Robert Gates, intervenant à la tribune, a vivement mis en garde la totalité des pays présents contre «la politique déstabilisatrice de l'Iran» et considéré ce pays comme la menace par définition pour toute la région. Robert Gates, intervenant à la tribune, a vivement mis en garde la totalité des pays présents contre «la politique déstabilisatrice de l'Iran» et considéré ce pays comme la menace par définition pour toute la région. Au Qatar, le président iranien, Ahmadinejad, avait rassuré et fait des propositions allant dans le sens de l'apaisement des relations entre son pays et ses voisins du Golfe. A Manama, une semaine plus tard, Robert Gates met en garde et propose un parapluie protecteur et défensif contre les missiles iraniens. Pour la première fois depuis sa création en 1982, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) avait, on s'en souvient, reçu le président iranien Ahmadinejad, venu, outre rassurer ses voisins quant à la supposée menace nucléaire que son pays est censé représenter pour tous les pays de la région, faire de nouvelles propositions pour développer la coopération mutuelle. Bahrein, pourtant allié traditionnel des Etats-Unis, avait alors exprimé toute sa satisfaction face à cette perspective et souhaité que les choses évoluent rapidement dans ce sens. Une semaine après, lors d'un sommet tenu à Manama et consacré à la sécurité dans le Golfe, le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Robert Gates, intervenant à la tribune, a vivement mis en garde la totalité des pays présents contre «la politique déstabilisatrice de l'Iran» et considéré ce pays comme la menace par définition pour toute la région. Gates y affirmait que : «La politique de l'Iran est de fomenter l'instabilité et le chaos. Sa politique étrangère est déstabilisatrice et représente une menace pour les intérêts des USA ainsi que pour chaque pays du Moyen-Orient. Tous les pays se trouvant à portée des missiles balistiques développés par l'Iran son menacés. » Poussant plus loin la diabolisation, Gates poursuivait : «Téhéran finance et entraîne des milices en Irak, déploie des armes et une technologie mortelle dans ce pays et en Afghanistan, soutient des organisations terroristes comme le Hezbollah et le Hamas, et est impliqué au Liban et dans les territoires palestiniens. L'Iran est aussi responsable du développement de missiles balistiques qui ne sont pas particulièrement rentables à moins d'être équipés d'armes de destruction massive. » Plus incisif, le secrétaire d'Etat à la Défense US, a appelé à un effort multilatéral pour développer des systèmes régionaux de défense antimissiles qui fourniraient un parapluie protecteur et défensif. Cet appel intervient au moment où l'on apprend que le Congrès américain vient d'annoncer le principe de la vente, pour plus de 10 milliards de dollars, d'armes et d'équipements militaires, notamment aux Emirats arabes unis, au Koweït et à l'Arabie saoudite. Mais les observateurs font remarquer que cette énième offensive anti-iranienne intervient juste après qu'il a été mentionné dans un rapport rendu public par les services de renseignements américains que l'Iran avait arrêté un programme secret de fabrication de l'arme atomique en 2003 mais que ce programme n'était plus d'actualité, Téhéran n'étant plus aussi déterminé à posséder l'arme atomique. L'Iran et son président, Ahmadinejad, avaient alors interprété ces informations comme une victoire. Au Qatar, le président iranien, Ahmadinejad, avait rassuré et fait des propositions allant dans le sens de l'apaisement des relations entre son pays et ses voisins du Golfe. A Manama, une semaine plus tard, Robert Gates met en garde et propose un parapluie protecteur et défensif contre les missiles iraniens. Pour la première fois depuis sa création en 1982, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) avait, on s'en souvient, reçu le président iranien Ahmadinejad, venu, outre rassurer ses voisins quant à la supposée menace nucléaire que son pays est censé représenter pour tous les pays de la région, faire de nouvelles propositions pour développer la coopération mutuelle. Bahrein, pourtant allié traditionnel des Etats-Unis, avait alors exprimé toute sa satisfaction face à cette perspective et souhaité que les choses évoluent rapidement dans ce sens. Une semaine après, lors d'un sommet tenu à Manama et consacré à la sécurité dans le Golfe, le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Robert Gates, intervenant à la tribune, a vivement mis en garde la totalité des pays présents contre «la politique déstabilisatrice de l'Iran» et considéré ce pays comme la menace par définition pour toute la région. Gates y affirmait que : «La politique de l'Iran est de fomenter l'instabilité et le chaos. Sa politique étrangère est déstabilisatrice et représente une menace pour les intérêts des USA ainsi que pour chaque pays du Moyen-Orient. Tous les pays se trouvant à portée des missiles balistiques développés par l'Iran son menacés. » Poussant plus loin la diabolisation, Gates poursuivait : «Téhéran finance et entraîne des milices en Irak, déploie des armes et une technologie mortelle dans ce pays et en Afghanistan, soutient des organisations terroristes comme le Hezbollah et le Hamas, et est impliqué au Liban et dans les territoires palestiniens. L'Iran est aussi responsable du développement de missiles balistiques qui ne sont pas particulièrement rentables à moins d'être équipés d'armes de destruction massive. » Plus incisif, le secrétaire d'Etat à la Défense US, a appelé à un effort multilatéral pour développer des systèmes régionaux de défense antimissiles qui fourniraient un parapluie protecteur et défensif. Cet appel intervient au moment où l'on apprend que le Congrès américain vient d'annoncer le principe de la vente, pour plus de 10 milliards de dollars, d'armes et d'équipements militaires, notamment aux Emirats arabes unis, au Koweït et à l'Arabie saoudite. Mais les observateurs font remarquer que cette énième offensive anti-iranienne intervient juste après qu'il a été mentionné dans un rapport rendu public par les services de renseignements américains que l'Iran avait arrêté un programme secret de fabrication de l'arme atomique en 2003 mais que ce programme n'était plus d'actualité, Téhéran n'étant plus aussi déterminé à posséder l'arme atomique. L'Iran et son président, Ahmadinejad, avaient alors interprété ces informations comme une victoire.