La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, et le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, ont critiqué hier, la décision israélienne d'étendre un quartier de colonisation à Jérusalem-Est, et ce juste après la conférence d'Annapolis. Après un entretien avec Salam Fayyad, Mme Ferrero-Waldner a appelé l'Etat hébreu à "respecter les engagements qu'il a pris avant et pendant la conférence d'Annapolis et à éviter toute action susceptible de remettre en cause" les efforts actuels pour instaurer la confiance entre Israéliens et Palestiniens. «Nous ne sommes pas seuls à critiquer l'extension de cette colonisation. Les Américains ont également dit très clairement que cette décision n'était pas opportune dans le contexte actuel», a-t-elle ajouté. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice avait exprimé des critiques similaires, vendredi. Pour sa part, le Premier ministre palestinien a jugé à Bruxelles que l'extension de la colonisation "était totalement contraire à l'esprit et la lettre" de la conférence d'Annapolis. Il a appelé Israël à "arrêter immédiatement" les travaux prévus, comme l'avaient fait avant lui plusieurs responsables palestiniens. Lors de la conférence d'Annapolis le mois dernier, Israéliens et Palestiniens s'étaient entendus pour engager des discussions immédiates visant à résoudre leur conflit et à faire tous les efforts possibles afin de parvenir à un règlement de paix avant la fin 2008. Les deux parties avaient aussi renouvelé leur engagement à appliquer la "feuille de route", un plan international de paix lancé en 2003 qui prévoit la fin des violences et le gel de la colonisation juive. Mais samedi, le ministre israélien de l'Habitat, Zeev Boïm, a assuré que la construction dans le quartier de colonisation de Har Homa, à Jérusalem-est, se poursuivrait, affirmant que les nouveaux logements devaient "répondre aux besoins de la population". Les limites municipales de la ville ont été considérablement étendues vers l'est après la guerre de juin 1967, pour englober la partie arabe de la ville sainte et des secteurs avoisinants, tous situés en Cisjordanie. Ces annexions n'ont jamais été reconnues par la communauté internationale. La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, et le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, ont critiqué hier, la décision israélienne d'étendre un quartier de colonisation à Jérusalem-Est, et ce juste après la conférence d'Annapolis. Après un entretien avec Salam Fayyad, Mme Ferrero-Waldner a appelé l'Etat hébreu à "respecter les engagements qu'il a pris avant et pendant la conférence d'Annapolis et à éviter toute action susceptible de remettre en cause" les efforts actuels pour instaurer la confiance entre Israéliens et Palestiniens. «Nous ne sommes pas seuls à critiquer l'extension de cette colonisation. Les Américains ont également dit très clairement que cette décision n'était pas opportune dans le contexte actuel», a-t-elle ajouté. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice avait exprimé des critiques similaires, vendredi. Pour sa part, le Premier ministre palestinien a jugé à Bruxelles que l'extension de la colonisation "était totalement contraire à l'esprit et la lettre" de la conférence d'Annapolis. Il a appelé Israël à "arrêter immédiatement" les travaux prévus, comme l'avaient fait avant lui plusieurs responsables palestiniens. Lors de la conférence d'Annapolis le mois dernier, Israéliens et Palestiniens s'étaient entendus pour engager des discussions immédiates visant à résoudre leur conflit et à faire tous les efforts possibles afin de parvenir à un règlement de paix avant la fin 2008. Les deux parties avaient aussi renouvelé leur engagement à appliquer la "feuille de route", un plan international de paix lancé en 2003 qui prévoit la fin des violences et le gel de la colonisation juive. Mais samedi, le ministre israélien de l'Habitat, Zeev Boïm, a assuré que la construction dans le quartier de colonisation de Har Homa, à Jérusalem-est, se poursuivrait, affirmant que les nouveaux logements devaient "répondre aux besoins de la population". Les limites municipales de la ville ont été considérablement étendues vers l'est après la guerre de juin 1967, pour englober la partie arabe de la ville sainte et des secteurs avoisinants, tous situés en Cisjordanie. Ces annexions n'ont jamais été reconnues par la communauté internationale.