Le vice-président du Mouvement européen international (MEI), l'ex-ministre d'Etat belge Charles Ferdinand Nothomb, a affirmé hier à Alger sa volonté de concrétiser le projet d'observatoire euro-méditerranéen dédié au dialogue Nord-Sud. « Nous voulons concrétiser les objectifs que nous nous étions fixés dont l'implantation à Alger d'un observatoire de la réalité euro-méditerranéenne », a déclaré Nothomb à l'issue d'une rencontre avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Nothomb a indiqué qu'il avait évoqué avec Medelci les relations entre le Nord et le Sud de la Méditerranée. « Nous avons décidé ensemble, Sud et Nord, d'une vision de l'avenir et nous voudrions bien suivre ensemble l'évolution qui en découle », a-t-il précisé. L'Algérie avait accueilli, du 24 au 26 février 2006, le congrès du MEI autour du dialogue Nord-Sud, qui avait rassemblé plus de 600 participants, venus des pays des deux rives de la Méditerranée. Le congrès avait adopté le projet de création d'un observatoire euro-méditerranéen indépendant, dont le siège serait installé à Alger. Les participants avaient planché durant trois jours sur la définition d'une « vision commune du futur » et « les voies et moyens d'encourager la coopération entre les sociétés civiles des deux rives de la Méditerranée ». Le congrès sur le dialogue Nord-Sud en Méditerranée a été rebaptisé solennellement dialogue Sud-Nord, au cours de la séance de clôture qui s'est tenue à Alger en 2006. Le congrès s'est déroulé principalement sous la forme d'ateliers au sein desquels ont été débattues neuf thématiques d'intérêt commun au Nord et au Sud de la Méditerranée : information, éducation, formation, emploi, migration, investissements, participation, appropriation et culture. Ces travaux ont abouti à l'adoption d'une déclaration politique pour une vision commune du futur, reprise dans un plan d'action commun, dont la mise en œuvre sera supervisée par un comité de suivi. Parmi ces propositions, le congrès a appelé à la création d'un observatoire euro-méditerranéen indépendant à Alger, dédié au dialogue Nord-Sud. Le congrès a également appelé à la création d'une chaîne de télévision, d'un centre de journalisme, d'un forum de l'éducation et d'un collège de formation euro-méditerranéen. Sur le plan économique, il a été décidé la création d'un centre d'étude des migrations et d'un observatoire de l'emploi et des droits sociaux, ainsi que d'uneagence de promotion des investissements étrangers et la mise en place d'un dispositif de protection et de garantie des investissements. Créé en 1948, le MEI, une ONG militant pour une Europe démocratique et unie et dont le siège est à Bruxelles, regroupe 42 pays dont les 25 membres de l'Union européenne. D'autres observatoires ont déjà vu le jour à l'instar de l'Observatoire des régimes politiques, l'Observatoire du partenariat et du développement, l'Observatoire pour la paix, l'Observatoire sur les risques majeurs, et enfin celui sur les droits de l'Homme. Le vice-président du Mouvement européen international (MEI), l'ex-ministre d'Etat belge Charles Ferdinand Nothomb, a affirmé hier à Alger sa volonté de concrétiser le projet d'observatoire euro-méditerranéen dédié au dialogue Nord-Sud. « Nous voulons concrétiser les objectifs que nous nous étions fixés dont l'implantation à Alger d'un observatoire de la réalité euro-méditerranéenne », a déclaré Nothomb à l'issue d'une rencontre avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Nothomb a indiqué qu'il avait évoqué avec Medelci les relations entre le Nord et le Sud de la Méditerranée. « Nous avons décidé ensemble, Sud et Nord, d'une vision de l'avenir et nous voudrions bien suivre ensemble l'évolution qui en découle », a-t-il précisé. L'Algérie avait accueilli, du 24 au 26 février 2006, le congrès du MEI autour du dialogue Nord-Sud, qui avait rassemblé plus de 600 participants, venus des pays des deux rives de la Méditerranée. Le congrès avait adopté le projet de création d'un observatoire euro-méditerranéen indépendant, dont le siège serait installé à Alger. Les participants avaient planché durant trois jours sur la définition d'une « vision commune du futur » et « les voies et moyens d'encourager la coopération entre les sociétés civiles des deux rives de la Méditerranée ». Le congrès sur le dialogue Nord-Sud en Méditerranée a été rebaptisé solennellement dialogue Sud-Nord, au cours de la séance de clôture qui s'est tenue à Alger en 2006. Le congrès s'est déroulé principalement sous la forme d'ateliers au sein desquels ont été débattues neuf thématiques d'intérêt commun au Nord et au Sud de la Méditerranée : information, éducation, formation, emploi, migration, investissements, participation, appropriation et culture. Ces travaux ont abouti à l'adoption d'une déclaration politique pour une vision commune du futur, reprise dans un plan d'action commun, dont la mise en œuvre sera supervisée par un comité de suivi. Parmi ces propositions, le congrès a appelé à la création d'un observatoire euro-méditerranéen indépendant à Alger, dédié au dialogue Nord-Sud. Le congrès a également appelé à la création d'une chaîne de télévision, d'un centre de journalisme, d'un forum de l'éducation et d'un collège de formation euro-méditerranéen. Sur le plan économique, il a été décidé la création d'un centre d'étude des migrations et d'un observatoire de l'emploi et des droits sociaux, ainsi que d'uneagence de promotion des investissements étrangers et la mise en place d'un dispositif de protection et de garantie des investissements. Créé en 1948, le MEI, une ONG militant pour une Europe démocratique et unie et dont le siège est à Bruxelles, regroupe 42 pays dont les 25 membres de l'Union européenne. D'autres observatoires ont déjà vu le jour à l'instar de l'Observatoire des régimes politiques, l'Observatoire du partenariat et du développement, l'Observatoire pour la paix, l'Observatoire sur les risques majeurs, et enfin celui sur les droits de l'Homme.