Célébrée le 18 décembre de chaque année, la journée internationale des migrants a été marquée, jeudi dernier à Alger, par une rencontre portant sur le thème «Migration, expérience et engagement de la société civile algérienne». Initiative prise par l'association algérienne pour l'aide psychologique, la recherche et la formation (SARP), en collaboration avec le Comité international pour le développement des peuples (CISP), le rendez-vous, selon les organisateurs, reflète une grande volonté de participer à la réflexion nationale et internationale et à la recherche de solutions et de propositions pour une meilleure prise en charge des questions migratoires. Le phénomène de la migration «est rarement appréhendé sous l'angle de la psychologie, tant ce sont les approches, notamment, sécuritaire et économique qui dominent», a fait remarquer Noureddine Khaled, directeur de recherches au sein de la SARP. Il affirme, par ailleurs, que la migration ne se limite pas à l'Europe seulement. «Ce problème n'est pas uniquement européen, il touche également certains pays africains, notamment, ceux du Maghreb», a-t-il indiqué, citant, ainsi l'exemple des migrants africains qui s'installent en Algérie. A ce sujet, l'intervenant estime que cette nouvelle «tendance» exige des pays du Maghreb «une politique commune et un traitement pluridisciplinaire intégrant les volets économique, juridique et psychologique». Pour sa part, Mohamed Saïb Musette, maître de recherche au Centre de recherche en économie appliquée et développement (CREAD), a qualifié la migration irrégulière de «phénomène mondial». Il a, en outre, souligné la difficulté d'établir des statistiques fiables concernant le nombre des migrants irréguliers. M. Musette qui soumet le problème de la migration au «principe de la proximité», a relevé que les migrants africains «circulent plutôt à l'intérieur du continent africain». Evoquant le phénomène des «Harragas», qui a pris de l'ampleur ces dernières années, le maître de recherche explique qu'il s'agit d'une forme de migration irrégulière, par voie maritime, notamment, et dominant chez les jeunes de sexe masculin. Il a précisé aussi qu'il s'agit d'un processus avec des étapes dans un environnement approprié et constitué de différents réseaux. Célébrée le 18 décembre de chaque année, la journée internationale des migrants a été marquée, jeudi dernier à Alger, par une rencontre portant sur le thème «Migration, expérience et engagement de la société civile algérienne». Initiative prise par l'association algérienne pour l'aide psychologique, la recherche et la formation (SARP), en collaboration avec le Comité international pour le développement des peuples (CISP), le rendez-vous, selon les organisateurs, reflète une grande volonté de participer à la réflexion nationale et internationale et à la recherche de solutions et de propositions pour une meilleure prise en charge des questions migratoires. Le phénomène de la migration «est rarement appréhendé sous l'angle de la psychologie, tant ce sont les approches, notamment, sécuritaire et économique qui dominent», a fait remarquer Noureddine Khaled, directeur de recherches au sein de la SARP. Il affirme, par ailleurs, que la migration ne se limite pas à l'Europe seulement. «Ce problème n'est pas uniquement européen, il touche également certains pays africains, notamment, ceux du Maghreb», a-t-il indiqué, citant, ainsi l'exemple des migrants africains qui s'installent en Algérie. A ce sujet, l'intervenant estime que cette nouvelle «tendance» exige des pays du Maghreb «une politique commune et un traitement pluridisciplinaire intégrant les volets économique, juridique et psychologique». Pour sa part, Mohamed Saïb Musette, maître de recherche au Centre de recherche en économie appliquée et développement (CREAD), a qualifié la migration irrégulière de «phénomène mondial». Il a, en outre, souligné la difficulté d'établir des statistiques fiables concernant le nombre des migrants irréguliers. M. Musette qui soumet le problème de la migration au «principe de la proximité», a relevé que les migrants africains «circulent plutôt à l'intérieur du continent africain». Evoquant le phénomène des «Harragas», qui a pris de l'ampleur ces dernières années, le maître de recherche explique qu'il s'agit d'une forme de migration irrégulière, par voie maritime, notamment, et dominant chez les jeunes de sexe masculin. Il a précisé aussi qu'il s'agit d'un processus avec des étapes dans un environnement approprié et constitué de différents réseaux.