Dans la matinée d'hier, les artificiers ont intervenu, en urgence, sur un véhicule suspect stationné devant l'entrée supérieure de l'hôpital Mustapha Pacha, au niveau de la placette donnant sur le quartier de Meissonnier. Dans la même journée, ces mêmes éléments ont investi divers lieux de la capitale suite à des appels téléphoniques. «Les policiers exerçant au sein de la salle de trafic (centre d'écoutes), ont reçu des centaines d'appels faisant état de présence de voitures suspectes», indique, une source policière qui explique que «la plupart étaient des canulars». Ces appels, dont les origines ne sont pas identifiées, mobilisent les artificiers ainsi que les services de la police scientifique. «Bien que conscients que la plupart émanent en fait de plaisantins, nous sommes tenus de prendre ces appels au sérieux et de nous rendre sur les lieux», explique un haut fonctionnaire de police de la cellule de communication de la sûreté de wilaya d'Alger. Après Meissonnier, ce fut au tour de la gare routière du Caroubier (Hussein-Dey) d'être investie par les équipes d'artificiers. «Un carton était suspecté de contenir une bombe», nous a indiqué un responsable sur place qui a ajouté que «les policiers ont agi avec une discrétion absolue pour ne pas susciter la panique parmi la foule». Les appels de cette nature sont multiples et semblent faire désormais partie du quotidien des artificiers notamment après chaque attentat terroriste. Ce fut encore le cas hier après le double attentat meurtrier de mardi à Alger. En effet, le moindre mouvement suspecté est communiqué par les citoyens par le biais du numéro mis à leur disposition par les forces de sécurité. Cela dit, la prise de conscience des citoyens n'en est pas moins manifeste et leur détermination à contribuer à prévenir les attentats n'a jamais été aussi forte. Pas moins d'une quinzaine d'appels téléphoniques faisant état de la présence de véhicules suspectés où de personnes dont le comportement suscite le doute et l'appréhension ont été examinés, selon une source policière. Cette même source indique qu'«aucun appel n'a abouti à la découverte de bombe à l'intérieur de véhicules ou autre sacs ou cartons suspectés». En outre, on parle du renforcement du dispositif déjà mis en place après les récents attentats pour mettre fin aux spéculations et dissiper la psychose qui s'est emparée d'une partie de la population, notamment de l'Algérois qui «condamne avec vigueur les attentats perpétrés au nom de l'Islam, par des assassins». «Il ne faut pas oublier que nous sommes au service des citoyens et partant, nous sommes obligés de prendre au sérieux les menaces proférées par les terroristes par le biais du communiqué publié sur un site Internet», conclut un artificier. Dans la matinée d'hier, les artificiers ont intervenu, en urgence, sur un véhicule suspect stationné devant l'entrée supérieure de l'hôpital Mustapha Pacha, au niveau de la placette donnant sur le quartier de Meissonnier. Dans la même journée, ces mêmes éléments ont investi divers lieux de la capitale suite à des appels téléphoniques. «Les policiers exerçant au sein de la salle de trafic (centre d'écoutes), ont reçu des centaines d'appels faisant état de présence de voitures suspectes», indique, une source policière qui explique que «la plupart étaient des canulars». Ces appels, dont les origines ne sont pas identifiées, mobilisent les artificiers ainsi que les services de la police scientifique. «Bien que conscients que la plupart émanent en fait de plaisantins, nous sommes tenus de prendre ces appels au sérieux et de nous rendre sur les lieux», explique un haut fonctionnaire de police de la cellule de communication de la sûreté de wilaya d'Alger. Après Meissonnier, ce fut au tour de la gare routière du Caroubier (Hussein-Dey) d'être investie par les équipes d'artificiers. «Un carton était suspecté de contenir une bombe», nous a indiqué un responsable sur place qui a ajouté que «les policiers ont agi avec une discrétion absolue pour ne pas susciter la panique parmi la foule». Les appels de cette nature sont multiples et semblent faire désormais partie du quotidien des artificiers notamment après chaque attentat terroriste. Ce fut encore le cas hier après le double attentat meurtrier de mardi à Alger. En effet, le moindre mouvement suspecté est communiqué par les citoyens par le biais du numéro mis à leur disposition par les forces de sécurité. Cela dit, la prise de conscience des citoyens n'en est pas moins manifeste et leur détermination à contribuer à prévenir les attentats n'a jamais été aussi forte. Pas moins d'une quinzaine d'appels téléphoniques faisant état de la présence de véhicules suspectés où de personnes dont le comportement suscite le doute et l'appréhension ont été examinés, selon une source policière. Cette même source indique qu'«aucun appel n'a abouti à la découverte de bombe à l'intérieur de véhicules ou autre sacs ou cartons suspectés». En outre, on parle du renforcement du dispositif déjà mis en place après les récents attentats pour mettre fin aux spéculations et dissiper la psychose qui s'est emparée d'une partie de la population, notamment de l'Algérois qui «condamne avec vigueur les attentats perpétrés au nom de l'Islam, par des assassins». «Il ne faut pas oublier que nous sommes au service des citoyens et partant, nous sommes obligés de prendre au sérieux les menaces proférées par les terroristes par le biais du communiqué publié sur un site Internet», conclut un artificier.