A l'initiative de l'Association pour la culture et le développement (ACDC) d'Alger, et en collaboration avec les associations AFAK de Si Mustapha (Boumerdes) et Amusnaw de Tizi-Ouzou, une rencontre sur l'économie sociale et solidaire a eu lieu, mercredi et jeudi, au centre de loisirs des jeunes de Zéralda. L'importance du thème a fait que l'événement soit financé par l'Union européenne et le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) et a vu la participation d'une trentaine d'associations algériennes et de représentants d'une ONG espagnole, Solidaridad Internacional, de l'ambassade du Canada et de deux organismes de financement, l'ANGEM et l'ANSEJ. Des communications ont été données sur la définition de l'économie sociale et solidaire ainsi que des expériences d'associations algériennes et étrangères dans ce domaine telles que le tourisme solidaire et la création de coopératives féminines de confection d'habits, de tissage, d'apiculture et de poterie. Les difficultés que rencontre le mouvement associatif dans ce domaine concernent le volet financier, les problèmes sociaux aussi bien dans le milieu urbain que rural et les communication et coordination entre les associations. Les travaux en ateliers ont dégagé des recommandations intéressantes, telles que la création d'un réseau associatif pour l'échange d'expérience et la commercialisation des produits solidaires, sensibilisation, éducation et formation pour atténuer l'effet des entraves sociales et alléger le poids des traditions, élaborer une stratégie de communication, qu'elle soit interne, entre les associations, ou en direction des bénéficiaires et des institutions. Ces recommandations qu'un groupe se chargera d'en suivre la concrétisation, sont à même, aux yeux des organisateurs, de participer à la lutte contre la paupérisation et la fragilisation qui touchent de larges pans de la population et qui sont induites par les réajustements structurels imposés aux pays émergents et aux nouvelles tendances de l'économie mondiale. Les mécanismes mis en place par l'Etat n'étant pas toujours accessibles aux personnes issues de milieux défavorisés et qui se caractérisent par la bureaucratie et des conditions d'octroi de crédit pas toujours réalisables, le mouvement associatif algérien tente de trouver les moyens qui permettent aux démunis et aux gens sans ressources de se prendre en charge et d'être par la suite à la source de la création d'autres projets dans l'objectif de pérenniser ce mode économique qui s'avère une véritable troisième voie entre le capital et le service public. A l'initiative de l'Association pour la culture et le développement (ACDC) d'Alger, et en collaboration avec les associations AFAK de Si Mustapha (Boumerdes) et Amusnaw de Tizi-Ouzou, une rencontre sur l'économie sociale et solidaire a eu lieu, mercredi et jeudi, au centre de loisirs des jeunes de Zéralda. L'importance du thème a fait que l'événement soit financé par l'Union européenne et le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) et a vu la participation d'une trentaine d'associations algériennes et de représentants d'une ONG espagnole, Solidaridad Internacional, de l'ambassade du Canada et de deux organismes de financement, l'ANGEM et l'ANSEJ. Des communications ont été données sur la définition de l'économie sociale et solidaire ainsi que des expériences d'associations algériennes et étrangères dans ce domaine telles que le tourisme solidaire et la création de coopératives féminines de confection d'habits, de tissage, d'apiculture et de poterie. Les difficultés que rencontre le mouvement associatif dans ce domaine concernent le volet financier, les problèmes sociaux aussi bien dans le milieu urbain que rural et les communication et coordination entre les associations. Les travaux en ateliers ont dégagé des recommandations intéressantes, telles que la création d'un réseau associatif pour l'échange d'expérience et la commercialisation des produits solidaires, sensibilisation, éducation et formation pour atténuer l'effet des entraves sociales et alléger le poids des traditions, élaborer une stratégie de communication, qu'elle soit interne, entre les associations, ou en direction des bénéficiaires et des institutions. Ces recommandations qu'un groupe se chargera d'en suivre la concrétisation, sont à même, aux yeux des organisateurs, de participer à la lutte contre la paupérisation et la fragilisation qui touchent de larges pans de la population et qui sont induites par les réajustements structurels imposés aux pays émergents et aux nouvelles tendances de l'économie mondiale. Les mécanismes mis en place par l'Etat n'étant pas toujours accessibles aux personnes issues de milieux défavorisés et qui se caractérisent par la bureaucratie et des conditions d'octroi de crédit pas toujours réalisables, le mouvement associatif algérien tente de trouver les moyens qui permettent aux démunis et aux gens sans ressources de se prendre en charge et d'être par la suite à la source de la création d'autres projets dans l'objectif de pérenniser ce mode économique qui s'avère une véritable troisième voie entre le capital et le service public.