa carrière artistique, une nouba complète dans le mode ghrib. Son lyrisme gracieux a remonté le temps et a ouvert une brèche nostalgique, là où réside l'essentiel de la musique classique algérienne. Ses cordes vocales aiguisées excitent l'émotion instantanée de son public sans retenue, c'est dire la générosité de cette artiste. L'ensemble régional, en cette soirée, était paré d'un diamant brut, on pouvait lire sur le visage des musiciens le plaisir qu'ils éprouvaient à jouer avec l'émouvante Nadia Benyoucef. A la fin de la nouba ancestrale, une standing ovation a été faite aux artistes émus par l'intérêt du public. Par la suite, la scène a été cédée à l'hôte iranien Hassan Tabar «un éminent musicien qui représentera, lors de ce festival, la musique savante iranienne.» déclare Rachid Guerbas, Commissaire du festival. Muni d'un curieux instrument, le santour, Hassan Tabar, dès les premières notes, fascine. Il emplit la scène d'une vibration silencieuse, qu'envahit l'harmonie de son santour, venu de la lointaine tradition persane. Le maître sillonne les modes avec beaucoup de sérénité, en taquinant son santour remarquablement. En somme, un concert savoureux, où les envolées languissantes du virtuose restent suspendues dans l'air, un voyage onirique dans les rythmes savants de la musique persane. Les initiateurs du festival ambitionnent d'en faire «un lieu de rencontres, un lieu d'échanges et de partage grâce à une programmation relevée au profit du plus grand nombre». Pari gagnant, grâce à la participation d'artistes venus du Monde arabe et d'Europe, sans oublier la présence encourageante du public. Ce soir le festival de musique andalouse et des musiques anciennes, accueillera le Broken Concort Tours et Ahbeb Larbi Bensari. Rendez-vous est pris ! Ce rendez-vous culturel, désormais inscrit sur tous les agendas, était attendu avec impatience par un public qui s'est déplacé en masse. Organisé à la faveur d'Alger, capitale de la culture arabe 2007, le festival, qui en est à sa seconde édition, s'étalera jusqu'au 13 du mois en cours avec une programmation des plus alléchantes. Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, dans une allocution, n'a pas tari d'éloges vis-à-vis de manifestations culturelles de ce genre, car elles contribuent «à donner au patrimoine musical andalou la place qu'il mérite parmi la musique universelle». Mme Toumi profitera de l'occasion pour rendre un vibrant hommage aux maîtres de la musique classique algérienne, en citant Mohamed Kheznadji, le Libyen Hacene El-Aribi et le chef de l'orchestre de musique arabe Farouk El-Babili. La première partie de la soirée a été animée par l'ensemble régional d'Alger, dirigé par l'illustre Zerrouk Mokdad, et accompagné par l'icône de la musique hawzie Nadia Benyoucef. Cette dernière a présenté, pour la première fois de sa carrière artistique, une nouba complète dans le mode ghrib. Son lyrisme gracieux a remonté le temps et a ouvert une brèche nostalgique, là où réside l'essentiel de la musique classique algérienne. Ses cordes vocales aiguisées excitent l'émotion instantanée de son public sans retenue, c'est dire la générosité de cette artiste. L'ensemble régional, en cette soirée, était paré d'un diamant brut, on pouvait lire sur le visage des musiciens le plaisir qu'ils éprouvaient à jouer avec l'émouvante Nadia Benyoucef. A la fin de la nouba ancestrale, une standing ovation a été faite aux artistes émus par l'intérêt du public. Par la suite, la scène a été cédée à l'hôte iranien Hassan Tabar «un éminent musicien qui représentera, lors de ce festival, la musique savante iranienne.» déclare Rachid Guerbas, Commissaire du festival. Muni d'un curieux instrument, le santour, Hassan Tabar, dès les premières notes, fascine. Il emplit la scène d'une vibration silencieuse, qu'envahit l'harmonie de son santour, venu de la lointaine tradition persane. Le maître sillonne les modes avec beaucoup de sérénité, en taquinant son santour remarquablement. En somme, un concert savoureux, où les envolées languissantes du virtuose restent suspendues dans l'air, un voyage onirique dans les rythmes savants de la musique persane. Les initiateurs du festival ambitionnent d'en faire «un lieu de rencontres, un lieu d'échanges et de partage grâce à une programmation relevée au profit du plus grand nombre». Pari gagnant, grâce à la participation d'artistes venus du Monde arabe et d'Europe, sans oublier la présence encourageante du public. Ce soir le festival de musique andalouse et des musiques anciennes, accueillera le Broken Concort Tours et Ahbeb Larbi Bensari. Rendez-vous est pris !