Abdelaziz Belkhadem a reconnu, avant-hier, lors de son passage au forum de l'ENTV que l'Alliance présidentielle risque d'exploser si les deux partis cités renoncent à soutenir l'appel à la candidature pour un 3e mandat de Abdelaziz Bouteflika. Abdelaziz Belkhadem a reconnu, avant-hier, lors de son passage au forum de l'ENTV que l'Alliance présidentielle risque d'exploser si les deux partis cités renoncent à soutenir l'appel à la candidature pour un 3e mandat de Abdelaziz Bouteflika. L'Alliance présidentielle formée par le FLN, le RND et le MSP et crée en 2004 au lendemain de l'élection du Président Bouteflika, vit-elle ses derniers jours ? L'appel lancé par le FLN pour soutenir Bouteflika pour un troisième mandat a brouillé toutes les cartes et risque, à terme, de diviser les trois partis de la majorité. Le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem a reconnu, avant-hier, lors de son passage au forum de l'ENTV que l'Alliance présidentielle qui réunit pour le moment son parti au RND et au MSP risque d'exploser si les deux partis cités renoncent à soutenir l'appel à la candidature pour un 3e mandat de Abdelaziz Bouteflika. «Oui ! Je le concède, l'Alliance présidentielle risque de disparaître si les partis qui la composent (le RND et le MSP) refusent de soutenir Bouteflika pour un troisième mandat» a-t-il indiqué. Le SG du FLN vient de confirmer officiellement les doutes qui entouraient cette question depuis quelques mois. Déjà, lors de la dernière campagne électorale, le président du MSP, Aboudjerra Soltani avait annoncé la couleur à partir de Oum-Bouaghi en affirmant «la fin de mission» pour cette coalition. Au sein de ce parti, beaucoup de voix commencent, d'ores et déjà, à s'élever pour appeler à une candidature interne du parti. La question du soutien à la candidature ou non de Bouteflika devrait être tranchée, indique un membre influent du parti, lors du congrès prévu au mois de mai 2008. Un courant fort, emmené par Abderzak Mokri, farouche adversaire de Soltani, s'apprête à prendre le pouvoir et à éjecter l'actuel président du MSP, s'il ne se décide pas et tout de suite, à soutenir Bouteflika, avoue cette source. Au RND, l'autre allié au sein de cette majorité, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, membre influent au RND avait soutenu publiquement l'idée d'un troisième mandat le président Bouteflika. Il a été vite rappelé à l'ordre par le SG du RND, Ahmed Ouyahia, à travers un communiqué signé par le secrétariat national qui a jugé prématurée cette idée tout en déniant le droit à Bensalah de parler au nom du parti. Mais pour l'instant si Ouyahia a réussi à calmer un tant soit peu le jeu, il n'est pas exclu qu'un jour ou l'autre d'autres membres ne passent pas à l'offensive et annoncent leur ralliement à l'idée du FLN. Une autre lecture accréditerait la thèse selon laquelle ces deux partis pourront s'aligner dans un délai très court sur la position du FLN s'ils estiment que leur soutien au président Bouteflika leur vaudrait d'autres avantages beaucoup plus conséquents que ceux qui leurs ont été déjà attribués. Pour cela, ils n'attendent que le président Bouteflika se prononce sur cette question. L'Alliance présidentielle formée par le FLN, le RND et le MSP et crée en 2004 au lendemain de l'élection du Président Bouteflika, vit-elle ses derniers jours ? L'appel lancé par le FLN pour soutenir Bouteflika pour un troisième mandat a brouillé toutes les cartes et risque, à terme, de diviser les trois partis de la majorité. Le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem a reconnu, avant-hier, lors de son passage au forum de l'ENTV que l'Alliance présidentielle qui réunit pour le moment son parti au RND et au MSP risque d'exploser si les deux partis cités renoncent à soutenir l'appel à la candidature pour un 3e mandat de Abdelaziz Bouteflika. «Oui ! Je le concède, l'Alliance présidentielle risque de disparaître si les partis qui la composent (le RND et le MSP) refusent de soutenir Bouteflika pour un troisième mandat» a-t-il indiqué. Le SG du FLN vient de confirmer officiellement les doutes qui entouraient cette question depuis quelques mois. Déjà, lors de la dernière campagne électorale, le président du MSP, Aboudjerra Soltani avait annoncé la couleur à partir de Oum-Bouaghi en affirmant «la fin de mission» pour cette coalition. Au sein de ce parti, beaucoup de voix commencent, d'ores et déjà, à s'élever pour appeler à une candidature interne du parti. La question du soutien à la candidature ou non de Bouteflika devrait être tranchée, indique un membre influent du parti, lors du congrès prévu au mois de mai 2008. Un courant fort, emmené par Abderzak Mokri, farouche adversaire de Soltani, s'apprête à prendre le pouvoir et à éjecter l'actuel président du MSP, s'il ne se décide pas et tout de suite, à soutenir Bouteflika, avoue cette source. Au RND, l'autre allié au sein de cette majorité, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, membre influent au RND avait soutenu publiquement l'idée d'un troisième mandat le président Bouteflika. Il a été vite rappelé à l'ordre par le SG du RND, Ahmed Ouyahia, à travers un communiqué signé par le secrétariat national qui a jugé prématurée cette idée tout en déniant le droit à Bensalah de parler au nom du parti. Mais pour l'instant si Ouyahia a réussi à calmer un tant soit peu le jeu, il n'est pas exclu qu'un jour ou l'autre d'autres membres ne passent pas à l'offensive et annoncent leur ralliement à l'idée du FLN. Une autre lecture accréditerait la thèse selon laquelle ces deux partis pourront s'aligner dans un délai très court sur la position du FLN s'ils estiment que leur soutien au président Bouteflika leur vaudrait d'autres avantages beaucoup plus conséquents que ceux qui leurs ont été déjà attribués. Pour cela, ils n'attendent que le président Bouteflika se prononce sur cette question.