Au sujet de la formation du nouveau gouvernement, après l'installation de la nouvelle composante de l'APN, le SG du RND a souligné que sa formation politique ne fait pas de cette question “une affaire commerciale”. “Le RND ne fait pas de la question de la formation du gouvernement une affaire commerciale”, a-t-il dit en marge de la rencontre du bureau national et les coordinateurs de wilaya du RND, organisée jeudi à la résidence El-Bahia à Sidi Fredj, soulignant que “la composition du gouvernement relève des prérogatives du président de la République”. “La récente rencontre des responsables des partis de l'alliance présidentielle ne s'est pas attelée à partager un butin”, a soutenu M. Ouyahia, indiquant que “les portefeuilles ministériels sont tributaires des résultats des législatives”. Tout en affirmant que “cette question dépend d'un travail de statistiques relevant des prérogatives de l'administration et l'Assemblée populaire nationale (APN)”, le SG du RND a souligné que “la rencontre de l'alliance présidentielle entre dans le cadre de la coordination entre les trois formations politiques alliées”. À la question relative à la possibilité de le voir parmi le nouveau gouvernement, Ouyahia a répondu qu'il est “occupé actuellement par le parti”. Le patron du RND a également indiqué que l'amendement de la loi électorale est “le souhait de tout le monde” afin de mettre “un terme à l'anarchie”. Il a indiqué que cette question “a été abordée, lors de la rencontre de l'alliance présidentielle”, ajoutant que son parti “n'a pas fait de propositions sur ce sujet, préférant laisser l'initiative sur cette question au (futur) gouvernement”. Il a souligné qu'il est “impératif” de contenir “tout ce qui permet au phénomène de l'argent de s'installer dans la scène politique”, affirmant que le RND “n'est pas pour la dissolution des partis, mais (souhaite) conditionner leur existence par les résultats obtenus” lors des élections, ce qui est, a-t-il dit, “une norme universelle”. Par ailleurs, Ouyahia a ajouté que le RND “souhaite mettre un terme à la rémunération des membres des commissions de contrôle des élections”, soutenant que “cela ne touche nullement à la probité de ces commissions”. S'agissant des prochaines élections locales, M. Ouyahia a estimé que “ce rendez-vous revêt une importance non négligeable du fait que les assemblées locales sont les plus proches des citoyens”. Il a relevé, à ce sujet, que “les trois mois qui nous séparent de ces joutes sont insuffisants pour préparer comme il se doit le rendez-vous” d'autant que, a-t-il noté, “l'APN est appelée à débattre des amendements à apporter à la loi électorale”. Toutefois, il a soutenu que son parti “sera présent dans l'ensemble des communes des 48 wilayas”, estimant que “l'opération ne sera pas facile, au regard du délai qui reste pour confectionner les listes des candidats”. A. A.