Les partis de l'Alliance présidentielle, sortis grands vainqueurs des récentes élections locales, ont le vent en poupe. Après avoir largement dominé l'Assemblée populaire nationale (APN), ils envisagent d'élargir leur suprématie aux assemblées locales, afin d'évacuer toute forme d'opposition et monopoliser la scène politique. C'est ce qui ressort de l'appel des trois leaders des partis formant cette alliance, réunis au siège du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à Alger, pour évaluer les résultats du scrutin du 29 novembre dernier. «L'alliance doit trouver son prolongement dans les Assemblées populaires communales (APC), en accordant au parti majoritaire la chance de gérer intégralement l'assemblée locale», se sont-ils accordé à déclarer dans un communiqué sanctionnant la réunion. Pour cela, les trois partenaires ont mis en avant « le devoir de coopération et de solidarité entre les élus, à même de garantir la stabilité des institutions élues, prévenir tout blocage, garantir le service public au profit de l'ensemble des citoyens et contribuer au processus de développement ». il s'agit en clair d'asseoir leur suprématie au niveau local et d'assurer la gestion des communes, sachant que plusieurs d'entre elles sont demeurées en ballottage entre les deux formations de Abdelaziz Belkhadem et d'Ahmed Ouyahia, et même le parti d'Aboudjerra Soltani est concerné dans certaines autres assemblées communales, en ce sens qu'ils ont convenu du «maintien de la présidence des APW au profit des partis de l'alliance dans l'ensemble des wilayas du pays, comme principe général, tout en déléguant les voies, les formes d'exécution et le débat local aux structures des partis, à même de garantir le prolongement de l'Alliance», lit-on encore dans le communiqué. Par ailleurs, les partisans de l'alliance présidentielle, se félicitant des résultats obtenus par leurs formations respectives aux élections locales, se sont engagés à poursuivre leurs efforts afin de traduire leur volonté sur le terrain, et «parachever le processus d'édification des instances exécutives, conférer une meilleure flexibilité aux collectivités locales et consacrer, par la même, la stabilité et le développement au niveau local». Autrement dit, le FLN, le RND et le MSP comptent faire main basse sur les communes et wilayas du territoire national, et imposer leur hégémonie au niveau local, après avoir réussi à étouffer toutes les contestations au sein de l'APN, mais ce n'est pas tout, puisque cette entreprise décidée par l'alliance consiste également à baliser le terrain pour le prochain rendez-vous électoral, en l'occurrence les présidentielles de 2009. Le FLN de Abdelaziz Belkhadem annonce déjà la couleur, en menant tambour battant une campagne pour un troisième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika, bien que les deux autres partenaires, le RND et le MSP, n'ont pas encore dit leur dernier mot. Cependant, force est de constater que la vérité du terrain contredit les appels de l'alliance présidentielle. A l'APW de Béjaia pour l'exemple, le FFS majoritaire à l'assemblée avec 16 sièges obtenus, a choisi contre toute attente le RND qui, lui, en a glané 6, pour s'assurer de la présidence, alors que le FLN avec ses 10 sièges et le RCD avec 11 se sont vus écarter de la course. Les partis de l'Alliance présidentielle, sortis grands vainqueurs des récentes élections locales, ont le vent en poupe. Après avoir largement dominé l'Assemblée populaire nationale (APN), ils envisagent d'élargir leur suprématie aux assemblées locales, afin d'évacuer toute forme d'opposition et monopoliser la scène politique. C'est ce qui ressort de l'appel des trois leaders des partis formant cette alliance, réunis au siège du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à Alger, pour évaluer les résultats du scrutin du 29 novembre dernier. «L'alliance doit trouver son prolongement dans les Assemblées populaires communales (APC), en accordant au parti majoritaire la chance de gérer intégralement l'assemblée locale», se sont-ils accordé à déclarer dans un communiqué sanctionnant la réunion. Pour cela, les trois partenaires ont mis en avant « le devoir de coopération et de solidarité entre les élus, à même de garantir la stabilité des institutions élues, prévenir tout blocage, garantir le service public au profit de l'ensemble des citoyens et contribuer au processus de développement ». il s'agit en clair d'asseoir leur suprématie au niveau local et d'assurer la gestion des communes, sachant que plusieurs d'entre elles sont demeurées en ballottage entre les deux formations de Abdelaziz Belkhadem et d'Ahmed Ouyahia, et même le parti d'Aboudjerra Soltani est concerné dans certaines autres assemblées communales, en ce sens qu'ils ont convenu du «maintien de la présidence des APW au profit des partis de l'alliance dans l'ensemble des wilayas du pays, comme principe général, tout en déléguant les voies, les formes d'exécution et le débat local aux structures des partis, à même de garantir le prolongement de l'Alliance», lit-on encore dans le communiqué. Par ailleurs, les partisans de l'alliance présidentielle, se félicitant des résultats obtenus par leurs formations respectives aux élections locales, se sont engagés à poursuivre leurs efforts afin de traduire leur volonté sur le terrain, et «parachever le processus d'édification des instances exécutives, conférer une meilleure flexibilité aux collectivités locales et consacrer, par la même, la stabilité et le développement au niveau local». Autrement dit, le FLN, le RND et le MSP comptent faire main basse sur les communes et wilayas du territoire national, et imposer leur hégémonie au niveau local, après avoir réussi à étouffer toutes les contestations au sein de l'APN, mais ce n'est pas tout, puisque cette entreprise décidée par l'alliance consiste également à baliser le terrain pour le prochain rendez-vous électoral, en l'occurrence les présidentielles de 2009. Le FLN de Abdelaziz Belkhadem annonce déjà la couleur, en menant tambour battant une campagne pour un troisième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika, bien que les deux autres partenaires, le RND et le MSP, n'ont pas encore dit leur dernier mot. Cependant, force est de constater que la vérité du terrain contredit les appels de l'alliance présidentielle. A l'APW de Béjaia pour l'exemple, le FFS majoritaire à l'assemblée avec 16 sièges obtenus, a choisi contre toute attente le RND qui, lui, en a glané 6, pour s'assurer de la présidence, alors que le FLN avec ses 10 sièges et le RCD avec 11 se sont vus écarter de la course.